1.221 Windows

BPMI – 12/01/2018 – 3

1. Un monopole dangereux

Windows est le système d’exploitation le plus utilisé sur les PC (90%). Ce monopole est dangereux pour l’évolution de l’informatique. Il nourrit naturellement des fantasmes dont on se passerait bien. Par exemple, la version 10 est régulièrement soupçonnée de prélever des informations personnelles que Microsoft utiliserait à son profit.

De plus, comme pour tout système, on peut craindre que l’évolution de sa complexité finira par lui être fatale. On a alors du mal à imaginer ce qui se passera dans le monde des PC.

Windows est un pur produit américain, ayant commencé sa carrière dans un garage. Son concepteur est aujourd’hui une des plus grande fortunes du monde. Derrière cette saga, le produit reste pétri de culture américaine, ce qui le différencie encore de Linux, par exemple, beaucoup plus respectueux de l’utilisateur. Pour les utilisateurs de la vieille Europe comme nous appellent un peu dédaigneusement nos amis d’outre-atlantique, le choc culturel est parfois violent, surtout chez les plus âgés.

2. Une maîtrise technique indéniable

Ces inquiétudes n’enlève rien à la maîtrise technique de ce système. Néanmoins, Linux nous apprend qu’on peut tout aussi bien maîtriser la technique dans un contexte beaucoup plus simple.

Microsoft a développé aussi toute une gamme de logiciels. En particulier, la suite bureautique Office payante bien entendu, et des logiciels pour internet, le navigateur Internet Explorer, devenu Edge aujourd’hui, et les outils de messagerie comme Outlook.

Mais surtout, et c’est ce qui entretient pour le moment sa suprématie, de très nombreuses applications, particulièrement pointues sur le plan des fonctionnalités, ont été développées sous Windows. C’est le cas pour les jeux. Et même quand des versions existent pour Mac, les éditeurs n’ont aucun intérêt, aujourd’hui, de développer des versions sous Linux en open source et gratuites.

3. Une faille sécuritaire endémique scandaleuse

Windows, c’est malheureusement la porte ouverte aux virus. D’où la nécessité de se protéger avec un anti-virus. C’est la conception même du système qui porte en elle cette faille, au contraire des systèmes Linux et dérivés comme MacOs.

On a appris début 2018 qu’une faille analogue existait dans les micro-processeurs. Il se confirme bien que tout système porte en lui ce qui peut le détruire.

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