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1.22 Le système d’exploitation

BPMI – 12/01/2018 – 3

1. Un super-programme

Le système d’exploitation, (en abrégé OS, d’operating system, sa traduction anglaise) est un ensemble de fonctionnalités assurant l’interface entre les applications (programmes spécifiques) et le matériel.

Quand une application demande une ressource, comme l’écran pour afficher un message, elle envoie une instruction à l’OS qui sollicite le périphérique et lui traduit le message en vue de son affichage.

Les ressources gérées par l’OS sont très variées :

  • le microprocesseur : moteur de l’ordinateur avec ses modules essentiels, le calculateur arithmétique et logique (comparaisons), les registres pour stocker provisoirement les données (informations en entrée) et les résultats avant de les envoyer ensuite vers la mémoire ou les périphériques ;
  • la mémoire centrale, avec son bus associé pour les échanges d’informations avec le microprocesseur, les périphériques de stockage: gestion du trafic des informations, des adressages ;
  • les mémoires de masse : disques durs, mémoires externes ;
  • les organes d’entrée : clavier, souris, caméra, écran tactile, scanner ;
  • les organes de sortie : écran, imprimante, enregistreur de CD/DVD ;
  • les comptes utilisateurs ;

Pour des matériels spécifiques, l’OS s’appuie sur des drivers, des applications dédiées à la communication entre le système d’exploitation et le matériel.

2. Un programme toujours actif

Nous avons vu sur la fiche BIOS que l’OS était lancé par le boot contenu dans le BIOS. Au démarrage, l’OS va vérifier d’une manière beaucoup plus détaillée toutes les ressources attachées à l’ordinateur. Exemples : pour les disques durs, quel est le premier espace disponible ; si l’ordinateur est câblé à un réseau, la connexion avec ce réseau est établie ; etc. L’ensemble de ces procédures peut prendre quelques secondes, voire quelques minutes.

Ensuite, l’OS reste disponible en attente d’une sollicitation. Dans les toutes premières versions, cette situation était communiquée à l’utilisateur avec le message Ready affiché à l’écran. Aujourd’hui, l’affichage du bureau indique que l’ordinateur est prêt.

Quand on clique sur l’icône d’une application, l’OS entreprend un dialogue avec elle pour exécuter ses ordres jusqu’à ce qu’elle s’arrête. Aujourd’hui, les systèmes d’exploitation donnent l’impression de gérer plusieurs tâches en même temps. En fait, ils passent d’une application à l’autre en une fraction de seconde. Parfois, la tâche prioritaire dure un peu plus longtemps et on a l’impression d’attendre. Mais c’est normal.

Le système contient une fonctionnalité importante, celle d’arrêter l’ordinateur. L’essentiel est de tout mettre en ordre avant d’arrêter, notamment sur les disques et les mémoires externes. Comme avant de quitter une maison, on ferme les fenêtres, les volets, et toutes les serrures à clé. Pour terminer, le système éteint l’écran, arrête les disques et coupe l’alimentation de l’ordinateur.

3. Un programme en soi

Le système d’exploitation utilise un nombre très important de paramètres. Cette gestion est la face immergée de l’iceberg. Mais dans Windows, par exemple, c’est un nombre impressionnant de fenêtres à gérer.

Les paramètres sont enregistrés dans des fichiers. Le plus célèbre dans Windows est le Registre. Il est délicat de rentrer dans ce fichier pour en modifier une ligne. Mais c’est parfois la seule solution pour arriver à modifier un paramétrage. Je propose d’y aller dans quelques cas au fil de ces blogs techniques.

Le gros du travail, c’est de répartir le travail du micro-processeur entre toutes les tâches en cours.

Les instructions les plus mathématiques de ce programme concernent la gestion du disque : piloter la tête de lecture/écriture pour qu’elle se positionne au bon endroit est une prouesse.

Comme tout programme, le système d’exploitation fait l’objet de mises à jour et de versions. Les mises à jour corrigent des anomalies (mauvais fonctionnement, sécurité défaillante). Les versions sont des transformations majeures.

4. Une interface en équilibre constant

Quand j’achète un nouvel ordinateur, le système d’exploitation est le plus souvent installé. C’est le cas notamment avec Windows sur les PC, MacOs sur les Apple, Androïd sur les téléphones, etc. L’ordinateur que j’ai acheté est sensé vivre jusqu’à la fin de ses jours avec le même micro-processeur, sauf exception.

En revanche, l’OS pourra évoluer. Quand une nouvelle version arrive, il est possible de migrer vers la nouvelle version. Celle-ci en effet reconnaît le microprocesseur et les autres matériels installés.

Quant aux applications, elles sont généralement insensibles aux évolutions du système d’exploitation, dans certaines limites, bien entendu. Leur évolution se fait en relation avec les différentes versions des OS. L’OS joue donc un rôle d’intermédiaire, non seulement sur le plan opérationnel comme nous l’avons plus haut, mais également sur le plan fonctionnel dans cet équilibre constant entre sa propre évolution et celles des applications.

Dans l’évolution générale de l’informatique, on constate une progression comparable aux pieds d’une personne montant une échelle. Le côté gauche de l’échelle serait le matériel, l’autre, le droit, les logiciels. À un instant T, un barreau les relie. Puis le logiciel évolue : le pied droit monte un barreau ; c’est souvent le système d’exploitation qui est concerné. Mais, il ne peut donner toute sa puissance, car le matériel est trop limité. Alors, on voit apparaître des matériels plus performant. Les applications en profitent, devenant de plus en plus exigeante vis à vis du système d’exploitation qui évolue à son tour, etc. En fait, cette évolution se fait des deux côtés en même temps. Les matériels évoluent eux aussi, demandant à un moment donné plus de ressources logicielles. 

On peut dire que c’est la souplesse des systèmes d’exploitation qui a permis l’évolution de l’informatique telle que nous l’avons connu depuis plus de 50 ans.

5. Les systèmes d’exploitation

Windows successeur du MS-DOS (Disk Operating System de Microsoft, 1982) tient le monopole des systèmes d’exploitation des PC. Sa dernière version est Windows 10.

MacOs est un système basé sur Linux développé par Apple qui fonctionne en natif sur tous les PC de la marque.

Linux est un système d’exploitation ouvert, disponible sur internet gratuitement. Il équipe la majorité des serveurs. Proposé au public dans des distributions (packages prêts à l’emploi en quelque sorte), il présente aujourd’hui un confort d’utilisation comparable au MacOs. Par rapport à Windows, il est beaucoup moins perméable aux virus.

 

1.16 Les mémoires externes et autres périphériques

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan de la fiche

1. Mémoires SD et clés USB

2. Disques durs externes

3. Appareils munis d’une mémoire

4. Connexion et déconnexion

Sous Windows

Sous Mac ou Linux

5. Autres périphériques

Présentation

Les mémoires externes sont des dispositifs comparables au stockage  interne de l’ordinateur en ce sens qu’elles permettent d’enregistrer des informations sous forme de fichiers. La plupart du temps, une mémoire externe est organisée comme un disque dur : elle admet une architecture en dossiers et sous-dossiers.

1. Mémoires SD et clés USB

La mémoire externe peut être réduite à un simple support comme les mémoires SD ou les clés USB. Tous les ordinateurs fixes, et la plupart des portables à partir d’une certaine dimension, acceptent les mémoires SD. La connexion de ces mémoires est simplement physique : il suffit de les enficher dans leur prise pour qu’elles soient connectées.

2. Disques durs externes

La mémoire externe peut être aussi un disque dur externe, relié par USB. Ces disques durs sont de dimensions réduites (moins de 8x13x1.5 cm). Il sont auto-alimentés : leur énergie électrique passe par le câble USB. Le protocole USB3 permet des vitesses de transfert très rapides.

Ces mêmes disques existent aussi en liaison wifi. Intéressants pour les ordinateurs sans prise USB, mais ils nécessitent alors une alimentation électrique.

La capacité d’un disque dur externe peut atteindre plusieurs To et leurs performances sont tout à fait comparables à celles des disques internes. Le seul bémol à leur utilisation intensive est le risque de chute pouvant entraîner la mise hors service. Pour y faire face quand les informations sont stratégiques, la solution le plus simple et de les gérer en double.

3. Appareils munis d’une mémoire

Les téléphones portables, les appareils photos numériques peuvent être connectés à un ordinateur. Ils sont fournis avec un câble USB (celui du chargeur pour les téléphones) dans ce but. Une fois connectés, leur mémoire est accessible à partir de l’explorateur de l’ordinateur pour faire toutes les opérations habituelles sur les fichiers: copie, collage, renommage, suppression.

4. Connexion et déconnexion

S’il est très simple de connecter une mémoire externe, il faut cependant prendre quelques précautions pour la déconnecter. En clair, avant de la retirer, il faut demander au système de fermer la connexion.

Pourquoi ? Parce que le transfert des fichiers peut prendre physiquement plus de temps que l’affichage de l’opération. Souvent, pour améliorer la rapidité de transfert, le système utilise un système de mémoire cache. Au lieu d’être écrites sur le disque, les informations le sont sur une mémoire qui se vide périodiquement sur le support externe. Si le dispositif est déconnecté sans que la mémoire cache ait été vidée, non seulement des informations seront perdues, mais plus grave, le système de fichiers du support externe pourra être endommagé, le rendant inutilisable.

Comment déconnecter un dispositif externe ? En demandant au système d’éjecter le support externe (Windows). Sous Mac ou Linux, on dit « démonter le périphérique » (par opposition à « monter » quand le périphérique rejoint le système de fichiers).

Sous Windows :

(Dans la barre des tâches, vers la droite ou dans les notifications signalées par un V renversé) ;

▼ ♥ clé USB avec un V en bas à droite [Retirer le périphérique en toute sécurité et éjecter le média] ♥ ;

[Liste d’actions possibles] : (Ouvrir Périphériques et imprimantes) ; ▼ éjecter USB {nom du périphérique} ;

> Un message système autorise l’opération : je peux débrancher le périphérique.

> Le message fait part d’une anomalie : je renouvelle ma demande et si l’anomalie persiste, il me reste à arrêter l’ordinateur ; une fois l’ordinateur arrêté, je peux retirer le périphérique, puis relancer l’ordinateur.

Sous Mac et Linux :

(Dans l’explorateur)

▼ sur l’icône en fin de ligne du périphérique () ou

▲ sur la ligne du périphérique ▼ Démonter le périphérique ;

Le dialogue qui suit est comparable à celui de Windows.

5. Autres périphériques

Les imprimantes font partie de cette catégorie. On y trouve les scanners, les fax (de plus en plus rarement), et des outils spécifiques. Ces périphériques se caractérisent par un fonctionnement raffiné nécessitant l’installation d’un driver. On a vu que pour les imprimantes, on pouvait considérer deux niveaux de drivers : système et constructeur. Pour tous les périphériques fonctionnels, le deuxième niveau est indispensable.

Les sites des constructeurs fournissent les drivers à jour et les instructions pour les installer.

Commencer par connecter votre périphérique pour vérifier que la connexion est établie (premier niveau) ; sinon, ce n’est pas la peine d’aller plus loin (câble mal branché, alimentation électrique défectueuses, etc.).

Ensuite, débranchez et déconnectez le périphérique puis suivez bien dans l’ordre les opérations indiquées. Ces opérations ne sont pas complexes, mais souvent fastidieuses : raison de plus pour les enchaîner correctement.

Si vous tombez sur un souci, recommencez à zéro. Si votre souci perdure, consultez les forums.

1.15 L’imprimante

BPMI – 12/12/2018 – 3

Plan de la fiche

Préalable: imprimante ou combiné ?

1. Classement par technologie d’impression

1.1 L’imprimante laser

1.2 L’imprimante jet d’encre

2. Classement par type de liaison

2.1 Câble USB

2.2 Imprimante partagée

2.3 Imprimante réseau

2.4 Imprimante wifi

3. Autres caractéristiques

Couleur d’impression

Résolution

Performances

Recto-verso

Densité d’impression

L’autonomie, fonctionnement sans intervention

La notoriété, la marque

L’encombrement

le coût, investissement et utilisation

Présentation

On peut classer les imprimantes de plusieurs façons :

  • par technologie d’impression : laser, jet d’encre, 3D ;
  • par connexion à l’ordinateur ou au réseau ;
  • par d’autres caractéristiques communes à toutes.

Préalable : Imprimante ou combiné ?

L’imprimante imprime des documents à partir d’un ordinateur. Le combiné regroupe d’autres fonctionnalités comme le fax, le scanner ou le copieur (qui fonctionne indépendant de l’ordinateur). Le combiné prend moins de place que les différents matériels qu’il regroupe, et globalement, il est moins cher que la somme de ceux qu’ils remplacent. Côté impression, il n’y a aucune différence avec une imprimante basique. L’encombrement d’un combiné est généralement plus important que celui d’une imprimante. Quand le combiné est mort, il faut le remplacer par un autre combiné ou changer de stratégie.

Tout ce qui suit concernant les imprimantes s’applique aux combinés.

1. Classement par technologie d’impression

1.1 L’imprimante laser

Dans l’impression laser, le papier passe d’abord sur un tambour rotatif ionisé à partir du dessin de la page imprimée. Les parties ionisées retiennent la poussière d’encre qui se déposent sur la feuille en cours d’impression. Le papier passe ensuite à l’intérieur d’un four qui cuit cette encre. Il en sort encore chaud.

Ces imprimantes ont hérité de la technique laser utilisée par les photocopieurs. Trois éléments focalisaient leur entretien : le tambour, la cartouche d’encre (toner) et le four.

Le tambour est fragile ; le moindre contact avec la peau se remarque par des zones blanches ou pâles sur la feuille imprimée. Il dure moins longtemps que le four. La cartouche d’encre fait partie des consommables à renouveler régulièrement en fonction du niveau d’utilisation. Le four reste l’élément le plus fiable sur une longue durée.

Progressivement, avec la généralisation des imprimantes laser domestiques, la cartouche d’encre et le tambour ont été assemblés en un seul dispositif qui a pris le nom de la cartouche : le toner.

Les avantages du laser :

  • l’encre, cuite, résiste mieux au temps, à l’humidité ou au gommage ;
  • l’entretien (changement de toner) est plus simple : une seule cartouche à changer alors que pour une jet d’encre, plusieurs cartouches sont à suivre pour les changer au bon moment ;
  • la durée de conservation des cartouches toner est moins critique que celles des imprimantes à jet d’encre.

Les inconvénients du laser :

  • le prix est légèrement supérieur à celui des jet d’encre, surtout pour la couleur ou pour les combinés.

1.2 L’imprimante jet d’encre

Dans l’imprimante jet d’encre, la feuille passe sous un portique où un chariot coulisse sur toute la largeur du papier. Ce chariot porte des buses (4 ou plus) qui déposent sur la feuille des gouttelettes microscopiques d’encre. En simplifiant, on peut dire que le chariot porte une buse d’encre noire et une buse par couleur de base. Ce qui nécessite, pour des impressions couleurs plusieurs passages pour la même ligne.

Les avantages du jet d’encre :

  • la qualité d’impression (résolution) est plus fine, en général, que pour les imprimantes laser ;
  • l’investissement est légèrement moindre, surtout pour la couleur ;

Les inconvénients du jet d’encre :

  • l’encre doit sécher pour se fixer ; elle est soluble facilement dans l’eau ;
  • en cas d’inactivité prolongée, les buses ont tendance à sécher du fait de la chaleur ambiante ;
  • les buses ne se vident pas toutes à la même vitesse ; il faut donc les changer à la demande, ce qui nécessite un suivi délicat si on ne veut pas les stocker longtemps à l’avance pour qu’elles ne sèchent pas ;
  • la vitesse maximale d’impression ne les destine pas à un usage professionnel intensif.

2. Classement par type de liaison

2.1 Câble USB

La liaison la plus courante entre l’imprimante et l’ordinateur est le protocole USB. Il est possible d’utiliser un câble de 10 m sans problème. La prise mâle du côté de l’imprimante est souvent d’un type carré, alors que l’ordinateur est équipé de sorties USB de type plat. Habituellement, les câbles ne sont pas fournis avec l’imprimante.

Certains constructeurs vantent la vitesse des connexions USB ; sachez, qu’au bout du compte, l’impression est toujours plus lente, et de loin, que la transmission entre l’ordinateur et l’imprimante des informations à imprimer ! Vous pouvez superbement ignorer ce prétendu avantage.

2.2 Imprimante partagée

L’imprimante partagée est une imprimante directement attachée à un ordinateur qui fait partie, avec d’autres ordinateurs, d’un réseau.

Il est possible qu’un ou plusieurs de ces autres ordinateurs déclarent comme imprimante partagée celle qui est attachée au premier.

Cette solution est économique si les besoins d’impression des autres ordinateurs ne sont pas excessifs et si on veut faire l’économie d’une imprimante wifi. Seule contrainte cependant, l’ordinateur auquel est rattachée l’imprimante partagée, doit être en marche pour que les autres voient l’imprimante et l’utilisent.

2.3 Imprimante réseau

Dans les réseaux internes aux entreprises, et même dans les réseaux domestiques, il est possible de connecter une imprimante directement sur le réseau par câble Ethernet ou par wifi. Elle dispose de son adresse réseau comme n’importe quel autre matériel connecté. Comparée à l’imprimante partagée, l’imprimante en réseau est toujours disponible quel que soit l’activité des ordinateurs.

2.4 Imprimante wifi

Parmi les imprimantes réseau, les imprimante connectables en wifi sont particulières car elles s’affranchissent totalement de l’environnement pour fonctionner (à part une prise d’alimentation électrique). On peut donc les poser n’importe où le wifi est accessible. C’est très pratique. Le coût relativement faible du wifi fait de l’imprimante wifi un investissement facilement envisageable.

3. Autres caractéristiques

Voici les principales caractéristiques des imprimantes actuelles, quels que soient leur technologie d’impression ou leur connexion.

Couleur d’impression

L’imprimante peut imprimer en noir et blanc ou en couleur. Dans ces deux grandes catégories, les réglages permettent d’affiner le choix : par exemple, le noir et blanc pourra sortir en contraste pur (noir ou blanc) ou par niveaux de gris (célèbres aujourd’hui dans un autre domaine). Avec le contraste pur, tout ce qui n’est pas blanc est imprimé en noir ; à éviter pour les photos ! En nuances de gris, on obtient un effet confortable facilitant la lecture.

Résolution

Une imprimante se caractérise aussi par la finesse des points d’encre : plus ces points sont petits, plus l’impression est fine (plus un cercle paraîtra effectivement rond) ; on parle de résolution. Ce caractère est comparable à la définition d’un écran (Voir la définition d’un pixel : PRT 2.1 Dictionnaire).

La résolution s’exprime en X x Y DPI, où

  • X est le nombre de points (dot ou pixel) sur l’axe horizontal,
  • Y, sur l’axe vertical,
  • et DPI = Dot per inch (points par pouce) ; exemple : 2400 x 600 DPI.

La norme la plus fréquente est 600×600 DPI. Elle est tout à fait satisfaisante pour les impressions de texte ; mais pour un bon rendu des photos (et des couleurs) il est préférable de prendre plus fin (1200 ou mieux encore 2400). Le prix est assez proportionnel à la résolution.

Il faut distinguer la caractéristique physique et la caractéristique paramétrée. La caractéristique physique, indiquée dans la notice technique est le maximum que l’imprimante peut faire. La caractéristique paramétrée peut être plus faible ; pour les brouillons, ce paramétrage permet de faire des économies d’encre. Par exemple, une imprimante 600×600 DPI pourra être paramétrée en 300 ou même 150. À vérifier avec sa propre imprimante.

Performances

La vitesse d’impression est évaluée en ppm = pages par minutes. On constate deux catégories : domestique ou professionnelle. Le prix est en rapport avec la performance.

Normalement, la densité des pages à imprimer influe sur la vitesse. Les vitesses indiquées correspondent à des pages de textes ordinaires (avec marges normales en haut, en bas et latérales ; pages pleines aux 3/4).

Attention aux imprimantes recto-verso : la vitesse indiquée correspond toujours aux impressions mono-face.

Recto-verso

Je ne connais pas d’imprimante capable d’imprimer les deux faces d’une feuille dans un seul passage. Le recto-verso se fait donc en deux temps : impression d’une face, retour du papier, impression de l’autre face.

Le recto-verso peut être totalement automatique : l’opérateur n’a pas à intervenir pour le retour du papier, l’imprimante s’en charge. Si cette solution est indéniablement plus pratique, elle prend du temps (sans doute légèrement supérieur à l’impression de deux pages successives) et elle nécessite un matériel plus sophistiqué dont le prix s’en ressent.

Le recto-verso peut être semi-automatique (certains constructeurs affirment sans complexe : automatique manuel). Une fois la première face imprimée, le système affiche un message précisant comment prendre la ou les feuilles et les positionner dans le bac d’alimentation pour que l’impression continue sur l’autre face du bon côté.

Densité d’impression

Les imprimantes permettent de choisir un mode d’impression appelé Économode qu’il est conseillé d’utiliser pour les documents peu importants. Dans ce mode, l’encre est économisée, parfois jusqu’à 50 % ; c’est bon pour le portefeuille et pour la planète ! Je le préconise comme réglage par défaut ; il suffit de le supprimer à la demande pour l’impression de documents définitifs.

Comparée à la résolution paramétrée, la densité se remarque à la profondeur du noir ; alors que la résolution se repère (en simplifiant) à la qualité des cercles.

L’autonomie, fonctionnement sans intervention

Ce terme indique la capacité de l’imprimante à fonctionner sans intervention ; elle s’exprime par la capacité des bacs papiers à l’entrée et à la sortie. Cette capacité est liée aux besoins les plus fréquents d’impression.

Les imprimantes domestiques proposent des bacs de 50 feuilles. Les imprimantes professionnelles proposent des bacs de 500 feuilles (capacité d’une ramette), voire beaucoup plus en combinant plusieurs bacs qui sont actionnés successivement quand le précédent est vide. Ces bacs sont empilés les uns sur les autres, constituant une tour sur laquelle est posée l’imprimante.

Un dispositif voisin est l’alimentation par introducteur manuel. Il s’agit d’une rampe, presque verticale, qui permet de placer quelques feuilles pour une introduction automatique sans avoir à sortir la cassette de feuilles vierges. C’est idéal pour pour l’impression d’un document existant ou la deuxième face d’un recto-verso semi-automatique.

La notoriété, la marque

Certains constructeurs sont emblématiques : Brother, Canon, HP, Ricoh ; d’autres le sont moins, ou l’ont été et ne le sont plus : Epson, Oki, Samsung. Je les cite par ordre alphabétique. Personnellement, j’utilise actuellement une laser HP.

J’ai le sentiment, que pour les imprimantes, comme pour les voitures, la notoriété n’est qu’une affaire personnelle. Les normes qualité sont telles que les différences en termes de fiabilité ou de longévité ne sont plus significatives.

L’encombrement

Si vous êtes vraiment à l’étroit, il faut prendre ce critère en compte. Mais prenez-le correctement. Il vous faut évaluer la place occupée par l’imprimante, bacs d’entrée et de sortie déployés. N’oubliez pas, non plus, la place nécessaire pour stocker une cartouche ou un lot de cartouches d’encre en réserve. Ni celle pour stocker les ramettes de papier ! Et ce, dans le respect des contraintes (lumière, chaleur, humidité).

Le coût, investissement et utilisation

Il est préférable d’envisager le coût global, investissement et fonctionnement, car il est plus juste.

Concernant l’investissement, le coût correspond au prix d’achat. Il faut ajouter pour être complet le câble éventuel. Les drivers se trouvent gratuitement sur internet.

Concernant le fonctionnement, il faut évaluer le nombre de pages à imprimer par an, et extrapoler sur 5 ans. Les toners sont vendus pour un nombre de pages imprimées qui en général correspond à la réalité. Si vous avez l’habitude d’imprimer des pages noires de texte, il vous faudra réduire les performances affichées. En revanche si vous avez paramétré l’économode par défaut, vous pouvez gagner facilement 20 % de pages en plus.

Pour comparer, je suggère de ramener ce coût global (investissement et fonctionnement) à la page imprimée (en centimes d’euros avec 2 décimales pour les comparaisons).

Exemple : vous achetez une imprimante laser à 1000 € ; les toners sont vendus 90 € pour 1800 pages. Vous imprimez 3000 pages par an (6 ramettes de 500 feuilles, sans recto-verso). Sur 5 ans, la page imprimée vous revient à (1000 + (3000*5/1800)*90)/(3000*5) = 11,67 centimes (sans le papier).

 

1.11 L’ordinateur portable – la tablette

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan de la fiche

1. L’ordinateur portable

2. La tablette

3. Autres précisions

La batterie

Accessoires

Entretien

Durée de vie 

1. L’ordinateur portable

L’ordinateur portable se caractérise par un écran pivotant qu’on maintient fermé pour le voyage, un clavier solidaire de la caisse, avec un touchpad posé devant le clavier qui remplace la souris, et des prises sur les deux côtés ou la face arrière. La batterie est un organe important.

Équipé désormais du wifi, l’ordinateur portable n’a pas souvent de prise Ethernet. Pour se connecter par câble sur un réseau filaire, il faut un adaptateur Ethernet-USB. On peut en profiter pour prendre un adaptateur qui fait office, en plus, de multi-prises USB, car en général, sur les portables, elles sont rares. Les meilleurs sont alimentés avec un petit transformateur externe.

Vous devez faire l’inventaire des prises disponibles pour vous organiser en conséquence. C’est-à-dire, investir dans des adaptateurs qui se révèlent à l’usage bien pratiques. Le must est la station d’accueil qui reçoit l’ordinateur à la maison : l’ordinateur s’y enfiche, et la station réplique les ports USB, Vidéo, Ethernet, et l’alimentation permettant à l’ordinateur enfiché de se recharger. Clavier normal, écran, liaison USB ou Ethernet sont reliés à la station. Plus de prises à brancher en arrivant ou à retirer en partant.

2. La tablette

Les tablettes sont des ordinateurs portables sans clavier ni disque dur ; le disque dur annoncé est en fait une mémoire non volatile de capacité restreinte.

Les prises sont réduites au minimum : alimentation électrique et une prise USB dans le meilleur des cas. Évitez les périphériques auto-alimentés (tirant leur énergie électrique de leur hôte) : les tablettes ne sont pas conçues dans ce but.

3. Autres précisions

La batterie

L’organe est l’organe le plus délicat d’un portable ou d’une tablette.

Après l’achat, je prends le temps de consulter la notice pour savoir comment la charger. Les premiers chargements conditionnent en effet sa longévité.

La batterie dure généralement deux fois moins longtemps que l’ordinateur ou la tablette. Il peut être judicieux de la changer quand elle ne tient plus la charge. Son remplacement est souvent plus simple que sur un téléphone portable. Elle est accessible par le dessous, et son cache est verrouillé par un cliquet-poussoir. Pour le même ordinateur, il peut exister, suivant le numéro de série, des batteries différentes. Je note bien le numéro de série de l’ordinateur (sur l’étiquette collée dessous), le type et la référence de la batterie (sur la batterie) avant d’en acheter une neuve sur internet ou chez un magasin spécialisé.

Accessoires

Les accessoires sont incontournables. Le chargeur, en premier lieu. Sur les portables, une souris pour remplacer le touchpad. Sur les tablettes, un clavier. Un connecteur USB-RJ45 (Ethernet). Une prise multiple USB. Etc. IL est astucieux de prévoir un petit sac rembourré, fermant à fermeture-éclair pour loger l’ensemble lors des déplacements.

Entretien

Ces appareils n’ont pas besoin de beaucoup d’entretien. L’écran s’entretient comme un écran autonome. Le clavier du portable comme tout clavier. 

Durée de vie

Les portables et tablettes ont une durée de vie moyenne de 5 ans. Cela dépend essentiellement des conditions d’utilisation.

 

2.15 Savoir choisir les matériels

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan de la fiche

1. Choisir : démarche classique

2. L’analyse de décision

Composantes

Construire une analyse de décision

Prendre sa décision

Aide à la décision

3. Choisir son ordinateur

Usage

Utilisation

Le système d’exploitation

Le disque dur

Le lecteur-enregistreur de DVD – CD

L’écran

Les connexions filaires

Les connexions radio

Le clavier

La souris

Les marques

4. Choisir son imprimante

5. Choisir son disque dur externe

Présentation

Choisir son ordinateur ou un matériel annexe relève souvent du casse-tête que l’on résout simplement en faisant confiance au vendeur ou au site. Le discours commercial est considéré comme honnête, d’autant plus qu’il est difficile de le contredire.

1. Choisir : démarche classique

L’acte de choix d’un équipement est complexe. Il met en jeu des représentations conscientes et inconscientes. De ce fait, il n’est que partiellement rationnel. J’ai souvent accompagné des entreprises dans leurs investissements informatiques. Je peux dire sans exagérer que même pour des très gros budgets, les choix étaient rarement rationnels pour plus de 50%.

Pourquoi pas ? Mais à condition de ne pas être dupe, ne pas être dans le déni. L’informatique, comme la voiture pour certains, ou la maison pour d’autres, est porteuse de représentations multiples. L’idéal est de pouvoir faire le tri dans ce qui nous pousse à acheter.

Cette fiche veut vous aider dans votre démarche de choix et de décision.

2. L’analyse de décision

Composantes

Je considère qu’un choix est la résultante de trois composantes:

  • des impératifs,
  • des critères,
  • des représentations.

Les impératifs sont des caractéristiques incontournables. Parmi tous les investissements envisagés, ceux dont les caractéristiques ne correspondent pas aux impératifs sont éliminés d’emblée. Notez que ces caractéristiques peuvent être en positif (les matériels choisis doivent les posséder) ou en négatif (les matériels choisis ne doivent pas les posséder). Mais l’important est de pouvoir exprimer ces impératifs en positif. Exemple : qu’un prix ne doive pas dépasser une certaine somme est une expression négative (ne pas dépasser) ; dire qu’il doit être inférieur à une certaine somme est une expression positive.

Les critères sont des caractéristiques concrètes autres que les impératifs. Les matériels retenus peuvent les posséder totalement ou en partie. On exprime toujours les critères en positif, et les évalue avec une note de 1 à 4 ou plus (en évitant les maxima impairs pour ne pas laisser le choix au milieu). Plus  la note est élevée, plus le matériel est conforme à la caractéristique du critère.

Les représentations sont du domaine irrationnel. Par exemple, pour une voiture : la peinture, les gadgets extérieurs. Ces éléments n’apportent rien aux caractéristiques techniques. En revanche, ils sont importants pour le look. Et ils vont jouer dans la décision.

Construire une analyse de décision

Je fais mes analyses de décision avec un tableau.

En colonne, je pose les impératifs, les critères et les représentations. Je les exprime en positif.

En ligne, je pose les éléments parmi lesquels je dois choisir.

Dans les colonnes impératifs, je note oui ou non, selon que l’élément remplit la condition impérative ou non. Ceux qui sont notés non n’ont pas besoin d’être approfondis. Mais il est intéressant qu’ils soient présents dans le tableau au cas où les impératifs évolueraient pendant l’analyse.

Pour les critères, je me donne un intervalle de notes identiques pour tous les critères. J’attribue une note pour chaque élément en regard de chaque critère. La note la plus forte correspond à une qualité parfaite de l’élément en regard du critère ; la note la plus faible, une qualité quasi nulle.

Pour les représentations, j’attribue aussi une note.

Il se peut que les critères, comme les représentations, n’aient pas le même poids dans la décision. Le tableau me permet d’insérer des calculs. Je donne à chaque critère un coefficient, un peu comme les épreuves d’un examen. Et je pose une colonne résultat, qui totalise le produit pour chaque critère de la note par le coefficient. Je fais de même pour les représentations. Une colonne global totalise le résultat des critères et des représentations.

Il suffit de trier le tableau sur cette colonne global ou celles des résultats des critères ou des représentations. L’élément apparaissant en tête est l’élément à choisir.

Prendre sa décision

Vous pouvez faire varier vos notes et vos coefficients. Vous vous rendrez vitre compte que vous aurez toujours deux ou trois éléments sur 7 ou 8 qui seront toujours en tête. Votre travail aura donc été utile.

Pour vous conforter dans votre décision, sachez que votre matériel va vieillir plus vite que vous et qu’il vous faudra le remplacer un jour. Donc votre choix n’est pas éternel et il ne met pas votre existence en péril.

Par ailleurs, vos critères sont le reflet de votre connaissance du marché. Il est fort probable que dans l’année qui vient, il va sortir une nouveauté qui vous aurait bien plu. Si vous en avez vent et si vous tenez à l’attendre, rien ne vous dit qu’elle sera au point dès le début, ni qu’elle mordra sur le marché.

Ces deux remarques vont indiquent que ce n’est jamais le bon moment pour investir dans des domaines qui évoluent techniquement rapidement.

Aide à la décision

Dans les paragraphes suivants, je vais me contenter d’indiquer ce qui pour chaque matériel peut être un impératif ou un critère. Concernant vos représentations, je vous laisse de loin des les inventorier et de les évaluer.

3. Choisir son ordinateur

Usage

  • Bureautique (traitement de texte, tableaux), messagerie électronique ou internet ;
  • Jeux, vidéos, cinéma ;

Pour la bureautique, retenez des qualités moyennes (puissance du processeur, capacité mémoire, définition et taille de l’écran). Elles seront bien suffisantes.

Pour les jeux, il vous faudra beaucoup de mémoire, un processeur rapide et un bel écran.

Utilisation

  • Fixe à la maison;
  • En voyage;

Si vous avez une maison de campagne où vous allez souvent sans pouvoir vous passer d’ordinateur, un portable sera nécessaire.

Si vous n’avez pas la place d’installer une tour et un écran à demeure sur une table dans un coin du séjour ou d’une chambre, un portable s’impose.

Sinon, préférez le fixe : moins cher, plus solide.

Le système d’exploitation

Si vous avez les moyens, et si les programmes bizarres ne sont pas votre truc, optez pour un Mac.

Si vous n’êtes pas réfractaire à la technique, sans ambition vis à vis des programmes bizarres, optez pour Linux en distribution Ubuntu (elle est très proche du Mac). Il faut savoir que l’utilitaire Wine fait tourner sous Linux la plupart des programmes bizarres de Windows .

Sinon, Windows est un pis aller, surtout pour les programmes bizarres.

Le disque dur

Le vrai disque dur est de plus en plus rare sur les portables. Il est remplacé par une mémoire rémanente, de moindre capacité. Si vous devez prendre un portable de ce type, le disque dur externe est une solution qui nécessite une connexion USB 3 pour la vitesse.

Sauf cas particulier, sur un fixe, le disque dur proposé fait l’affaire. En bureautique, 500 Go est largement suffisant. Si vous voulez stocker des vidéos, n’hésitez pas à prendre large (2 To).

Le lecteur-enregistreur de DVD ou CD

Standard sur tous les fixes. Externe pour les portables si nécessaire.

L’écran

En fonction de l’usage.

Ne vous laissez pas abuser par les performances si vous n’en avez pas besoin. Une résolution de 1440*990 suffit amplement en bureautique et pour internet.

Les connexions filaires

Pour un fixe : une prise VGA ou HDMI pour l’écran, une prise Ethernet pour se connecter directement à la box, les 3 prises mini-jack pour le micro, hauts-parleurs et entrée ligne, un lecteur pour les cartes SD, et au moins 3 USB, et une USB 3.1

Pour un portable : au moins trois USB. Vérifiez le format: normal, mini ou micro (vous pourrez toujours utiliser des raccords mini-normal ou micro-normal).

Les connexions radio

Le wifi est incontournable. Le bluetooth peut être intéressant  (télécommandes).

Le clavier

Sur un fixe, prenez un sans fil. Le dongle qui occupe une prise USB permet souvent d’y associer la souris. Le K270 de Logitech est excellent pour un prix modique : 3 zones (alphabétique, directionnelle, numérique), et une rangée de touches audio-vidéo commandes rapides.

La souris

N’hésitez pas à prendre une souris pour un portable. C’est plus confortable.

Choisissez une souris adaptée à la taille de votre main. C’est très important pour éviter des soucis articulaires. La bonne taille : en ayant le poignet à plat sur le bureau, l’index doit reposer sur le bouton gauche.

Préférez une souris non ambidextre ; les gauchers en trouveront sur internet.

Les marques

Certains distributeurs (LDLC par exemple) proposent leurs propres assemblages. Ils sont aussi fiables que les produits des grandes marques. Car la fiabilité n’est plus l’apanage des marques ou de certains pays. J’ai connu des matériels japonais increvables. Ce temps est révolu, au Japon ou ailleurs. Un ordinateur est fait pour durer 5 ans maximum. Il faut le savoir. Et les marques évoluent vite…

4. Choisir son imprimante

Noir et blanc ou couleurs ?

Ne choisissez couleurs que si vous avez un besoin régulier d’imprimer en couleur, car les cartouches sont plus chères et elles sèchent vite.

Laser ou jet d’encre ? Les jet-d’encre sont un peu moins chères, mais cette différence de prix est largement rattrapée à l’usage. Les lasers sont plus fiables et les impressions plus résistantes. De plus les toners se conservent mieux que les cartouches jet-d’encre.

Si vous devez imprimer moins de 2 ramettes par an (2500 feuilles), je vous conseillerais une jet d’encre à condition toutefois d’imprimer au moins une feuille très régulièrement (tous les 2 ou 3 jours). Si vous devez imprimer plus ou moins souvent, la laser s’impose par économie des consommables.

5. Choisir son disque dur externe

Cet outil est de plus en plus nécessaire.

Choisissez-le en fonction de vos besoins de stockage. 1 To vous donne de la marge en bureautique et quelques dizaines de vidéo (un film pèse environ 10 Go).

Privilégiez la solidité et les gadgets anti-chute : ils pourront sauver votre disque au cas où.

Pensez aussi à la sauvegarde votre disque : l’idéal est de l’acheter en double. Chaque année, alternez l’usage (normal ou sauvegarde).

N’oubliez pas qu’un disque dur devient douteux au bout de 5 ans. La sagesse voudrait qu’il soit changé avant cette échéance.

 

 

 

4.1 La saisie des informations

BPMI – 12/01/2018 – 3

Préalables

PRT 1.3 Les procédures/ 3. Symboles utilisés pour décrire une action au clavier ou à la souris

BPMI 1.14 Présentations/ Le clavier et la souris

BPMI 1.23 Gestes de base/ Paramétrer son clavier et plus encore

BPMI 1.24 Gestes de base/ Paramétrer sa souris

 

Plan de la fiche

1. Concepts de départ

Saisie

Le focus

Le point d’insertion

Modes de saisie : insertion et écrasement

Les touches du clavier

La souris et ses clics

La saisie en combo

2. Saisie du texte à la volée

3. Manipulations du texte

Sélectionner un texte

Avec la souris seule

Une variante : souris et flèches directionnelles

Sélections expresses

Sélections implicites

Effets pervers de la sélection

Déplacer un passage

Copier un passage

Coller un passage

Couper un passage

Supprimer un caractère ou un passage

Remplacer un texte (1) par un autre (2)

Annuler et rétablir

Présentation

Cette fiche récapitule comment utiliser le clavier et la souris pour saisir un texte et le manipuler. Les fiches indiquées en Préalables sont regroupées ici avec d’autres précisions, pour une étude d’ensemble des saisies.

1. Concepts de départ

Saisie

La saisie est une opération qui consiste, essentiellement, à appuyer sur une touche normale du clavier en vue d’obtenir un caractère à l’écran et à répéter cette opération. Par extension, la saisie intègre aussi la saisie de caractères de contrôle (touches de commande) pour mettre le texte en forme.

Le concept de saisie intègre aussi la zone de saisie qui peut être la fenêtre d’un programme de traitement de texte pour écrire un texte, mais aussi, une zone plus restreinte comme un contrôle de formulaire (pour saisir son login ou son mot de passe, un commentaire sur un site, des paramètres dans une fenêtre de gestion système, etc.).

Enfin, le concept recouvre aussi les manipulations avec les touches particulières ou avec la souris, ayant pour but de transformer le texte saisi, de déplacer ou supprimer un passage, et au final d’enregistrer le travail fait pour en garder la trace ou pour d’autres usages comme l’envoi ou l’impression.

Le focus

Pour saisir un caractère dans une zone de saisie, cette zone doit avoir le focus.

Le focus est visible à l’écran sous la forme d’un symbole particulier appelé le point d’insertion – généralement un trait fin vertical de la hauteur de la ligne.

L’utilisateur pose le point d’insertion dans une zone de saisie en cliquant (▼) dans la zone. Ce faisant, il lui donne le focus.

Le point d’insertion

Une fois posé dans la zone de saisie, le point d’insertion détermine la place du prochain caractère tapé.

Si la zone est vide, quel que soit l’endroit du clic, le point d’insertion est positionné en début de zone.

Si le point d’insertion a été posé dans la partie libre d’une zone ayant déjà des caractères, le point d’insertion se positionne à la suite du dernier caractère.

Le point d’insertion peut être posé à l’intérieur du texte présent.

Quand le point d’insertion est présent dans une zone de saisie :

  • [Début] le positionne en début de zone ;
  • [Fin] le positionne à la suite du dernier caractère de la zone ;
  • ► le fait avancer d’un caractère, ◄ le fait reculer d’un caractère ;
  • [Retour arr] supprime le caractère le précédant ;
  • [Supp] supprime le caractère le suivant ;

Mode de saisie

Il existe deux modes de saisie : l’insertion et l’écrasement.Le mode général est l’insertion ; les programmes de bureautique permettent aussi le mode écrasement.

En insertion :

Le point d’insertion est toujours entre les caractères du texte;

Tout caractère tapé se met à la place du point d’insertion et le texte existant à droite (dans les écritures de gauche à droite – LTR) est décalé sans que rien ne soit perdu.

Après la frappe, le point d’insertion se positionne à la suite du caractère tapé.

En écrasement :

Le point d’insertion est toujours entre deux caractères, mais le caractère qui le suit est mis en surbrillance ou en négatif, ce qui est une indication du mode écrasement.

Tout caractère tapé écrase ce caractère en négatif.

Après la frappe, le point d’insertion se positionne à la suite de ce caractère. Si bien qu’en continuant la saisie, le texte existant est remplacé par le texte tapé.

Les touches du clavier

Le clavier comprend plusieurs catégories de touches.

Les touches normales ont pour effet d’afficher le caractère qui est dessiné dessus : lettres, chiffres, caractères particuliers, ponctuation.

Les touches de commande ont pour effet de poser dans le texte des caractères de contrôle qui vont modifier l’affichage et l’impression du texte : saut de ligne, tabulation, saut de page, etc.

  • Dans un traitement de texte, ces touches sont abondamment utilisées;
  • Dans une zone de saisie simple, seule [Entrée] (rarement, [TAb]) est utilisée pour valider la saisie de la zone.

Les touches de direction ont pour effet de déplacer le point d’insertion dans la zone de saisie. Il s’agit des flèches (▲, ►, ▼ et ◄), [Début] et [Fin].

Dans les zones de saisie simple, les flèches ▲ et ▼ sont sans effet.

En combinaison avec [Ctrl+], les flèches directionnelles déplacent le point d’insertion, non plus caractère par caractère, mais mot par mot.

Les touches de composition n’ont en soi aucun effet. On les utilise en combinaison avec d’autres touches. Soit avec les touches normales pour obtenir des caractères particuliers (c’est expliqué ici : 4.4 Dompter son clavier, les caractères bizarres), pour des manipulations spéciales (copier, coller, etc.) ou pour des fonctions de menu en raccourcis clavier(c’est expliqué ici – 4.2 Les raccourcis clavier) ; soit avec des touches de direction pour obtenir des déplacements plus importants (exemple en traitement de texte ici : BPMI 1.4 Les gestes de base, Se déplacer dans le texte).

C’est dans le traitement de texte que ces différentes touches s’expriment le plus. Néanmoins, même dans une simple zone comme celles d’un formulaire, les plus simples sont effectives.

La souris et ses clics

La souris possède, a minima, deux boutons, le gauche et le droit.

Avec le bouton gauche, on clique (▼) ou on double-clique (▼▼) ; avec le bouton droit, on clique seulement (▲).

Dans une zone de saisie : ▼ positionne le point d’insertion à l’endroit du clic ou comme précisé plus haut. C’est l’usage le plus fréquent de la souris.

En général, le bouton droit affiche un menu contextuel, propre, comme son nom l’indique, au contexte.

La saisie en combo

Il existe une zone de saisie originale qu’on appelle combo. On la trouve essentiellement dans des formulaires. Elle se présente comme une zone classique avec une flèche à droite de la zone.

Un clic sur cette flèche affiche une liste de choix. Je peux me déplacer dans la liste de choix avec les flèches ▲ et ▼. Dans certains combos, la barre d’espace permet de passer d’une ligne à l’autre, et en fin de liste de revenir à la première ligne.

Il suffit de cliquer sur un des choix proposés pour que la zone soit remplie de ce choix. Cette méthode a deux avantages : accélérer la saisie et n’autoriser que des libellés prévus.

Parfois, le combo autorise une saisie libre en plus des choix proposés dans la liste. La validation ajoute le libellé saisi à la liste de choix.

Parfois, il est possible de choisir plusieurs choix d’un coup. Après avoir sélectionné le premier choix, [Ctrl+] permet d’en sélectionner d’autres. 

2. Saisie du texte à la volée

Cette expression signifie que le texte tapé se construit caractère par caractère au fil de la frappe.

Cela signifie aussi que le texte enregistre des caractères de contrôle qui vont favoriser sa mise en forme :

  • [Entrée] pour un saut de ligne avec retour au début de la ligne suivante,
  • [Tab] pour un saut au prochain tabulateur déclaré dans le paragraphe,
  • [Ctrl+ Entrée] pour un saut de page.

Ces mises en forme sont valables surtout en traitement de texte. On y trouve aussi d’autres contrôles, obtenus à partir des menu, avec des boutons ou des raccourcis claviers (exemple : augmenter ou diminuer le retrait d’un paragraphe).

3. Manipulations du texte

Un texte ou une partie de texte peut être mise en relief : gras, italique, souligné, barré. Un passage peut aussi être déplacé à un autre endroit du document. Pour ce faire, ce passage doit d’abord être sélectionné.

Sélectionner un texte

La plupart des manipulations dans un texte se font sur un passage sélectionné. La sélection isole, en quelque sorte, une partie de l’ensemble pour la traiter distinctement.

Dans les procédures, je codifie la sélection : ▼…▲.

Il y a plusieurs solutions pour sélectionner un passage.

La plus spontanée : avec la souris seule

Au début du passage à sélectionner : je clique (bouton gauche) sans relâcher le bouton;

Je déplace la souris vers la fin de la sélection en gardant toujours le bouton gauche enfoncé : le texte sélectionné est mis en négatif ou en surbrillance;

Quand la sélection est faite : je fige la souris et je relâche le bouton;

Ma sélection reste active tant que je ne ▼ dans la zone de saisie.

Une variante : souris et flèches directionnelles

Au début de la zone à sélectionner : ▼;

[Maj+ flèches directionnelles quelconques] étend la sélection.

Les flèches directionnelles peuvent être combinées successivement (▼, ▲, ◄, ►, [Début], [Fin]. À l’usage, cette solution est de loin la plus précise et la plus rapide.

Cette combinaison nous apprend que toute sélection est liée, de près ou de loin, à [Maj+]. Chaque fois que je voudrais étendre ma sélection, j’aurai à utiliser [Maj+].

Sélections expresses

Elles sont variables suivant les contextes. À étudier personnellement. Exemples les plus courants :

Un double-clic sur un mot sélectionne ce mot. (Dans la zone adresse du navigateur Firefox, un double-clic sélectionne toute l’adresse).

Le triple-cllic sélectionne tout le texte de la zone. En traitement de texte, le triple-clic dans une phrase sélectionne la phrase.

En traitement de texte, un quadruple-clic dans un paragraphe sélectionne le paragraphe.

La combinaison [Maj+ Ctrl+ flèches directionnelles] permet d’étendre la sélection par paquets de caractères (mots ou paragraphes). C’est plus rapide et plus précis.

Plus encore en traitement de texte : essayez pour voir avec [Ctrl+ Maj+ Début] ou [Ctrl+ Maj+ Fin].

Sélections implicites

En traitement de texte, et dans certains éditeurs, le mot contenant le point d’insertion est en sélection implicite. Il en est de même pour un paragraphe. Cela signifie que même sans sélection visible, le mot ou le paragraphe sont sélectionnés à partir du moment où ils contiennent le point d’insertion. Cette sélection joue, respectivement, pour les propriétés des mots (mise en relief) ou des paragraphes (alignement, espacement).

Effets pervers de la sélection

[Suppr] ou [Retour arrière] supprime un passage sélectionné ; c’est le moyen classique.

Quand un passage reste sélectionné (oublié, bien souvent), la frappe de n’importe quel caractère efface ce passage pour le remplacer par le caractère tapé.

Pour éviter des désagréments, je recommande avec insistance de ne jamais laisser une sélection sans objet.

Pour annuler une sélection, il suffit de cliquer n’importe où en dehors de la sélection dans la zone de saisie.

Déplacer un passage

Quand un passage est sélectionné dans une zone de saisie, il est possible de le déplacer.

Dans mes procédures, le déplacement est codé : ▼►▲

Je commence par sélectionner le passage à déplacer;

Je clique sans relâcher le bouton sur la sélection;

Je déplace la souris en gardant le bouton enfoncé pour amener la sélection à l’endroit voulu dans le texte;

Quand la sélection est à sa place, je fige la souris et je relâche le bouton;

(Le texte se réarrange automatiquement).

Copier un passage

La copie consiste à mettre dans le presse-papier, le passage sélectionné.

Je sélectionne le passage à copier;

[Ctrl+ C] l’enregistre dans le presse-papier; il devient disponible pour être collé ailleurs.

(Autre geste analogue à [Ctrl+ C] : dans Menu : ▼ Édition ▼ Copier.)

Coller un passage

Pour que le collage soit possible, il faut que le presse-papier soit chargé avec une copie.

Je pose le point d’insertion à l’endroit où je veux coller le presse-papier;

[Ctrl+ V] insère le contenu du presse-papier à la place du point d’insertion.

(Autre geste analogue à [Ctrl+ V] : dans Menu : ▼ Édition ▼ Coller.).

(Le presse-papier n’est pas déchargé par l’opération).

Couper un passage

Cette opération a un résultat analogue à Déplacer un passage.

Elle s’apparente aussi à un copier suivi d’une suppression.

Je sélectionne le passage à couper;

[Ctrl+ X] enregistre le passage dans le presse-papier et le supprime;

(Autre geste analogue à [Ctrl+ X] : dans Menu : ▼ Édition ▼ Couper.)

Je pose le point d’insertion où je veux poser le passage coupé;

[Ctrl+ V] insère le passage coupé (Le presse-papier n’est pas déchargé par l’opération).

Supprimer  un caractère ou un passge

[Suppr] supprime le caractère qui suit le point d’insertion;

[Retour Arrière] supprime le caractère qui est avant le point d’insertion;

Si un passage est sélectionné, [Suppr] ou [Retour arrière] supprime la sélection.

Remplacer un texte (1) par un nouveau texte (2)

Je commence par sélectionner Texte(1);

Je tape le nouveau texte (2);

(la sélection est supprimée par le premier caractère tapé).

Remplacer un texte (1) par un texte copié ailleurs (2)

Je charge de presse-papier avec le texte (2);

Je sélectionne le texte (1);

[Ctrl+ V] remplace la sélection par le texte (2).

Annuler et rétablir

[Ctrl+ Z] annule la dernière opération (par exemple, la suppression par erreur d’une sélection). Dans certains contexte, les saisies et opérations sont mémorisées dans une pile, ce qui permet de remonter par [Ctrl+ Z] successifs à une situation plus ancienne.

[Ctrl+ Y] dans certains contextes permet d’annuler un [Ctrl+ Z] lancé par erreur. Dans d’autres contextes, c’est la combinaison [Ctrl+ Maj+ Z] qui a le même effet.

 

1.24 Paramétrer sa souris

BPMI – 17/11/2017 – 2

Plan de la fiche

Préalables

Présentation

1. Paramétrer sa souris sous Windows 10

2. Paramétrer sa souris sous MacOs

3. Paramétrer sa souris sous Linux

4. SetPoint de Logitech

Préalables

1.13 Matériel/ Présentations/ Le clavier et la souris

PRT 1.1 Le Cadre/ Conventions

PRT 1.3 Le Cadre/ Les procédures 

Présentation

La souris est l’organe le plus actif dans notre relation à l’ordinateur. De nombreux paramétrages permettent de l’adapter à nos besoins et nos préférences. Le système en permet beaucoup. Les fabricants, avec les drivers, apportent un supplément appréciable.

1. Paramétrer sa souris sous Windows 10

Dans la barre des tâches : ▲ W10 ▼ Paramètres;

<[Paramètres] : ▼ Périphériques;

<[Paramètres] dans la colonne de gauche : ▼ Souris;

Quelques précisions:

Sélectionner le bouton principal ‡ : les gauchers peuvent choisir « Droit »;

Faire tourner la molette ‡ : Plusieurs lignes ou écran par écran (le plus souvent pour les lignes ; le curseur en-dessous permet d’en préciser le nombre;

Faire défiler les fenêtres inactives… ‡ : il faut comprendre : en pointant les icônes des fenêtres dissimulées dans la barre des tâches, je fais apparaître la vignette de la fenêtre. Je conseille d’activer cette fonctionnalité.

Dans ‡ Paramètres associés ‡ : ▼ Options supplémentaires de souris;

<[Propriétés de : souris];

| Boutons | ‡ Configuration des boutons : (double emploi avec le paramétrage précédent ; je ne touche à rien);

Vitesse du double-clic ‡ (le test est à portée de main, j’en profite);

Verrouillage du clic ‡ : (l’explication est claire ; à tester);

| Pointeur | ‡ Modèle ‡ et ‡ Personnaliser ‡ : me permet de choisir le dessin des différents pointeurs;

Activer l’ombre du pointeur: à tester;

| Options du pointeur | Cet onglet défini mon confort d’utilisation;

Mouvement du pointeur ‡ : réglage de la vitesse (la vitesse à choisir sera proportionnelle à mon expérience);

Améliorer la précision du pointeur;

Ancrage

Placer automatiquement le pointeur sur le bouton par défaut…

en clair, quand cette option est cochée, à chaque ouverture de fenêtre, le pointeur sera sur le bouton par défaut. Si rien d’autre n’est à cliquer, ce bouton par défaut n’a donc pas besoin d’être cherché par la souris avant d’être cliqué. C’est plus rapide. Mais ça peut aussi provoquer une validation par erreur facilement. À tester.);

Visibilité ‡ trois  options à tester (Personnellement, je mets une trace à mon pointeur pour mieux le repérer, je masque le pointeur pendant la frappe pour ne pas être gêné, et je repère mon pointeur perdu en appuyant sur la touche [Ctrl].);

| Les autres onglets | sont anecdotiques, sauf le dernier si j’utilise Setpoint avec une souris Logitech.

(Si j’ai fait des modifications, je n’oublie pas de valider) : ▼ ◄ OK ►.

 

 2. Paramétrer sa souris sous MacOs  

3. Paramétrer sa souris sous Linux

Les paramétrages sont réduits au minimum :

Définition du bouton par défaut,

Vitesse du double-clic,

Vitesse du déplacement.

4. SetPoint de Logitech

Je conseille d’installer ce logiciel si vous utilisez un clavier ou une souris Logitech. Il permet quelques paramétrages supplémentaires. Il offre aussi de personnaliser les boutons exotiques. Et enfin, il renseigne sur l’état des piles et leur durée probable.

Une fois installé, le logiciel est accessible de deux manières : à partir du paramétrage système de la souris, dans les Options avancées, le dernier onglet comme onl’a vu ci-dessus, et dans la barre des tâches, dans les notifications : une icône est disponible pour un chargement rapide.

 

 

1.23 Paramétrer son clavier et plus encore

BPMI – 16/11/2017 – 2

Plan de la fiche

Préalables

Présentation

1.Définir son clavier sous Windows 10

Vocabulaire

Procédure de définition du clavier

2.Les caractères bizarres

Voyelles doubles et lettres particulières en majuscules

Sous Windows

Sous MacOs et Linux

Caractères particuliers

Sous Windows, les ALT-Codes

Sous MacOs et Linux

3.Les raccourcis clavier

4. Quelques astuces pratiques

Déverrouiller les majuscules

Quel est le problème ?

Solution

Verrouiller le pavé numérique au démarrage

Changer d’alphabet en cours de frappe 

Informations complémentaires 

Préalables

BPMI 1.13 Présentations/ Le clavier

PRT 1.1 Le Cadre/ Conventions

PRT 1.3 Le Cadre/ Les procédures

Présentation

Le clavier est un organe directement reconnu par le BIOS, c’est-à-dire dès que l’ordinateur est sous tension, et que le clavier soit filaire ou sans fil. Pour autant, il est possible, et parfois nécessaire, de paramétrer ce clavier, un paramétrage qui tient autant du pays que de la langue parlée.

Le clavier montre des limites au niveau des lettres accentuées ou autres bizarrerie de l’alphabet. Mais il peut aussi utiliser des batteries de symboles bien pratiques. Dans ce monde des composition de touches, les raccourcis clavier se montrent extrêmement pratiques. Ils sont incontournables.

Enfin, sous Windows, il est possible de se donner un peu de confort avec des réglages originaux à connaître. Parmi ses réglages, il y a bien sûr, le changement d’alphabet, pour pouvoir passer, à l’intérieur d’un texte, d’un alphabet latin, par exemple, à un alphabet non latin.

1. Définir son clavier sous Windows 10

Windows reconnaît le clavier attaché à l’ordinateur. Mais il peut être nécessaire de modifier ce paramétrage par défaut.

Pour préciser quel clavier j’utilise sous Windows, différent de celui reconnu par défaut, je dois au préalable définir la ou les langues utilisées.

Dans la barre des tâches : ▲ W10 ; ▼ Paramètres; ▼ Heure et langues; <[] (Paramètres/ Heure et langue);

Dans le menu de gauche: ▼ Région et langue;

Précisions de vocabulaire

Avant de poursuivre, je précise quelques notions clés.

Pays ou région : il s’agit d’une zone géographique dans laquelle, il peut être parlée une ou plusieurs langue.

Langue : il s’agit d’un ensemble de mots, des règles de grammaire, d’usages (sens de l’écriture par exemple, de gauche à droite – LTR, ou inversement comme en arabe – RTL). À une langue peut être associé la correction orthographique sur plusieurs niveaux : 1. l’orthographe et l’accord en nombre, 2. Les autres accords et la conjugaison.

Alphabet : ensemble des signes composant les mots d’une langue (caractères). Il s’agit des lettres et des chiffres, mais aussi des accents, esprits en grecs, iotas, etc. qui se collent aux caractères soit en permanence (nos lettres accentuées, par exemple) soit dans certaines circonstances.

Clavier : dispositif physique sensé reproduire pour un alphabet l’ensemble des caractères avec toutes leurs combinaisons. On parle aussi de clavier logique : un clavier logique donne la liste de toutes les combinaisons (touches ordinaires associées avec une ou plusieurs des touches de composition [Maj], [Alt], [Alt Gr], et parfois [Ctrl]).

Il existe un standard d’abréviation qui indique le pays et la langue. Par exemple, pour le français de France : FR-fr. Les majuscules indiquent le pays ou la région, les minuscules indiquent la langue.

Procédure de définition d’un clavier

Pour définir un clavier, je dois donc :

Préciser mon pays ou ma région,

Préciser ma langue dans ce pays,

Choisir un clavier si plusieurs existent pour le pays et la langue.

 

Au niveau de la langue, je suis amené à préciser quelle méthode de correction orthographique je souhaite (en France, on a changé l’orthographe en 1990, sous prétexte de simplification – l’Académie a réagi en affirmant que l’ancienne et la nouvelle orthographe étaient acceptables…). Windows propose aussi de choisir si on utilise les majuscules accentuées : c’est une obligation en bon français.

2. Les caractères bizarres

Je regroupe sous ce titre deux types de caractères : les majuscules accentuées, les voyelles doubles, minuscules ou majuscules en français ; et les caractères graphiques comme ceux que j’utilise dans mes procédures : ▼ ♪ ‡ etc.

Voyelles doubles et lettres particulières en majuscules

Sous Windows

Windows autorise avec les claviers français, les lettres accentuées minuscules en une frappe simple : é è à ç ù mais n’a pas d’équivalent pour leur majuscule (É, È, À, Ç), ni pour les voyelles doubles, minuscules ou majuscules (æ, œ, Æ, Œ).

Les lettres accentuées avec ^ ou ¨ font leur minuscule dans une combinaison simple. Avec l’accent circonflexe (^) : {^}]{o} = ô. Avec le tréma : [Maj]{¨}{u} = ü. Mais ces combinaisons ne fonctionnent pas correctement (uniquement en minuscule pour l’accent circonflexe, et en majuscule pour le tréma).

La solution est dans les Alt-codes. Voir plus bas.

Sous MacOs ou Linux

Les lettres majuscules accentuées s’obtiennent avec la séquence suivante, pour È par exemple : [Verr Maj]{è}[Verr Maj]. C’est valable pour celles indiquées plus haut : é, è, à et ç.

Les lettres majuscules accentuées avec un accent circonflexe ou un tréma s’obtiennent avec la séquence suivant, pour ë par exemple : [Maj]{¨}{e} ; le Ë s’obtient avec : [Maj]{¨}[Maj]{E}.

Les voyelles doubles s’obtiennent, pour œ par exemple, avec : [Alt Gr+{o}]. Il suffit de taper en combinaison avec [Alt Gr] la première des deux voyelles. Ça fonctionne aussi en majuscules : pour obtenir Æ par exemple : [Maj+ AltGr+ {A}].

Caractères particuliers

Il existe des polices exotiques qui permettent de disposer de tous les symboles (mêmes les dominos, les dés ou les cartes à jouer). Par exemple : Webdigs ; mais il y en a d’autres.

Sous Windows : les Alt-codes

Les Alt-codes permettent plus de 200 combinaisons, parmi lesquelles toutes les accentuations, minuscules ou majuscules. Comme leur nom l’indique, les caractères sont obtenus avec une séquence simple : [Alt+ NNNN-] ; il s’agit de la touche [Alt] et non de la touche [Alt Gr] ; « NNNN » représente 1 à 4 chiffres tapés au clavier numérique, physique ou logique.

Exemple : [Alt+ 3] = ♥ ; [Alt+ 0140] = Œ (dans ce cas, il faut bien taper les 4 chiffres, y compris le premier zéro).

Si les chiffres sont tapés dans la rangée du haut du clavier alphabétique, ça ne marche pas.

Les portables qui n’ont pas de clavier numérique, disposent souvent d’un clavier numérique logique dans la partie droite du clavier alphabétique. Les chiffres sont dessinés en bleu ou en marron sur les touches, et on les obtient en combinaison avec une touche de composition (souvent Fn) de la même couleur. Les portables qui ne disposent pas de ce clavier logique ne peuvent obtenir des Alt-codes.

Le tableau des Alt-codes est disponible ici.

Sous MacOs ou Linux

Notez que les caractères accentués sont facilement résolu.

L’aide interne, très accessible, donne une solution équivalente aux ALT-Codes, non limitée à 250 caractères environ. Il existe cependant des polices exotiques qui permettent de disposer de tous les symboles (mêmes les dominos, les dés ou les cartes à jouer). La solution est de ce côté.

3. Les raccourcis clavier

Un raccourci clavier est une combinaison de touche qui a le même effet que d’actionner un menu. Il existe des raccourcis clavier propres au système, et d’autres propres aux applications.

Je vous engage vivement à apprendre le maximum de raccourcis clavier. Ils sont plus rapides à activer. Ils évitent de se tromper de ligne dans un menu.

Windows est resté longtemps discret sur ses raccourcis. Aujourd’hui, ils sont facilement accessibles ici.

Sous MacOs, ils sont accessibles sans avoir besoin d’être connecté : .

Sous Linux, un appui prolongé sur la touche Super affiche les principaux raccourcis utiles. L’aide (à partir de l’icône Paramètres de ligne de titre) permet d’accéder à une documentation plus détaillée.

Dans une application comme LibreOffice, les raccourcis claviers sont totalement paramétrables. Les plus utiles sont déjà paramétrés. La plupart du temps, quand un choix de menu est accessible par raccourci clavier, la combinaison est affichée en bout de ligne. C’est certainement le meilleur moyen pour les découvrir et en faire l’apprentissage.

N’hésitez pas à paramétrer vos propres raccourcis clavier. Sauvegardez-les pour les retrouver après avoir prêté votre clavier. La sagesse vous recommande de ne pas modifier les raccourcis les plus courants, ni de mettre en raccourci une séquence qui viendrait en conflit avec une saisie ou une commande déjà existante.

4. Quelques astuces pratiques

Déverrouiller les majuscules avec [Maj] eu lieu de [Verr Maj]

Quel est le problème ?

Sur les machines à écrire antiques, pour taper une majuscule, il fallait appuyer sur une touche [Maj], à gauche du clavier, et sans la lâcher, appuyer sur les touches qu’on voulait en majuscules. Quand la séquence était terminée, on relâchait la touche [Maj].

Pour faciliter la dactylographie,  plus tard, la touche [Maj] a été doublée avec une commande de blocage, sur le même axe : un cliquet tenait la touche [Maj] enfoncée ; un nouvel appui sur la touche [Maj] libérait à la fois le cliquet et la touche [Maj]. Un fonctionnement d’autant plus satisfaisant qu’il était très simple. Premier acte.

Les informaticiens, face aux claviers des micro-ordinateurs, qui n’étaient pas dactylo, ont du inventer un système pour remplacer le cliquet. Ils ont imaginé une touche en bascule [Verr Maj] : un coup pour basculer en majuscule, un coup pour revenir en minuscules. Logiquement, c’est bon. Sauf que pour une dactylo, c’était complètement différent des gestes antiques. Pire, cette touche [Verr Maj] était source de confusion. Si la dactylo avait oublié que les majuscules étaient verrouillées, un appui sur [Verr Maj] pour les verrouiller, en fait, les déverrouillait. Elle obtenait l’effet inverse. Même problème dans l’autre sens. Les forums sont pleins de crises de nerfs à propos de cette touche [Verr Maj].

Microsoft a caché quelque part un paramétrage confidentiel pour permettre d’avoir l’effet antique : on verrouille avec [Verr Maj], on déverrouille avec [Maj], comme sur les vieilles machines à écrire. En cas d’oubli, plus de problème. Le rêve !

Paramétrage

Sous Windows 10 :

Dans la barre des tâches: ▲ W10 ; ▼ Paramètres ; ▼ Heure et langue ;

Dans le menu de gauche: ▼ Région et langue; ‡ Paramètres associés ‡ ▼ Paramètres de date, heure et régionaux supplémentaires;

<[Horloge, langue et région];

Dans : ‡ Langue ‡ ▼ Modifier les méthodes d’entrée;

<[Langue]; Dans le menu de gauche: ▼ Paramètres avancés;

<[Paramètres avancés]; Dans ‡ Changer les méthodes d’entrée ‡ : ▼ Modifier les touche d’accès rapide à la barre de langue;

<[Service de texte et de langue] | Paramètres de touches avancés | ‡ Pour déverrouiller les majuscules

⨀ (Appuyer sur la touche [Verr. Maj]) – Appuyer sur la touche MAJ;

(Je n’oublie pas de valider : ) ▼ ◄ OK ►.

Précision : ce paramétrage est rémanent. Il n’est pas effacé quand l’ordinateur est arrêté !

Sous Windows 7 :

Dans la barre des tâches: ▲ W; <[Démarrer];
Panneau de configurationRégion et langue; <[Région et langue] | Claviers et langues |

Dans ‡ Claviers et autres langues d’entrée ‡ : ▼ ◄ Modifier les claviers… ►;

<[Services de texte et de langues] | Paramètres de touches avancés |;

Dans ‡ Pour déverrouiller les majuscules ‡ :
⨀ (Appuyer sur la touche [Verr. Maj])- Appuyer sur la touche [Maj] } ;
▼ ◄ OK ►.

Sous MacOs ou Linux, à ma connaissance, ce paramétrage est inexistant.

Verrouiller le clavier numérique au démarrage

Voilà une autre bizarrerie de Microsoft. Les heureux détenteurs d’un clavier avec pavé numérique doivent normalement activer le verrouillage numérique de ce clavier pour s’en servir. Sans verrouillage, le clavier se comporte comme un pavé directionnel comme aux premiers temps où les deux pavés d’en faisaient, physiquement, qu’un seul. Du reste les touches du pavé numériques portent non seulement les chiffres, mais aussi les flèches ou fonctions directionnelles. Ces directions sont opérationnelles quand, avec un clavier verrouillé, je tape mes touches avec [Maj].

Certains BIOS permettent de verrouiller le pavé numérique ; mais Microsoft ignore ce paramétrage.

Sous Windows 10

L’opération est délicate, et elle est réservée aux costumiers. N’hésitez pas à demander de l’aide si vos compétences risquent de détruire votre système à cette occasion.

1. Dans la barre des tâches : ▲ W10 ▼ Rechercher;

♪ [Taper ici pour rechercher] : {Regedit} ;

Dans la liste : ▼ Regedit, exécuter la commande;

<[Éditeur du registre]; ▼▼ HKEY_USERS; ▼▼ DEFAULT; ▼▼ Control Panel;

▼ Keyboard;

Dans le pavé de droite : ▼▼ InitialKeyboardIndicators;

<[Modification de la chaîne]; Dans ‡ Données de la valeur ‡: ♪ {2};

▼ ◄ OK ►; >[Modification de la chaîne];

De nouveau dans la liste de gauche :

▼▼ HKEY_CURRENT_USER; ▼▼ Control Panel; ▼ Keyboard;

Dans le pavé de droite : ▼▼ InitialKeyboardIndicators;

<[Modification de la chaîne] Dans ‡ Données de la valeur ‡: ♪ {2};

▼ ◄ OK ►; >[Modification de la chaîne];

Je ferme la fenêtre Éditeur du registre;

2. Dans la barre des tâches : ▲ W10 ▼ Options d’alimentation;

<[Paramètres] Dans la colonne de gauche : ▼ Alimentation et mise en veille;

Dans ‡ Paramètres associés ‡ : ▼ Paramètres d’alimentation supplémentaires;

<[Options d’alimentation] dans la colonne de gauche : ▼ Choisir l’action des boutons d’alimentation;

<[Paramètres système] Dans ‡ Définir l’action des boutons d’alimentation… : ▼ Modifier les paramètres actuellement disponibles; (la fenêtre reste la même, mais sans ce clic, les données ci-après ne sont pas accessibles – on est en pleine paranoïa…);

Dans ‡ Paramètres d’arrêt ‡ :

Activer le démarrage rapide (profitez du moment pour contempler la stupidité de la phrase explicative…);

▼ ◄ Enregistrer les modifications ►; <[] (je reviens à [Options d’alimentation]);

Dans la partie droite, ‡ Modes favoris ‡ :

Utilisation normale – (Économie d’énergie);

3. J’arrête l’ordinateur (et non pas Redémarrer); je remets l’ordinateur sous tension; et je constate que mon pavé numérique est verrouillé au démarrage.

(Merci de votre attention).

Changer d’alphabet en cours de frappe

Pour éclairer mon propos, je considère que j’ai paramétré deux langues, français et grec, avec leur clavier respectif. Le français est ma langue par défaut. Comment faire pour insérer dans mon texte, un passage en grec ?

C’est extrêmement simple, mais la solution peut se jouer à plusieurs niveaux.

Premier niveau: choix de la langue et du clavier associé :

Dans la barre des tâches, dans la zone des notifications à droite ou en bas, la langue utilisée est indiquée avec ses initiales, par exemple FRA pour français : ▼ sur ces lettres; (un menu s’affiche avec les langues déclarées)

▼ sur la langue voulue;

(à partir de maintenant, mon clavier réagit comme le clavier de la langue sélectionnée; je ferai le même geste pour revenir à la langue précédente).

Le problème à ce stade, c’est d’avoir en tête le clavier de la langue. Par exemple, avec le clavier grec, si je tape sur la touche « , » (virgule), j’obtiens μ, la lettre M en grec. Car le clavier grec, en plus de ses caractères non-latins, est basé sur les claviers QWERTY.

Deuxième niveau : l’idéal serait d’avoir l’image du clavier.

Sous Windows 10, c’est facile :

Dans la barre des tâches: ▲ W10 ▼ Paramètres ; <[Paramètres] ▼ Options d’ergonomie;

Dans le menu de gauche: ▼ Clavier; ‡ Clavier visuel ‡ : Activer;

<[Clavier visuel]; (Cette fenêtre peut être dissimulée dans la barre des tâches ; elle y restera tant que le paramétrage ne sera pas modifié ; pour voir le clavier, il me suffit de cliquer sur l’icône dans la barre des tâches).

Enfin, troisième niveau : associer une police spécifique à la langue :

Le clavier associé à la langue est un clavier Microsoft avec une police de caractère de Microsoft. On peu, à juste raison, souhaiter appliquer une police personnelle à la langue. C’est tout-à-fait possible, en dehors des dialogues système. Par exemple, en traitement de texte, j’utilise un style dans lequel je définis la police de mon choix.

Informations complémentaires

Liens

Tableau des ALT-codes

2.12 Régler l’écran

BPMI – 12/01/2018 – 3

Logiciels et version

Je me base pour décrire l’écran sur mon écran personnel, un ASUS VW191S avec Windows 10.

 

Préalables

1.12 Présentation de l’écran

Présentation

Je peux régler mon écran sur deux niveaux : avec les boutons accessibles sur la face avant ou sous le cadre, et dans les paramètres systèmes.

1. Réglages en dur

Ces réglages sont présentés à la fiche 1.12 indiquée en préalables.

Un écran possède un interrupteur de mise en route/arrêt qui fonctionne comme un bouton poussoir. Si votre écran ne marche pas, commencez donc par vérifier s’il est sous tension. Généralement, une diode lumineuse discrète l’indique.

Il existe 4 autres boutons de paramétrage en dur. Voici leur logique : cela vous permettra de vous adapter à votre modèle.

Le bouton A appelle le menu de paramétrage. Il permet d’en sortir.

Les boutons B et C permettent de se déplacer dans les menus (vers la droite ou la gauche, vers le haut ou vers le bas)

Le bouton D permet de valider un choix sélectionné.

À vous de repérer sur votre écran quelles touches correspondent aux boutons A, B, C et D.

Pour faire votre réglage en dur, veillez à être dans les meilleurs dispositions d’éclairage ambiant. Si l’éclairage extérieur est trop fort, fermez vos volets ou vos rideaux aux 3/4. Dans la pièce, allumer les lampes qui le sont ordinairement quand vous utilisez votre ordinateur en dehors de l’ensoleillement extérieur.

Quand vous modifiez un réglage, l’écran réagit. Il est donc important d’avoir un affichage qui vous permet de détecter les nuances. Si vous avez mis une belle photo professionnelle en fond d’écran, ce sera parfait. Sinon, n’hésitez pas à ouvrir vos applications préférées, chargez les fenêtres, et passez d’une fenêtre à l’autre pour voir l’effet produit.

Notez les choix retenus. Revenez-y quelques jours plus tard, le temps de vous accoutumer aux réglages faits. Puis, quand vous tiendrez le bon réglage, notez-le et conservez-le.

2. Réglages système

Sous Windows 10

L’écran et plus généralement le look de votre ordinateur à l’écran, se paramètre sous W10 sur 2 niveaux appelés Paramètres d’affichage et  Personnalisation.

Paramètres d’affichage

(Le bureau est visible, au moins partiellement);

N’importe où sur le bureau, en dehors des icônes : ▲;

Paramètres d’affichage : <[] (Paramètres) ‡ Affichage ‡;

Cette fenêtre permet de régler la couleur pour une utilisation nocturne, la taille du texte (par défaut = 100%), la résolution (normalement mise par défaut au mieux), l’orientation. Elle permet aussi de détecter des anciens écrans qui ne seraient pas plug and play, c’est-à-dire détectés automatiquement quand sous tension, ils sont connectés à l’ordinateur.

Sauf cas particulier, il n’y a rien à modifier ici.

Personnalisation

Deux façons d’afficher la fenêtre de paramétrage Personnalisation :

 > comme ci-dessus :

N’importe où sur le bureau, en dehors des icônes : ▲;

Paramètres d’affichage : <[] (Personnalisation) ‡ Arrière-plan ‡;

 > à partir de la barre des tâches :

Dans la barre des tâches, à gauche: ▲ W10;

▼ Paramètres; <[](Paramètres);

Personnalisation; <[](Personnalisation);

Plusieurs choix intéressants s’offrent à vous.

L’arrière-plan

Vous pouvez mettre en fond d’écran, appelé ici Arrière-plan, une photo ou un diaporama ; vous pouvez aussi afficher un écran vide en choisissant la couleur.

Pour la photo, vous la choisissez dans son dossier.

Pour le diaporama, il vous faut, au préalable enregistrer les photos que vous voulez voir défiler dans le diaporama, dans un dossier spécifique. Vous aurez ensuite, dans ce paramétrage, à sélectionner les photos que vous voulez afficher, l’ordre de défilement, le temps de pause. Rien de bien compliqué.

Pour les photos, vous choisissez si la photo doit occuper tout l’écran, être modifiée pour ce faire, centrée, en vignette. Essayez chaque possibilité pour choisir celle qui vous convient.

Je vous conseille, pour les diaporamas, de modifier la dimension de vos images de telle sorte qu’elles collent aux dimensions de l’écran (par exemple, dans mon cas : 1440×900) ; mais travaillez sur des copies pour conserver l’original et l’adapter aux nouvelles dimensions quand vous changerez d’écran.

Couleurs

Cette section vous permet de colorier les barre de titre des fenêtres et l’accentuation des icônes : quand une icône est sélectionnée, elle prend cette couleur d’accentuation. Vous pouvez choisir un coloriage qui dépende du fond d’écran : avec un diaporama, votre coloriage changera avec chaque photo. Ou bien, vous pouvez choisir une couleur fixe.

Écran de verrouillage

Vous définissez ici le fond d’écran quand votre ordinateur attend un login et le mot de passe. Cette situation n’existe pas si vous êtes le seul utilisateur déclaré et si vous n’avez pas protégé l’accès avec un mot de passe (situation déconseillée, voir ici : 4.3 Sécuriser l’accès au système).

Thèmes

Un thème est une charte graphique. L’intérêt de cette fenêtre est de présenter votre thème actuel en détail.

Accueil

Permet de paramétrer le contenu du fond d’écran. À tester selon ses envies et ses besoins.

Barre des tâches

Permet de paramétrer la position, le contenu et l’apparence de la barre des tâches. La barre des tâches est un outil essentiel, utilisé en permanence. Il est important de soigner sa présentation.

La zone de notification est la partie droite (ou basse) de la barre des tâches. Elle comprend des icônes particulières, sensibles aux deux boutons pour certaines relatives à des fonctions système.

Sous MacOs ou Linux/Ubuntu

Les paramétrages sont plus spartiates. ils sont accessibles dans la fenêtre Paramètres/ Affichage et Paramètres/ Énergie.

Informations complémentaires

Liens

4.3 Sécuriser l’accès au système

2.11 Démarrer et arrêter son ordinateur

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan

1.Mettre en route son ordinateur

Précautions indispensables

Le lancement

Souvenirs, souvenirs

À retenir

2. Premiers secours lors d’un lancement défectueux

Refaire un essai

Sortir d’un blocage en cours de boot

Démarrage sans échec

Bonnes pratiques de prévention

3. Arrêter son ordinateur

Précautions préalables

Forcer l’arrêt à bon escient

Nettoyer les conséquences d’un arrêt forcé

4. Cas particuliers

Mise en veille

Quand l’ordinateur s’arrête tout seul

Redémarrer sans modération

Reprendre une sauvegarde système

Mettre son ordinateur au rebut

Présentation

Les tablettes fonctionnant sur batterie peuvent être démarrés et arrêtés aussi simplement qu’un téléphone portable. En revanche, les ordinateurs, fixes ou portables, sont plus délicats.

1. Mettre en route son ordinateur

Précautions indispensables

Voici quelques précautions qui peuvent vous servir aussi de liste de contrôle, de temps à autre ou en cas de panne au démarrage.

Y a-t-il du courant dans le logement ? Sinon, est-ce le disjoncteur qui a sauté ou une panne de secteur ?

La prise sur laquelle est branchée l’ordinateur, a-t-elle du jus ? Y brancher une lampe qui fonctionne permet de le vérifier tout de suite.

Le cordon d’alimentation est-il bien enfoncé, dans la prise murale ou dans la tour ? Parfois, un coup d’aspirateur maladroit…

L’écran est-il bien connecté, pour l’alimentation électrique et pour le câble VGA ou autre ?

L’écran est-il allumé ? Normalement, un voyant discret le prouve.

Si le clavier et la souris sont sans fil, ils peuvent être munis d’un interrupteur Marche/Arrêt. Sont-ils sur Marche ?

J’ai parfois ce genre de panne après le passage des petits-enfants dans la maison, avec ensuite des SMS s’inquiétant de mon activité…

 

Plus sérieusement, si vous déplacez votre ordinateur pour vous en servir :

  • l’unité centrale est-elle posée à l’abri des chocs ?
  • Est-elle stable ?
  • Les bouches d’aération ont-elles suffisamment d’espace autour (au moins 10 cm) ?

Par exemple, ne laissez jamais un ordinateur portable en fonctionnement sur une couette ou un coussin moelleux. Ses bouches d’aération seront obstruées et il vieillira très vite.

 

Tous les systèmes électroniques sont sensibles aux variations brusques de température, comme aux phénomènes de condensation qui les accompagnent. Quand un matériel a séjourné dans le froid, il est impératif de le laisser prendre la température ambiante avant de le mettre en route. En hiver, après une livraison, sortez-le du carton et attendez trois ou quatre heures. Évitez de voyager avec votre portable dans le coffre en hiver ; vous devrez attendre qu’il se réchauffe pour l’allumer ensuite. Sinon, vous risquez des ratés au démarrage. Un matériel auquel on évite les sautes de températures vivra plus longtemps.

Le lancement

Le lancement commence quand on appuie sur le bouton qui met l’ordinateur sous tension. C’est tout simple. Mais peu savent ce qui se passe alors. Visite guidée.

 

1.À la mise sous tension, un système électronique autonome déroule un tout petit programme enregistré dans une mémoire qui garde ses informations quand le courant est coupé. Cette mémoire est sur la carte-mère. Elle fait partie du matériel. On l’appelle le BIOS. Sa mise à jour est possible, mais exceptionnelle (on dit flasher le BIOS) ; c’est du domaine des spécialistes car c’est très risqué. Le BIOS est paramétrable, mais c’est un domaine réservés aux techniciens.

On rentre dans le BIOS pour modifier les paramétrages avec la ou les touches indiqués quand l’écran s’allume au démarrage. Pour modifier ou forcer un dual-boot, ou pour changer le support de boot. Beaucoup plus rarement pour modifier les paramètres du constructeur.

2.Ce BIOS lance un programme qui lui est attaché et qu’on appelle le programme de boot. C’est une abréviation de bootstrapping qui signifie se soulever de terre en tirant sur ses lacets, en référence à la légende du baron de Münchhausen qui s’évada avec son cheval de son château assiégé en se tirant par les cheveux – un film en a été tiré il y a quelques années.

Le BIOS connaît la structure du disque dur (ou ce qui en tient lieu). Sur le disque, il y a un secteur (en général, le premier) utilisé pour le démarrage. Il contient l’amorce du système d’exploitation (OS en abrégé anglais). Le boot va chercher ce bout d’OS et le met en mémoire pour qu’il s’exécute.

Retenez au passage que tout programme pour être actif doit être chargé dans la mémoire de l’ordinateur.

En mémoire, l’OS prend la main. Fin de la deuxième étape. Ce système d’exploitation peut s’appeler Windows, MacOs ou Linux. Nous arrivons en terrain connu.

3.Le système d’exploitation est un programme monstre. L’amorce installée commence par faire l’inventaire pour connecter tout ce qui est autour : l’écran, le clavier, la souris, le disque dur, le réseau, l’imprimante, etc. Si le système est protégé, l’OS lance un premier dialogue avec l’utilisateur pour qu’il saisisse son login et son mot de passe qu’il vérifie avant de continuer. Puis l’OS charge certains programmes permanents en mémoire, pour la sécurité comme l’anti-virus, ou pour la gestion du disque comme l’explorateur.

Mais basiquement, l’OS attend en permanence que l’utilisateur lui envoie un ordre, en cliquant sur un programme ou parfois en envoyant une commande à partir du clavier.

Jusqu’à ce que l’utilisateur lui demande de s’arrêter. Mais n’anticipons pas.

Souvenirs, souvenirs

Les premiers micro-ordinateurs (je ne vous parle pas des gros systèmes !) n’avaient pas de souris, ni d’icône car l’écran était un écran qui n’affichait que des lignes de caractères, comme les télétypes. Quand l’OS était chargé, il affichait à l’écran : Ready (prêt en français) indiquant par là qu’il attendait une commande. On appelait cette ligne « l’invite », sous-entendu « à taper une commande ». L’utilisateur tapait sa commande, comme « Exec toto » et l’OS allait chercher le programme Toto sur le disque, le chargeait en mémoire et l’exécutait. Quand le programme était fini et que l’OS avait nettoyé mémoire et registres, Ready s’affichait à nouveau. À cette époque, les micro-ordinateurs ne faisaient qu’une chose à la fois…

À retenir

Quand on démarre un ordinateur, il y a un temps pour le démarrage puis un temps de fonctionnement ordinaire.

Pendant le démarrage, l’ordinateur fait un gros travail de chargement et de contrôle. L’écran peut être affiché très vite, le clavier et la souris sont disponibles. Mais la priorité de l’ordinateur est de terminer son chargement. Vous pouvez lancer une ou plusieurs applications. Mais sachez qu’elles risquent d’être très lentes tant que le chargement n’est pas terminé. Patience.

Ensuite, l’ordinateur prend sa vitesse de croisière.

Mais si vous lancez plusieurs applications « lourdes », l’ordinateur risque de patiner, comme une voiture trop chargée dans une côte un peu raide. Sachez aussi que la mémoire physique est limitée ; quand une application a besoin de mémoire, elle vide la mémoire utilisée par d’autres sur le disque (on appelle ce processus, le swap). Quand un des autres reprend la main, le swap fonctionne dans l’autre sens. Ces transferts entre mémoire et disque ralentissent beaucoup l’ordinateur.

2. Premiers secours lors d’un lancement défectueux

Si le démarrage ne se passe pas bien, et avant d’aller porter la machine chez le revendeur, vous devez essayer quelques premiers secours.

Refaire un essai

Refaire un essai de démarrage est la première solution. Vous devez arrêter l’ordinateur en force (voir plus bas). L’idéal, pour mettre toutes les chances de votre côté, est de débrancher ensuite l’alimentation électrique pendant quelques minutes (sur les fixes, des condensateurs peuvent être présents pour accumuler l’électricité et éviter les micro-coupures ; en attendant quelques minutes, vous permettez aux condensateurs de se vider, évitant ainsi de polluer un nouveau démarrage).

Ensuite, vous relancez l’ordinateur. Si ça marche, la prudence me permet de vous conseiller d’arrêter immédiatement l’ordinateur et de le redémarrer. Cela termine de nettoyer les traces de l’arrêt en force.

Si le lancement défectueux est un incident qui se répète, ne tardez pas à aller voir un technicien. Vous risquez de perdre rapidement votre disque et ses informations.

Blocage en cours de boot

Vous avez mis l’ordinateur sous tension et l’écran, après l’affichage furtif du départ reste vide ; le disque s’est arrêté. Il y a quelque chose qui bloque au moment où le système d’exploitation est chargé sur le disque dur (phase 2). Que faire ?

Problème de BIOS

Le BIOS peut être momentanément paramétré pour booter sur un support externe (DVD, clé USB ou un disque dur externe). Si le dispositif n’est pas en place, ou s’il n’est pas conforme à un support de boot, le boot ne peut pas démarrer. Vous devez revenir dans le BIOS pour modifier le paramétrage.

Driver bloquant

Pendant que l’ordinateur fait l’inventaire de son environnement, il charge des petits programmes appelés drivers indispensables pour des appareils disposant de fonctionnalités avancées (imprimantes, scanners, certains disques externes, etc.). Un driver mal configuré ou obsolète après une mise à jour du système peut bloquer le chargement pendant la phase 2. Si après 5 minutes, il ne se passe rien, il faut forcer l’arrêt (voir plus bas), déconnecter les périphériques non indispensables y compris le réseau (en gardant connectés seulement l’écran, le clavier et la souris) et redémarrer.

Ce redémarrage n’est plus totalement automatique, le système demandant s’il faut réparer l’arrêt en force. Répondez Oui, et avancez. Normalement, tout rentre dans l’ordre.

Il vous restera à mettre vos drivers à jour… à moins que le système ne l’ait fait de lui-même pendant la réparation.

Démarrage sans échec

Si au redémarrage, Windows vous propose de « démarrer sans échec », répondez oui et suivez les instructions sans vous inquiéter de la présentation bizarre de l’écran ni de la lenteur de l’ordinateur. Quand vous serez en phase 3, redémarrez l’ordinateur. Tout sera rentré dans l’ordre.

Bonnes pratiques de prévention

Nous aborderons les détails de ces bonnes pratiques plus loin. Je n’en donne ici qu’un aperçu.

C’est souvent au démarrage qu’une infestation du système par un virus se manifeste. La meilleure prévention est donc d’avoir un anti-virus, à jour, et en service.

Il se peut aussi que, pour de multiples raisons, le système d’exploitation, ou une de ses strates, soit corrompu. Pour éviter ces corruptions, je ne saurais trop vous conseiller de tenir votre système à jour en étant abonné aux mises à jour automatiques. Ceci est valable pour tous les systèmes d’exploitation.

La pratique d’internet, même intensif, ne justifie pas d’être connecté en permanence à la Toile. Il faut avoir le réflexe de se déconnecter pour éviter des intrusions qui sans viser nécessairement le vol de données, peuvent se solder par une infestation et la perte de son système.

Et comme on n’est jamais à l’abri d’un accident, il est impératif de disposer de sauvegardes.

3. Arrêter son ordinateur

Il faut arrêter son ordinateur en respectant la procédure du constructeur et du système d’exploitation. C’est le seul moyen de préserver le système d’une corruption qui pourrait aller jusqu’à la paralysie totale.

Arrêter un ordinateur consiste à lancer un programme particulier ; de même qu’on lance le programme traitement de texte pour faire du traitement de texte, de même on lance le programme Arrêter pour arrêter l’ordinateur. Cette procédure d’arrêt s’appelle le shutdown (fermeture, baisser le rideau d’une boutique).

Pratiquement sous Windows, il faut appeler cette fonctionnalité en cliquant sur l’icône Windows en début de la barre des tâches, et dans la fenêtre qui s’affiche, cliquer sur Arrêter. La procédure se termine par la mise hors tension automatique. Sous MacOs, la procédure est analogue, dans le menu Pomme, et sous Linux, dans le menu Paramètres.

Dans le menu où se situe la ligne Arrêter, on trouve aussi une ligne Redémarrer. Il est possible aussi, de fermer le menu sans rien faire pour continuer à travailler.

Précautions préalables

Il est fortement conseillé de fermer toutes les applications ouvertes avant de lancer le shutdown. Car, ce faisant, on est sûr que tous les travaux en cours seront sauvegardés. Normalement le shutdown vérifie et propose de fermer les applications ouvertes. Mais ça peut ne pas marcher à tous les coups, surtout pour des applications un peu exotiques.

Forcer l’arrêt à bon escient

Si le shutdown ne marche pas, il faut forcer l’arrêt.

Sur un poste fixe, sans batterie, il suffit de couper l’alimentation électrique. C’est ce qui se passe en cas de coupure de courant sur le secteur.

Sur un portable, il faut le débrancher du chargeur et retirer la batterie.

Plus simplement, et moins brutalement, on peut forcer l’arrêt et tenant le bouton de mise sous tension appuyé pendant plusieurs secondes. Suivant les systèmes, l’arrêt est brutal ou bien un dialogue s’engage pour confirmer, avec ou sans redémarrage.

 

Dans tous les cas, un arrêt forcé laisse le système dans un état instable, source de problèmes.

Au redémarrage, le système peut signaler que l’arrêt précédent a été forcé et proposer de récupérer l’environnement : il faut accepter. Mieux, une fois ce démarrage de sauvetage terminé, je préconise de redémarrer l’ordinateur. En effet, il peut rester des fichiers temporaires en attente de nettoyage lors du prochain redémarrage. Cela n’est pas grave ; sauf si un nouvel arrêt forcé intervient. Dans ce cas, il pourrait y avoir un réel problème. En redémarrant immédiatement l’ordinateur, on se met à l’abri de ce souci.

Nettoyer les conséquences d’un arrêt forcé

Certaines applications gèrent la mise à jour d’un documents de telle façon que le document reste verrouillé s’il n’est pas sauvegardé ou fermé correctement. Il est alors impossible de l’ouvrir à nouveau, ou de le modifier. C’est bien pratique si le document est accessible par plusieurs personnes : une seule a la main pour le modifier.

Mais en cas d’un arrêt forcé, le fichier ouvert n’a pas eu le temps d’être déverrouillé. Il n’est plus accessible.

Par exemple, LibreOffice crée temporairement pour chaque fichier (document, tableau, etc.) en cours de modification, un marqueur dans le même dossier que ce fichier, dont le nom commence par « .~lock. » suivi du nom du fichier. Ce marqueur est effacé quand le fichier est sauvegardé ou fermé sans sauvegarde. En cas d’arrêt forcé, ce marqueur reste présent sur le disque, indiquant par là que le fichier correspondant est verrouillé. Suivant les cas, quand le système cherche à ouvrir ce fichier verrouillé, soit il y a refus, soit le fichier n’est ouvert qu’en lecture, rendant sa modification impossible.

La solution consiste alors à effacer manuellement ces marqueurs pour que les fichiers correspondants soient déverrouillés et redeviennent exploitables normalement. Ils se suppriment comme n’importe quel autre fichier.

De toutes façons, après un arrêt forcé il est judicieux de faire un nettoyage des registres avec un utilitaire comme Ccleaner. Dans le même temps, on pourra aussi nettoyer tous les fichiers temporaires. Mais Ccleaner ne fait pas le nettoyage des marqueurs évoqués ci-dessus, qui doivent être supprimés individuellement et manuellement.

4. Cas particuliers

Mise en veille

Indispensable sur les portables pour des soucis d’économie de batterie, la mise en veille est une fonctionnalité intéressante, mais qu’il faut savoir gérer astucieusement. Pendant longtemps, la mise en veille provoquait des problèmes délicats avec certaines applications quand des documents étaient ouverts au moment de la mise en veille.

De quoi s’agit-il ? Initialement, la mise en veille simulait l’arrêt de certains composants (l’écran, le disque dur) en organisant le réveil à la demande de l’utilisateur. De ce fait, la mise en veille est associée de très près aux procédures d’économie d’énergie. Elle se paramètre dans les mêmes endroits.

Il est bon de programmer l’extinction de l’écran au bout d’une certain période d’inutilisation. C’est bon pour les économies d’énergie et pour la longévité de l’écran. Cette durée de latence avant extinction dépend de votre manière d’utiliser l’ordinateur. Il faut savoir aussi que le réveil de l’écran est immédiat à la moindre sollicitation de la souris ou à la frappe de n’importe quelle touche au clavier.

La mise en veille peut concerner aussi le disque dur. C’est un organe qui s’use à l’usage, moins que l’écran cependant, et qui consomme aussi un peu d’énergie électrique. Il faut savoir que plusieurs travaux se font automatiquement quand l’ordinateur n’est pas utilisé (indexation, défragmentation programmée, etc.) ; il n’est donc pas judicieux de programmer la mise en veille du disque dur avec les mêmes paramètres que pour l’écran. Le réveil prend une seconde de plus que l’écran.

Que ce soit au réveil de l’écran ou du disque dur, il est possible d’associer à la procédure de réveil, la saisie du mot de passe pour éviter qu’un visiteur ait accès à votre système à cette occasion.

Enfin, il existe une veille prolongée : le système est arrêté, mais toutes les applications ouvertes au moment de cette mise en veille seront actives, avec leur environnement, au moment du réveil. Le réveil est l’équivalent ici à un redémarrage. C’est avec ce système de veille que les incidents sont les plus fréquents.

Sur un portable, la mise en veille peut être paramétrée à la fermeture de l’écran. Le choix des performances, la luminosité de l’écran, et toutes ces fonctions qui consomment de l’énergie sont associés. Pour cette raison, le système d’exploitation propose deux paramétrages : un quand l’ordinateur est sous tension, et un autre quand l’ordinateur fonctionne sur piles.

Quand l’ordinateur s’arrête tout seul

Ce n’est pas normal.

Si l’incident se répète, il faut analyser la situation.

Pour un fixe, l’alimentation électrique est-elle en cause (prise défectueuse, câble très usagé avec des faux contacts) ? Pour un portable, chargeur ou batterie hors service ou sur le point de l’être ? (une batterie de portable, ordinateur ou téléphone dure rarement plus de 4-5 ans).

C’est peut-être le bloc alimentation qui est en défaut avec des pannes fuyantes. Sur un fixe, on peut le changer (c’est moins cher que de changer d’ordinateur) ; sur un portable, c’est difficile pour ne pas dire impossible.

Si ça vient du disque, c’est le moment de vérifier la disponibilité des sauvegardes… Au bout de cinq ans, un disque dur est très fatigué, il faut se méfier.

Redémarrer sans modération

La fonction Redémarrer est accessible dans le menu qui porte le choix Arrêter (sous-entendu sans redémarrage).

Sous Windows 7, ce menu est visible en en cliquant la flèche à côté du bouton ◄ARRETER►.

Cette fonction cumule l’arrêt normal de l’ordinateur et son démarrage. Avec une nuance, importante dans certains cas : l’alimentation électrique n’est pas coupée. Sachez que la pièce la plus fragile d’un ordinateur est son bouton de marche/arrêt. L’opération la plus exigeante pour un ordinateur, celle qui le fait vieillir et le fragilise, est la mise sous tension ou la mise hors tension. La fonction Redémarrer est donc écologique, économe et salutaire ; elle doit être privilégiée.

Reprendre une sauvegarde système

Quand le système est pourri, il faut recharger le système d’origine. Rentabilité oblige, les constructeurs ne fournissent plus de système d’exploitation sur support externe. Et sauf dans des filières exotiques, quand vous achetez un ordinateur, le système d’exploitation est déjà installé, « prêt à l’emploi ».

Au mieux, une copie de ce système est enregistré dans une partition du disque dur dédiée. Au pire, il vous revient de créer vous même une sauvegarde de ce système sur un jeu de plusieurs DVD (en prévoir une dizaine) ou un disque dur externe dédié. On y pense rarement dans l’euphorie des premiers moments. C’est pourtant une opération indispensable.

Car il peut arriver qu’à la suite d’un virus ou d’un défaut partiel du disque dur, le système d’exploitation doive être réinstallé. Et ce n’est possible qu’à partir d’une sauvegarde de ce système.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’informatique, surtout dans ces frontières un peu floues entre matériel et logiciel, je vous conseille vivement de confier la réinstallation de votre système d’exploitation à un professionnel. Le coût de cette intervention sera largement compensé par l’absence de risques inutiles, par votre confort et par la fiabilité du résultat. Ce qui ne vous dispense pas de faire la sauvegarde initiale dont j’ai parlé plus haut. De plus, depuis cette sauvegarde, il y a certainement eu de nombreuses mises à jour de ce système d’exploitation ; un professionnel saura gérer ces mises à jour astucieusement lors de la réinstallation.

Je parle ailleurs de la sauvegardes des données et de leur récupération, ce qui est toute autre chose.

Mettre l’ordinateur au rebut

Un jour, vous arrêterez votre ordinateur pour la dernière fois parce que vous vous en séparerez. Voici quelques conseils pour cet arrêt sans retour.

Les ordinateurs se jettent dans des déchetteries, et dans des conteneurs spécialisés pour le matériel électronique. Certains composants sont toxiques, d’autres ont une grande valeur de récupération. Pour l’avenir de la planète, c’est un geste élémentaire. Vous pouvez aussi le laisser au fournisseur auquel vous achetez votre nouvel ordinateur ; mais renseignez-vous avant…

Vous devez vous interroger sur le devenir de vos données. Pour les tablettes et autres smart-phones, la solution radicale pour supprimer vos données consiste à faire tremper votre matériel : l’eau rendra la mémoire totalement inacces­sible. (Inversement, pour récupérer un smartphone tombé dans l’eau : ouvrez-le immédiatement, épongez le maximum d’eau, et trempez-le au moins deux jours dans un paquet de riz bien fermé ; le riz absorbera l’humidité restante, et vous avez des chances de récupérer un outil qui marche).

Pour les disques durs, il ne suffit pas d’effacer les fichiers et de vider la Corbeille. N’importe quel outil de récupération permet de retrouver des données. Car effacer un fichier ne supprime pas le fichier, mais seulement sa présence dans le répertoire des fichiers, liste que le système utilise pour le retrouver. Donc, si vous avez des secrets d’état à faire disparaître, il vous faudra utiliser un programme pour cela : les fichiers que vous indiquerez vouloir supprimer seront purement et simplement réécrits avec autre chose d’aléatoire. Les informations initiales seront alors inaccessibles. Ccleaner permet ces opérations.