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1.31 Le réseau domestique : Ethernet, box, wifi et 4G

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan de la fiche

1. Ne pas confondre internet, Ethernet, wifi, box et 4G

2. Le réseau domestique avec une box

3. Un cas concret : connecter son imprimante en wifi

4. Le CPL alternative au réseau filaire

5. Sur un smartphone : wifi ou point d’accès mobile ?

6. Quelques comparaisons rapides 

 

1. Ne pas confondre

Internet

Internet est un réseau mondial permettant avec l’application www (World Wide Web, la Toile aux dimensions du monde) d’accéder à des sites d’informations ou de partage, avec la messagerie électronique d’échanger des messages avec pièces jointes, etc.

Ethernet

Protocole de liaison filaire dans des réseaux fixes privés, domestiques ou d’entreprise.

Wifi

Protocole de liaison sans fil dans ces mêmes réseaux privés.

Box

Dispositif électronique programmé utilisé en installation domestique ou professionnelle, remplissant principalement trois fonctions :

  • émetteur-récepteur wifi,
  • routeur entre le terminal d’un fournisseur d’accès à internet (prise téléphonique ADSL ou prise fibre optique) et un réseau privé. Les ordinateurs ou dispositifs reliés par Ethernet ou wifi à la box constitue un réseau dans lequel les utilisateurs connectés ont accès de ce fait à internet,
  • disposant généralement de plusieurs prises réseau, la box fait office de hub, multiprise Ethernet.

La box est un petit ordinateur, fonctionnant généralement sous Linux, et accessible pour son paramétrage, par réseau à partir de n’importe quel ordinateur du réseau.

4G, et bientôt 5G

Il s’agit là, après la 3G et ses différents avatars (H+, Edge) d’un réseau sans fil, permettant l’accès à internet sans passer par les services d’un FAI classique. Quatre opérateurs en France se partagent la couverture du territoire. Pour capter la 4G, il faut disposer d’un smartphone avec un abonnement auprès d’un de ces opérateurs. L’abonnement 4G est généralement une extension de l’abonnement téléphonique.

Certains contrats permettent d’utiliser le smartphone comme un émetteur wifi. Un ordinateur muni du wifi peut donc se connecter n’importe où à internet grâce à ce smartphone. Orange appelle cette fonction Point d’accès mobile.

2. Le réseau domestique avec une box

Le fait pour un particulier de disposer d’une box lui permet d’avoir chez lui un réseau wifi sans aucune autre installation matérielle que le câblage de la box à la prise murale de son FAI. Tous les dispositifs reliés en wifi à la box (ordinateurs, smartphones, tablettes, imprimantes) constituent un réseau. Sous réserve des paramétrages, chacun de ces dispositifs peut reconnaître les autres et partager avec eux des informations.

La box étant munie de plusieurs prises Ethernet, des dispositifs reliés à elle par câble Ethernet peuvent s’ajouter à ce réseau wifi. Le mode de liaison (filaire – Ethernet ou sans fil – wifi)  ne joue pas au niveau du rattachement au réseau. Le mode de liaison est transparent pour l’utilisateur.

Une liaison filaire Ethernet peut être réalisée avec un câble flottant entre la box et l’ordinateur. Elle peut aussi être installée en dur avec des prises murales. Chaque prise murale dans le logement ou les bureaux aboutit à une centrale près de la box. Il suffit de connecter celles que l’on souhaite à la box pour avoir la liaison à l’autre bout où un câble flottant termine la liaison jusqu’à l’ordinateur.

Le hub est une prise multiple pour réseau Ethernet. Il est possible d’en mettre n’importe où dans le réseau. Dans les grandes installations, on parle de racks qui peuvent comprendre des centaines de prises.

3. Un cas concret : connecter son imprimante en wifi

Contexte d’école : je dispose dans mon appartement ou ma maison, d’une box, d’une imprimante connectable en wifi, et de deux ordinateurs. Je veux connecter mon imprimante en wifi parce que, pour des raisons de place, elle ne peut être mise à proximité ni d’un ordinateur ni de l’autre. Elle n’est pas trop utilisée et ce n’est pas un problème de se déplacer pour aller chercher les impressions.

Astuce : je commence par installer l’imprimante en filaire sur chacun des ordinateurs.

Cette opération n’est à faire qu’une fois, à l’installation. Je la répète avec chacun des ordinateurs.

Je connecte l’imprimante à l’ordinateur avec un câble USB et je fais l’installation complète, y compris le driver – c’est l’installation du driver sur l’ordinateur qui est important à ce stade. La documentation du fournisseur me permet d’aller au bout sans difficulté. Il est inutile dans ce premier temps, de paramétrer l’imprimante en détail ; je le ferai plus tard.

Deuxième étape : installation de l’imprimante

Maintenant j’installe l’imprimante dans son endroit dédié, habituel. Je la mets sous tension, et si nécessaire, j’active sa connexion wifi. Le voyant wifi (antenne avec ondes autour) est allumé.

Troisième étape : installation de l’imprimante réseau sur chaque ordinateur

Sur l’ordinateur, je vais maintenant installer une nouvelle imprimante (en plus de la première installée à la première étape).

Je vérifie que le wifi fonctionne sur la box, et que l’imprimante est sous tension avec son voyant wifi allumé.

Dans les options d’installation de l’imprimante, je choisis imprimante réseau.

Normalement je dois voir l’imprimante dans la carte du réseau qui est proposée. Si c’est le cas, je donne un nom pratique à cette imprimante différent de celui de la première. L’idéal est de mettre le mot wifi dans la désignation. Et je la déclare par défaut. Elle me sera proposée à chaque impression (à condition qu’elle soit sous tension et que le réseau wifi fonctionne).

Si je ne la vois pas dans la carte du réseau, les choses sont un peu plus compliquées.

Je dois me connecter à la box. Pour cela, j’ouvre le navigateur internet, et je tape l’adresse 192.168.1.1 (chiffres et points sans espaces). Au bout de quelques secondes, l’écran affiche la carte du réseau : on y voit la box au centre, et rattachée à elle les ordinateurs et l’imprimante. En survolant l’imprimante, un pavé affiche des informations. Je note l’adresse réseau de l’imprimante. Elle doit commencer par « 192.168.1. » suivi d’un nombre de 2 à 255.

Je reviens à l’installation de l’imprimante réseau. Quelque part, l’ordinateur me demande l’adresse de l’imprimante : je saisis l’adresse notée dans la box (les quatre blocs de chiffres et les points). L’imprimante est alors reconnue. Je termine l’installation comme indiqué ci-dessus.

Le fait d’avoir installé le driver à la première étape me permet d’aller plus vite et plus sûrement au bout de l’installation de l’imprimante réseau. De plus je bénéficie de tous les avantages proposés par le constructeur. C’est maintenant que je peux entrer dans le détail des paramétrages. Je note que ces paramétrages peuvent concerner l’imprimante réseau ou ma connexion à elle. En d’autres termes, les paramétrages de l’imprimante seront retrouvés par tous les ordinateurs connectés à elle dans le réseau ; en revanche les paramètres de connexion sont propres à chaque ordinateur.

Quand j’ai terminé l’installation de l’imprimante réseau sur le premier ordinateur, je passe au suivant en répétant les mêmes opérations.

4. Le CPL, alternative au réseau filaire

 Dans un bâtiment, on peut utiliser la technique de courant porteur dite CPL.

Au lieu de tirer un câble Ethernet, on se pique sur le réseau électrique par l’intermédiaire de boîtiers qui font relais, encodant et décodant les signaux Ethernet. Ces signaux sont envoyés sur les fils de courant qui les portent, d’où le nom de courant porteur. Un boîtier présente d’un côté, une prise de courant qui s’enfiche dans une prise murale. De l’autre côté, une prise RJ45 est destinée à recevoir le câble Ethernet. Une paire de boîtiers coûtent environ 100 €. La technique est fiable, éprouvée.

Avantage : il suffit de connecter un boîtier à la box avec un câble Ethernet classique, et de faire pareil côté ordinateur. Il s’agit d’un ordinateur sans wifi ou trop loin de la box pour en profiter. L’ordinateur peut être déplacé : il suffit de déplacer le boîtier CPL avec lui. C’est donc une solution souple et efficace. Avec un troisième boîtier, on peut connecter un autre ordinateur.

Inconvénients : le CPL n’est pas fiable à partir de 4 boîtiers. Les prises de courant sur lesquelles les boîtiers CPL sont branchées doivent être sur la même phase (problème dans les installations triphasées : usines, administrations). Enfin, normalement, dans les immeubles, le compteur individuel fait barrage aux signaux CPL, sauf s’il est vieux. Dans ce cas, les résidents de l’immeuble utilisant le CPL font réseau commun. Ce peut être délicat pour l’intimité des données.

5. Sur un smartphone : wifi ou point d’accès mobile ?

Sur un smartphone (téléphone, tablette) il existe deux réglages bien différents qui montrent pourtant une icône d’activation quasiment identique.

Le wifi permet au smartphone d’être relié à internet par un réseau wifi de proximité. Ce peut être une box dans la maison ou l’appartement, celui du voisin ou n’importe quel hotspot (accès public au wifi). Généralement pour se connecter à internet par ce canal, il faut rentrer la clé de sécurité de la box, imprimé au dos de l’appareil et dans ses documents d’installation. Cette connexion à la priorité sur la connexion 4G. Gros avantage : elle est généralement plus stable que la 4G, et plus performante. De plus, si le volume des données est limité dans l’abonnement à la 4G, cette contrainte est détournée car la connexion wifi ne coûte rien pour le smartphone, ni pour le détenteur de la box.

Le point d’accès mobile est une fonctionnalité de modem wifi. Le smartphone sur lequel est activé cette fonctionnalité se comporte comme une box. Il devient émetteur-récepteur wifi pour tous les appareils autour ne disposant pas d’accès internet avec la 4G, mais disposant d’une connexion en wifi. Par exemple, mon petit ordinateur portable peut se connecter par wifi, mais n’a pas de connexion 4G. Quand je suis à la maison, il bénéficie de la box. Mais en déplacement, j’active sur mon téléphone portable la fonctionnalité point d’accès mobile. Mon téléphone me donne une clé que j’enregistre à la première connexion de mon ordinateur à mon téléphone. Je précise aussi dans les paramètres du téléphone/point d’accès mobile, que seuls les appareils déclarés peuvent utiliser son wifi, et je déclare mon ordinateur.

6. Quelques comparaisons rapides

Une connexion filaire Ethernet permet des débits aujourd’hui de l’ordre de 1000 Go/sec. Ce débit concerne les échanges d’informations entre appareils du réseau domestique ou privé reliés par câble Ethernet. Les appareils doivent être compatibles 1000 Go/sec.

Le débit descendant d’une box Orange ADSL ou VDSL dépend de la distance entre la box et le concentrateur Orange, de 1 à 15 Mbit/s, ce qui correspond à  entre 0,15 Mo/sec et 2 Mo/sec (garanti pour la moitié de ce minimum). Le débit montant (envoi d’un formulaire ou d’un fichier) est inférieur au minimum du débit descendant.

Le débit de la 4G (descendant) maximum théorique est de 20 Mo/sec, voire 10 Mo/sec pour les zones couvertes en petite vitesse. Le débit réel est souvent la moitié de ces chiffres.

Le débit résultant entre un point et un autre est évidemment le débit du tronçon ayant le débit le plus faible.

2.14 Optimiser l’imprimante

BPMI – 12/01/2018 – 3

Préalables

1.15 Présentation de l’imprimante

Plan de la fiche

 

Présentation

Au fil du temps, les imprimantes sont devenues accessibles en prix. Elles ont perdu beaucoup de poids et gagné des fonctionnalités bien pratiques comme la connexion wifi.

Néanmoins, l’imprimante reste dans un environnement informatique domestique la mal aimée. Elle prend trop de place. Et quand on en a besoin, il faut souvent faire de la place autour pour ouvrir les tiroirs d’alimentation ou les bacs de réception.

1. Respecter les priorités

Que ce soit à l’achat ou à l’usage, il est important de respecter les priorités.

1.1 Intégrer le volume

Pour une imprimante, une fois définis les impératifs techniques, la première priorité est le volume. Si j’ai de la place autour de mon ordinateur, le volume de l’imprimante ne me posera pas de problème. En revanche, il va me falloir ruser.

L’imprimante doit pouvoir être posée de telle sorte que les pages imprimées soient lisibles quand je suis debout. Si mes impressions sont fréquentes, il sera préférable qu’elles soient lisibles quand je suis assis devant l’ordinateur.

Dans cet endroit, le bac d’alimentation et le bac de réception doivent pouvoir être ouverts sans avoir à faire le ménage autour. L’idéal est de pouvoir ouvrir le capot pour changer cartouches ou toner facilement.

1.2 Assurer la liaison avec l’ordinateur

La deuxième priorité après avoir choisi l’emplacement, c’est la liaison.

Il est possible d’utiliser un câble USB de 10 m. Ils sont disponibles dans toutes les boutiques de petit matériel informatique. Bien vérifier au préalable le type des prises (côté imprimante et côté ordinateur).

Si l’imprimante est posée plus loin, la liaison wifi est la solution. Dans les entreprises, les collaborateurs ayant des besoins limités en impression ont recours à des pools d’impression : après avoir lancé une impression, ils se déplacent pour aller chercher les documents. Pourquoi ne pas adopter cette solution à la maison ? De plus, cette solution permet de stocker les ramettes de papier et les provisions de toner ou de cartouches à proximité de l’imprimante, ce qui est bien confortable en cas de besoin et pour surveiller le stock.

1.3 Aménagements particuliers

Ne pas craindre d’utiliser des aménagements particuliers pour poser son imprimante. Il en existe de nombreux dans le commerce, en particulier dans les grandes surfaces de bureautique. Socles permettant de ranger le papier dessous, couvercles rigides permettant de poser des dossiers dessus sans risque pour la machine, etc. Mon imprimante mérite que je lui apporte un minimum de confort.

2. Faire durer mon imprimante

2.1 Respecter les contraintes

Beaucoup d’imprimantes qui rendent l’âme sont l’objet d’un crime. Et le plus fréquent est l’utilisation d’un papier trop épais. Il est facile en effet de voir si ça passe ou ça casse en faisant l’essai. Sauf que les caractéristiques de l’imprimante précisent toujours le grammage à de pas dépasser. Ces caractéristiques se trouvent sur le site du fournisseur ou du constructeur. Par exemple, supposons que mon imprimante accepte du papier jusqu’à 190 gr/m2. Il est bien vident que si j’essaie d’imprimer du 220 gr/m2, mon imprimante va bourrer et en essayant de la débourrer, je vais fausser les mécanismes. Mes impressions deviendront artistiques. Et mon imprimante sera bonne pour la casse.

2.2 Choisir des encres ou du toner compatibles

Les constructeurs d’imprimantes gagnent leur vie dans le commerce des consommables. Il est donc naturel qu’ils utilisent tous les moyens pour vendre des consommables de leur marque, avec des marges éhontées.

Je choisis des encres et toners compatibles, fabriqués par les grands noms de ce marché. J’économise 50%. Les contenus sont plus abondants. Et je crois bien qu’ils sont de meilleure qualité.

En revanche, je veille à bien respecter la compatibilité des modèles. Pour les cartouches, on n’a pas le choix. Pour les toners, c’est important car la différence entre les modèles se joue sur des détails.

2.3 Entretien et nettoyage

L’idéal est de protéger l’imprimante de la poussière en dehors de son utilisation. Un caisson en bois ou plastique permet de poser des choses dessus. Une simple housse peut suffire.

Le plus important est de vérifier régulièrement la propreté à l’intérieur. Il arrive que des cartouches fuient. Il faut réagir immédiatement en changeant les cartouches défectueuses et en nettoyant le socle patiemment et complètement. Sans quoi, le déplacement des têtes sera freiné et la précision des impressions compromise. Sur les lasers, il arrivent que de la poussière noire du tonner s’échappe dans le fond du chemin de passage du papier. Il faut enlever l’excédent à l’aspirateur et bien nettoyer le restant au chiffon papier. Sinon, ces sont les feuilles imprimées qui ramassent ces poussières et montrent alors des taches désagréables. Si le tambour est affecté (mêmes taches aux mêmes endroits sur toutes les feuilles), il faut le nettoyer en imprimant plusieurs feuilles au grammage maximum admis par l’imprimante.

2.4 Laisser du mou aux câbles

Ce principe général est d’autant plus d’actualité avec les imprimantes qu’elles sont sensées ne pas bouger souvent. Il s’agit du câble d’alimentation électrique et du câble USB. J’évite surtout les angles à la sortie des prises. Le câble doit rester souple d’une prise à l’autre, sur toute sa longueur.

Informations complémentaires

 

Historique

10/03/2017 : création.

1.14 Le clavier et la souris

BPMI – 12/01/2018 – 3

Logiciel et version

Windows 10

Plan

1. Différents types de claviers

Clavier de poste fixe

Clavier d’ordinateur portable

Le clavier français

2. Les souris et leurs commandes

La souris filaire

La souris sans fil laser

Boutons et molette

Tapis de souris 

1. Différents types de claviers

1.1 Clavier de poste fixe

Le clavier peut être relié à l’ordinateur par un câble ou sans fil. Le câble se connecte sur une prise USB. Les claviers sans fil sont vendus avec un dongle, dispositif d’environ 1 cm² qui s’enfiche dans une prise USB. Logitech diffuse des dongles qui peuvent reconnaître jusqu’à 6 dispositifs différents (claviers ou souris) : cela permet d’avoir un clavier et une souris sans fil sur une seule prise USB.

La disposition des touches sur un clavier basique dépend du pays, de la langue. Tout le monde connaît les claviers anglo-saxons QWERTY et les claviers français AZERTY. Mais il faut savoir que les claviers français de Suisse sont différents de ceux de France, comme ceux de Belgique. Un clavier se caractérise donc par deux codes : le pays et la langue. Exemple : FR-fr pour France et langue française. Néanmoins, tous les claviers présentent trois zones distinctes : le pavé numérique, le pavé alphabétique, et entre les deux, le pavé directionnel.

1.2 Clavier d’ordinateur portable

Sur les grands ordinateurs portables, le clavier ressemble à un clavier basique. Sur les plus petits, le pavé numérique est absent.

Il peut être simulé avec un pavé virtuel, sur la partie droite du pavé alphabétique, avec des touches à double effet : il faut appuyer sur une touche particulière de composition (généralement codée [Fn] en bleu ou marron) pour obtenir les chiffres et les touches d’opérations imprimés de la même couleur.

Si ce pavé virtuel n’existe pas, il faut utiliser les caractères alphabétiques. Dans ce cas, le clavier est incapable de générer des Alt codes car ceux-ci nécessitent un clavier numérique, réel ou virtuel. Les Alt-codes sont présentés ici : 4.8 Dompter son clavier, 2. Caractères bizarres

1.3 Le clavier français

Le pavé numérique comprend les 10 chiffres, le séparateur décimal, les 4 opérations et la touche [Entrée]. Ce clavier doit être activé en numérique sinon, les touches fonctionnent comme des touches directionnelles (vestige d’un ancien temps où le pavé directionnel n’existait pas ; mais les informaticiens sont des gens très traditionalistes…). J’explique ici : 2.13 Utiliser au mieux son clavier et sa souris, Verrouiller le clavier numérique au démarrage comment régler une fois pour toute cette incongruité.

Le pavé directionnel comprend les touches :

[Inser] : permet en traitement de texte, par exemple, de basculer entre le mode insertion et le mode écrasement.

[Suppr] : touche de suppression ; dans une zone de saisie ou d’édition, supprime la sélection ; si aucun texte n’est sélectionné, supprime le caractère suivant le point d’insertion ;

les quatre flèches directionnelles : ▲, ▼, ◄, ► ; pour déplacer le point d’insertion dans une zone de saisie ;

[Début] et [Fin] : pour positionner le point d’insertion, suivant le contexte ou en association avec une touche de composition ([Ctrl], [Alt], [Maj], au début ou à la fin d’une ligne, d’un paragraphe, d’une page, etc.

[Page ▲] et [Page ▼] : comme les précédentes, dans un champ plus large en général.

Le pavé alphabétique comprend des rangées particulières :

  • en haut du pave, les touches de fonction, de [F1] à [F12] : leur utilité est déterminée dans chaque application ; le tableau des raccourcis système donne les signification les plus courantes sous Windows : [F1] = Aide, [F2] = Renommer un fichier sélectionné dans l’explorateur, [F4] sur un combo, affiche la liste des choix, etc.
  • la ligne du dessous comprend principalement les chiffres (en majuscules), des lettres accentuées (minuscules) et des caractères particuliers ; sur la droite, [Ret ◄] efface le dernier caractère tapé ou le caractère devant le point d’insertion ;
  • les lettres sont proposées sur trois rangées, encadrées par des touches de composition à gauche [Tab], [Ver Maj], [Maj] ; et à droite [Entrée], [Maj] ;
  • la dernière ligne comprend les touches [Ctrl], [Windows ou Pomme, appelée Super sous Linux], [Alt] et [Alt Gr], et la barre d’espace au centre.

Les claviers peuvent comporter aussi des touches pour piloter les vidéos ou les audios, le haut-parleur, la connexion internet ou la messagerie, la calculette et même parfois l’arrêt de l’ordinateur.

  • La touche [Impr écran] permet de mettre la photo de l’écran dans le presse-papier ; de la sorte, il est possible, sous Gimp par exemple, de créer une image à partir du presse-papier et de la travailler (découpage, redimensionnement, etc.)

2. Les souris et leurs commandes

La souris est un matériel qui a beaucoup évolué depuis les premiers mulots comme disait Jacques Chirac.

La souris filaire

Espèce en voie de disparition, elle a donné son nom au dispositif. Respect ! Son lecteur peut être à boule (bonjour les encrassages) ou à infrarouge. Précision du curseur hasardeuse.

La souris sans fil laser

Désormais la souris est autonome. Son lecteur est un rayon laser, précis. Elle est reliée à l’ordinateur avec un dongle fiché dans une prise USB.

Boutons et mollette

Typiquement, la souris a deux boutons pour cliquer : le bouton gauche est le bouton habituel ; il permet aussi le double-clic. Le bouton droit est le bouton exceptionnel. Une molette permet le défilement d’une fenêtre sans bouger la souris. Un taquet peut basculer ce défilement en défilement lisse (hasardeux parfois dans les frontières) ou par cliquet (plus précis).

Il existe des souris pour droitiers, pour gauchers et des souris ambidextres. Les premières sont de loin plus confortables.

La souris peut présenter aussi d’autres boutons : précédent et suivant (pratique pour passer d’une page à l’autre dans l’explorateur), et d’autres encore. Personnellement, je ne les utilise pas.

Pour éviter que les piles ne s’usent trop vite, la souris dispose d’un interrupteur Marche/arrêt, situé dessous. À utiliser sans modération, surtout pour les voyages.

Le tapis de souris

Accessoire indispensable de la souris, il est souvent négligé. Pourtant, il permet à sa souris des performances (déplacement et précision) qu’elle n’aurait pas sans lui.

Informations complémentaires

Prolongements

4.1 La saisie des informations : tout ce qu’il faut savoir pour entrer des informations dans le système avec le clavier et la souris.

Liens

Paramétrer le BIOS pour verrouiller le pavé numérique au démarrage :

http://forums.cnetfrance.fr/topic/1285217-windows-10–activer-le-clavier-numerique-au-demarrage/

2.13 Utiliser au mieux le clavier et la souris

4.6 Les raccourcis-clavier

4.8 Dompter son clavier

 

Historique

12/01/2018 : création.

1.13 L’écran

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan

1. Description

Diagonale et rapport largeur:hauteur

La résolution

Les connexions de l’écran

Les boutons de paramétrage

2.Autres précisions

Distance, hauteur et orientation

Nettoyage

Durée de vie

Alerte de fin de vie (poste fixe) 

1. Description

Diagonale et rapport largeur:hauteur

Deux caractéristiques essentielles pour définir la dimension d’un écran sont la diagonale et le rapport largeur:hauteur.

La diagonale est indiquée en pouces (”). Un pouce = 2,54 cm. 19’’ (48 cm) est une diagonale courante en bureautique. Pour des utilisations de jeux vidéos, de vidéos, il est préférable de prendre 21” ou 24”.

Le rapport entre largeur et hauteur correspond à celui des écrans de télévisions. Sur les premiers écrans, ce rapport était 5:4 (1.25) ; il est aujourd’hui plus fréquemment de 16:9 (1.77).

La résolution

Voilà une autre caractéristique très importante. La résolution (on dit aussi la définition) exprime le nombre de pixels, en largeur et en hauteur. Exemple : 1440×900. Le pixel est le point élémentaire d’un écran couleur. À dimensions d’écran égales, plus ce nombre est grand, plus les pixels sont petits, et par suite, plus les images, et surtout les caractères sont fins. Concrètement, la lecture est plus aisée sur un écran de haute définition. Le test infaillible est l’affichage d’un cercle ! Plus il est rond, plus l’écran est fin.

Si les dimensions physiques sont fixes, inscrites dans le matériel, la résolution peut être diminuée par paramétrage système.

Notez que les pixels peuvent être carrés ou rectangulaires. Le rapport largeur:hauteur en pixels peut donc être différent du celui des dimensions physiques de l’écran.

Les connexions de l’écran

L’écran présente, dessous, derrière ou sur un côté, 2 à 3 prises.

La prise d’alimentation électrique (2P+T) permet avec un cordon livré avec l’écran de le brancher sur le secteur.

La prise VGA (le plus souvent) connecte l’écran à l’ordinateur avec un cordon livré lui aussi avec l’écran comportant 2 prises mâles 15 broches. Le cordon est court, mais il peut être prolongé par une rallonge si vous devez mettre l’écran plus loin de l’ordinateur. Plusieurs protocoles coexistent, en particulier la liaison HDMI.

Une prise jack 3.5 mm connecte les hauts-parleurs installés sur les côtés ou sur le haut. Le cordon est standard (HIFI). Il se fiche dans la prise line out (généralement en vert) de l’ordinateur.

Les boutons de paramétrage

Généralement situés sur la face avant pour voir le résultat de leur modification, les boutons de paramétrages sont discrets. Ils sont au nombre de cinq :

  • le bouton de mise sous tension, poussoir bascule, est repérable avec le dessin classique d’un interrupteur (un cercle ouvert en haut par lequel passe un rayon vertical) ;
  • un bouton d’entrée dans le paramétrage physique ;
  • un bouton Menu entouré de deux boutons directionnels (◄ et ►).

2. Autres précisions

Distance, hauteur et orientation

Un écran doit être posé à une distance des yeux correspondant de 1.5 à 2.5 la diagonale. Ainsi, un écran de 19 » (48 cm) sera posé entre 70 et 120 cm des yeux. La hauteur de l’écran doit être telle que le bord supérieur soit sur le même plan horizontal que les yeux de l’utilisateur. Enfin, une orientation de l’écran bien réglée donne la même distance entre les yeux et chacun des bords inférieur et supérieur de l’écran.

Nettoyage

L’écran attire naturellement la poussière. Au point que la netteté peut en être affectée. Il est recommandé de nettoyer l’écran régulièrement avec un chiffon non pelucheux sec. Si j’ai la mauvaise habitude de mettre mes doigts sur l’écran pour montrer quelque chose, il faut nettoyer ces traces avec un chiffon légèrement humide, sans autre produit.

Durée de vie

Un écran a une durée de vie de l’ordre de 5 ans. Pour l’économiser, les systèmes proposent l’extinction automatique (paramétrable). je n’hésite pas à paramétrer ce dispositif adaptant le délai d’extinction à mes habitudes. L’écran se rallume immédiatement au moindre déplacement de souris.

Alertes de fin de vie (poste fixe)

Quand l’écran lâche, l’ordinateur est inutilisable, sauf à avoir un écran de rechange. Partant du principe qu’il me faudra changer mon écran bientôt, j’achète un nouvel écran dès que l’écran en cours manifeste des signes de vieillissement certains. Quels sont ces signes ?

  • Des zébrures apparaissent à l’allumage, de plus en plus fréquemment et de plus en plus persistantes ;
  • Sur certaines pages internet, en particulier, un grésillement sourd se fait entendre de plus en plus perceptible ;
  • Une couleur a tendance à devenir dominante dans certaines zones ;

Comment savoir qu’ils sont certains ? Quand ils commencent à devenir de plus en plus fréquents et persistants.

Informations complémentaires

Prolongements

4.7 L’écran et son cinéma

Liens

Historique

12/01/2018 : création.

1.12 L’ordinateur fixe

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan de la fiche

1. Description

Sur la face avant

Sur la face arrière

À l’intérieur

Des cartes

À retenir

2. Caractéristiques

La marque

Le processeur

La mémoire interne

La carte graphique

Le ou les disques durs

Le système d’exploitation

3. Comment choisir ? 

1. Description

On l’appelle PC (abréviation anglaise pour personal computer), tour, station ou encore unité centrale. Il s’agit d’une caisse métallique avec une façade plastique, généralement de couleur noire, qui présente un gros volume pour peu de chose à l’intérieur. En fait, les dimensions sont conditionnées par celles de la carte-mère qui porte le micro-processeur, les mémoires, des circuits et des connecteurs. La carte est généralement fixée verticalement. Dans le sens de la largeur, ce sont les disques, le lecteur de DVD qui imposent leurs dimensions standard.

Sur la face avant, on trouve généralement :

  • un bouton poussoir servant de contacteur pour la mise en route ou l’arrêt forcé ;
  • une ou plusieurs prise USB 2 ou 3 ;
  • un ou plusieurs emplacements pour des cartes mémoires externes (SD ou autres) ;
  • deux prises jack 3.5 mm pour le micro et pour le casque ;
  • un tiroir pour CD/DVD ;

Sur la face arrière, on trouve :

  • la prise pour le cordon d’alimentation (soit pour un cordon d’alimentation 220 V +T, soit une prise jack 12 V pour cordon provenant d’un transformateur) ;
  • plusieurs prises USB 2, USB 3 ou USB 3.1
    • les prises USB 2 et USB 3 sont identiques ; mais il faut savoir les distinguer, car leur vitesse de transmission va de 1 à 10 ; Il sera préférable de connecter un disque dur externe sur une USB 3 ;
    • les prises USB 3.1 sont symétriques : le câble peut être mis de n’importe quel côté. Leur dessin est proche des prises USB ;
  • une prise VGA pour le câble vers l’écran ; doublée parfois d’une prise HDMI ou d’un autre protocole de liaison vidéo ;
  • trois prises jack 3,5 mm pour micro (rose), hauts-parleurs (line out – vert) et entrée (line in – bleu) ;
  • une prise RJ 45 Ethernet ;

À l’intérieur

On trouve la carte mère dont la surface justifie celle des panneaux latéraux.

Le processeur au centre est couvert d’un ventilateur, car il dégage beaucoup de chaleur.

L’alimentation avec son transformateur et ses condensateurs sensés gérer les sautes de tension est remplacée aujourd’hui par un petit transformateur externe, l’entrée se faisant en basse tension (12 V).

Collés sur la face avant interne, dans un rack particulier, le lecteur de CD/DVD et le ou les disques durs sont reliés à la carte par des nappes. L’ensemble est saisissant par le vide !

Important, des bouches d’aération permettent à l’air frais de rentrer pour refroidir le processeur. Il faut veiller à les laisser libres avec au moins 10 cm de distance d’un mur ou d’un montant de bureau.

La caisse peut être posé sur le sol sans problème. Il faudra cependant être attentif à la protéger des coups de pieds ou d’aspirateur, surtout si elle est en fonctionnement. Les disques durs n’aiment pas les chocs. Et les connexions sont parfois délicates.

Des cartes

peuvent être ajoutées à la configuration de base ; on peut les installer soi-même si on a quelques dons de bricolage. Sinon, n’hésitez pas à confier leur installation au vendeur.

À retenir :

  • Je cherche dans ma documentation, quelles sont les prises USB 3 et je les repère sur la caisse pour savoir où brancher les périphériques rapides comme les disques durs.
  • Je veille à laisser de l’espace devant les bouches d’aération.
  • Si je suis ni initié, ni bricoleur, je me refuse d’ouvrir la caisse pour faire quoi que ce soit.

2. Caractéristiques

Les ordinateurs, comme les voitures, subissent les aléas de la mode. Difficile en plus de ne pas se laisser influencer par un vendeur habile qui n’a d’autres soucis que de vendre son stock.

La marque

Apple, la marque à la pomme est un cas à part. Son marketing est basé sur la simplicité d’utilisation, un argument largement usurpé aujourd’hui. Ses matériels sont d’un design recherché, avec des qualités soi-disant supérieures. Pour le design, c’est évident. Pour les qualités, vu le surcoût des Mac, il est facile de trouver l’équivalent ailleurs.

Sinon, les marques vont et viennent. Je n’oublie pas que la plupart des ordinateurs sont des assemblages. Et que des petits assembleurs sont devenus des grandes marques.

En résumé, sauf pour les inconditionnels d’Apple, la marque n’est plus aujourd’hui un critère de choix.

Le processeur

Un processeur se définit par sa fréquence, comme une voiture avec la puissance de son moteur. Ceci dit, si la fréquence du bus est faible, il est inutile d’avoir un processeur puissant.

On parle aussi de cœurs. Un double (dual) ou quadruple (quad) cœur est censé faire deux ou quatre fois plus de choses à la fois. Ce n’est pas tout à fait exact, mais le nombre donne une idée de la puissance.

L’architecture a été un critère : 32 ou 64 bits. aujourd’hui, presque tous les ordinateurs sont en 64 bits.

La mémoire cache est la mémoire immédiate du processeur. Plus elle est grande, moins nombreux sont les échanges avec l’environnement, et la vitesse réelle est plus grande.

Enfin, les processeurs ont leur fabriquant : Intel et AMD pour les plus connus.

La mémoire interne

Quelle que soit l’utilisation de l’ordinateur, les performances sont proportionnelles aussi à la taille de la mémoire interne et à sa fréquence de base. Certaines machines proposent des capacités limitées mais extensibles (slots disponibles).

La carte graphique

C’est un organe essentiel pour les ordinateurs dédiés aux jeux vidéos ou à la consultation de films.

Le ou les disques durs

Capacité minimum aujourd’hui 1To, excessive en bureautique. Le taux de transfert est une donnée à prendre en compte pour la performance globale de la machine.

Le système d’exploitation

Certains fournisseurs proposent des assemblages sans système. Intéressant pour monter Linux, gratuit. Malheureusement, ils sont rares. Restent les incontournables Windows et MacOs, parfois désignés par des noms de code.

3. Comment choisir ?

Pour simplifier, je commence par préciser mon utilisation préférentielle : bureautique ou vidéo (jeux et films). Pour la bureautique, des performances moyennes sont amplement suffisantes. Pour la vidéo, je tape dans le haut de gamme : c’est alors une question de budget.

Concernant la capacité des disques durs, en bureautique, la question de se pose pas : le minimum est suffisant. Pour les films, il peut être intéressant d’étudier des solutions de stockage externe en vérifiant l’existence, des deux côtés, de liaison USB 3.

 

 

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Démarrer et arrêter l’ordinateur

Organiser les accès au système

BIOS et système d’exploitation

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13/01/2018 : création

3.6 Organiser l’indexation des fichiers

BPMI – 10/03/2017 – 1

Les procédures indiquées sur cette page utilisent un langage périmé. La traduction est en cours.

Logiciel et version

Windows 7

Plan

Présentation

1. Paramétrer l’indexation

2. L’indexation automatique

3. À retenir

Présentation

Windows 7 offre un outil d’indexation et de recherche particulièrement intéressant, qui justifie amplement de prendre quelques instants pour apprendre à s’en servir. Et comme cette fonctionnalité est automatique, il suffit de bien la paramétrer pour en tirer tout le profit utile.

L’indexation est une opération qui analyse le contenu des fichiers pour dresser des tables de mots clés automatiquement, facilitant les recherches de fichiers. Cette opération est nécessaire à chaque nouveau fichier enregistré dans le système ou à chaque mise à jour de fichier. Elle peut être gourmande en ressource système, ralentissant de ce fait les performances de l’ordinateur. Un paramétrage bien pensé permet de contourner ces inconvénients.

Windows 7 assure une indexation automatique à partir des mots présents dans l’intitulé des fichiers et des dossiers.

Ensuite, l’indexation peut se faire aussi sur les Propriétés des fichiers : il s’agit d’un ensemble d’informations sur ce fichier, accessibles en consultation et parfois en modification avec, sur la ligne du fichier dans la liste de son dossier dans l’explorateur, ▲ Propriétés…

Enfin, dernier niveau de profondeur, l’indexation peut se faire aussi sur le contenu du fichier.

1. Paramétrer l’indexation

Le paramétrage de l’indexation comprend trois groupes d’opérations: la définition des dossiers dont le contenu est à indexer, comment indexer et enfin comment gérer le fichier d’index.

Dans le menu Démarrer de Windows : ▼ Panneau de configuration ▼ Options d’indexation * (Options d’indexation) ;

La fenêtre liste les dossiers dont le contenu est indexé ;

– ◄FERMER► (permet de quitter la fonctionnalité) ;

– ◄MODIFIER► (permet d’ajouter ou de supprimer des dossiers dans le périmètre d’indexation) ;

– ◄AVANCÉ► (permet de gérer les méthodes d’indexation et le fichier d’index)

Définir les dossiers à indexer

L’opération est simple : elle consiste à cocher les dossiers à indexer dans une liste hiérarchisée qui commence avec les différents supports dont le Disque (C:). En cliquant sur le triangle couché, à gauche d’un intitulé de dossier, ce dossier se déploie, etc. Chaque dossier est précédé d’une case à cocher. Au final, seuls les dossiers cochés seront indexés. Suite de la procédure pour ce paramétrage :

▼ ◄Modifier► * (Emplacements indexés) ;

█ Modifier les emplacements sélectionnés █ ;

(Cocher les dossiers affichés que vous voulez indexer ; déployez un dossier pour préciser les sous-dossiers à indexer ; etc.) ;

▼ ◄OK► (pour valider vos sélections) ◄.

Précision :

Quand un nouveau dossier est créé dans un dossier non déclaré pour être indexé, il est considéré comme ne devant pas être indexé. Il hérite du caractère de son parent. Pour qu’il soit indexé, il faut venir ici le déclarer.

Définir quels types de fichiers indexer

Les fichiers peuvent être intégrés ou exclus de l’indexation en fonction de leur extension (les quelques caractères qui terminent la désignation d’un fichier après le dernier point) :

(Dans la fenêtre Options d’indexation) ;

▼ ◄AVANCÉ► * (Options avancées) ;

▼ | Types de fichiers | ;

(Les différentes extensions sont listées ; celles qui sont cochées indiquent les fichiers intégrés dans l’indexation) ;

Cette même fenêtre permet de préciser la profondeur de l’indexation par type de fichier. Pour un type de fichier à préciser, son extension doit être sélectionnée dans la liste :

(une extension a été sélectionnée dans la liste) ;

♪ █ Comment ce fichier doit-il être indexé ? █ (Comprenez : comment ce type de fichier…) { N’indexer que les propriétés ; Indexer les propriétés et le contenu des fichiers } ;

Cette même fenêtre permet aussi d’ajouter une extension qui ne serait pas présente dans la liste.

N’oubliez pas de valider votre saisie :

▼ ◄OK► (◄).

Préciser quelques options d’indexation

Il est possible de préciser ce que l’indexation doit faire face à un mot avec des lettres accentuées qui apparaîtrait avec des lettres sans accents ou des accents erronés :

(Dans la fenêtre Options d’indexation) ;

▼ ◄AVANCÉ► * (Options avancées) ;

▼ | Paramètres d’indexation | ;

█ Paramètres de fichiers █ ;

♪ [ ] Traiter les mots avec accents et signes diacritiques en tant que [sic = comme] des mots différents ;

▼ ◄OK► (◄).

L’art et la manière de compliquer un choix ! Le libellé de la case à cocher propose de considérer le mot avec des lettres accentuées, et le même mot sans les accents, comme deux mots différents. On peut s’interroger sur la pertinence de ce choix. Je préconise de ne pas cocher cette case. De la sorte, avec ou sans accents, les mots seront indexés comme des mots identiques.

Le fichier d’index

L’indexation crée un fichier d’index. L’emplacement de ce fichier peut être choisi par l’utilisateur, bien que cela soit sans intérêt !

(Dans la fenêtre Options d’indexation) ;

▼ ◄AVANCÉ► * (Options avancées) ;

▼ | Paramètres d’indexation | ;

█ Indexer l’emplacement █ (il faut comprendre : paramétrer l’emplacement du fichier d’index ! ) ;

(L’emplacement actuel est indiqué ; il n’y a aucune raison de le changer, mais…) ;

♪ Nouvel emplacement : xxx ;

▼ ◄NOUVEAU► (pour valider le choix de votre nouvel emplacement) ;
(Il faut relancer l’indexation pour que le choix devienne effectif).

2. L’indexation automatique

L’indexation est automatique. Elle est lancée automatiquement par le système dès qu’un fichier rentre dans une arborescence désignée comme devant être indexée (en clair, dans un dossier ou un sous-dossier déclaré comme emplacement à indexer). C’est le cas, après la validation d’un fichier (nouveau ou modifié), après une synchronisation ou une copie de dossiers.

Mais l’indexation est gourmande en énergie. Le système la lance quand il est inoccupé ; il l’arrête quand il se met en veille. De ce fait, l’indexation peut se faire en plusieurs fois. On la reconnaît à des accès disques fréquents et réguliers, alors qu’apparemment, le système devrait être en stand by (le disque immobile).

Il est possible aussi, quand les recherches n’aboutissent pas et que manifestement le fichier d’index ne fonctionne plus, de lancer volontairement une indexation. Dans ce cas, le fichier d’index est détruit et reconstruit :

(Dans la fenêtre Options d’indexation) ;

▼ ◄AVANCÉ► * (Options avancées) ;

▼ | Paramètres d’indexation | ;

█ Dépannage █ ;

Supprimer et reconstruire l’index : ▼ ◄RECONSTRUIRE► * (Message d’alerte) ;

Confirmer : ▼ ◄OK► (◄).

3. À retenir

L’indexation est utile pour les recherches à condition que les contenus soient indexés.

Il est préférable de limiter l’indexation des contenus aux dossiers utiles. D’où l’intérêt du paramétrage indiqué ici.

Quand manifestement les recherches n’aboutissent pas, il faut relancer une indexation générale en supprimant le fichier index. Il sera reconstruit automatiquement.

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10/03/2017 : création.

 

1.25 Prendre soin de son imprimante

BPMI – 10/03/2017 – 1

Présentation

Quelques conseils issus d’une longue expérience…

1. Quelle encre acheter ?

Il faut savoir que les constructeurs d’imprimantes gagnent leur vie avec les consommables. C’est effectivement un marché très important, bénéficiant d’un taux de renouvellement plus rapide que celui des imprimantes. De là à imposer à l’utilisateur les consommables-maison, en utilisant des arguments techniques ou moralisateurs, il n’y a qu’un pas que tous ou presque franchissent sans état d’âme.

Car il existe un marché parallèle concurrentiel, dit de compatibles. Des grandes marques l’ont investi avec des exigences de qualité nettement supérieures de mon point de vue à celles des constructeurs (échange standard en cas d’anomalie par exemple, même après ouverture).

Il faut savoir que les compatibles offrent des produits qui sont moins chers (parfois, à moitié prix), qui durent plus longtemps (les réservoirs sont mieux remplis) et qui proposent des encres identiques ou de meilleure qualité.

Alors, pourquoi hésiter ?

2. Papier : ne pas dépasser la dose prescrite !

Ce ne sont pas les encres qui mettent en péril votre imprimante, mais les papiers que vous utilisez. Les drivers du constructeur vous proposent de préciser la nature du papier utilisé : grammage, surfaçage, etc. Prenez le temps d’étudier ces paramètres et de les utiliser à bon escient.

Ne mettez jamais à imprimer un papier d’un grammage supérieur à celui admis par votre imprimante. Ça marchera une fois, deux fois, et votre imprimante rendra son dernier soupir au troisième. Vous l’aurez bien cherché !

Stockez vos ramettes dans un endroit sec. L’humidité colle les feuilles, et trois feuilles qui passent d’un coup nous mettent dans la situation précédente. De plus, que ce soit avec une laser ou une jet d’encre, l’encre n’adhère pas bien sur un papier éponge.

L’encre et la poussière ne vont pas bien ensemble. Conservez vos feuilles dans leurs emballages. Passez régulièrement le chiffon à poussière (mieux, le petit suceur de votre aspirateur) sur le bac d’alimentation de l’imprimante. En cas d’inutilisation prolongée, couvrez votre imprimante.

3. La tenue des impressions dans le temps

Ce critère est rarement envisagé. Il peut cependant être critique. J’entends par tenue des impressions dans le temps la persistance de l’impression sur son support.

Une impression en jet-d’encre n’est pas fixée sur le papier, elle est simplement séchée. Passer un chiffon ou un doigt humide sur le texte imprimé en jet d’encre, l’efface ; que l’humidité en question soit de l’eau pure, du café, du thé ou n’importe quelle infusion… Ce souci n’existe pas avec les impressions cuites au laser.

4. Savoir bien placer son imprimante

Si vous voulez que votre imprimante dure dans le temps, il est important de lui trouver une place correcte : elle doit pouvoir fonctionner sans être déplacée, avec ses bacs d’alimentation et de sortie ouverts.

Elle ne doit pas être au soleil ni sous une lampe forte (les cartouches s’épuiseraient très vite).

En aucun cas, elle doit servir de support pour des dossiers ou des livres volumineux qu’on ne sait où mettre. Sa coque plastique n’est pas prévue pour cela.

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10/03/2017 : création.

 

1.24 Paramétrer son imprimante

BPMI – 10/03/2017 – 1

Présentation

Ce sont des ingénieurs qui ont pondu les systèmes d’exploitation des ordinateurs ou les drivers d’imprimantes. Au vu du résultat concernant le paramétrage des imprimantes, on peut dire que ce sont des gens compliqués. Les concepteurs de suites bureautiques, Adobe pour les PDF, et d’autres encore, essaient, tant que faire ce peut, de s’intégrer dans ce fouillis. Essayons de mettre un peu d’ordre.

Nous allons commencer par préciser la distinction entre paramétrage par défaut et paramétrage au coup par coup. C’est sans doute la première chose à bien comprendre pour s’y retrouver.

Ensuite, nous nous promènerons à travers les différentes fenêtres de paramétrage, histoire de faire un état des lieux et de poser quelques panneaux directionnels qui seront bien utiles pour une utilisation optimale.

1. Paramétrage par défaut et paramétrage au coup par coup

Le paramétrage par défaut s’applique chaque fois que je lance une impression directe (sans que le système ne me propose de choisir les paramètres d’impression).

À l’installation de l’imprimante, il s’agit d’un paramétrage usine. Ce paramétrage est modifiable au niveau du système d’exploitation. Les modifications sont attachées à l’imprimante ; il s’applique pour les impressions lancées à partir de toutes les applications.

Le paramétrage au coup par coup est proposé par une application lançant une impression ; il permet de modifier les paramètres en mémoire. Ceux-ci peuvent être :

  • les paramètres par défaut de l’imprimante si je lance la première impression depuis que j’ai allumé mon ordinateur,
  • ou bien les paramètres par défaut de l’application en cours, si celle-ci permet d’en enregistrer ;
  • ou encore, les paramètres enregistrés lors de l’impression précédente.

Les paramètres enregistrés au niveau de l’application sont propres à chaque application.

2. Enregistrer les paramètres par défaut

Deux exemples pour bien comprendre. Nous ferons une synthèse ensuite. Pour suivre ces exemples avec votre propre configuration, allumez votre ordinateur et son imprimante. Si votre imprimante est différente des deux présentées, n’hésitez pas à décrire votre propre machine.

2.1 Sous Windows 7 pour une Canon MG5300

Pour paramétrer l’imprimante dans son environnement :

▲ Paramètres ;

▼ Périphériques et imprimantes ;

▼ Canon MG5300 ;

▼ Propriétés de l’imprimante ;

(il y a en fin de liste, un choix Propriétés qui ne nous intéresse pas pour le moment ; on trouve ce choix pour tous les fichiers ; il donne des informations sur le fichier et pas directement sur le matériel).

Cette fenêtre propose plusieurs onglets.

|Général|

Cet onglet est informatif ;

Le nom en clair de l’imprimante est affiché. Je peux le modifier avec un nom court et explicite.

En pied d’onglet, ◄Préférences► permet de rentrer dans les paramètres que Windows affiche ensuite sous le titre Options d’impression [nom de l’imprimante en clair] ; description détaillée de cette fenêtre ci-dessous.

|Partage|

Cet onglet permet de préciser les règles de partage ;

Partager cette imprimante : cochée quand l’imprimante est partagée (voir ci-dessus ; il n’y a rien d’autre à faire que de cocher cette case pour partager une imprimante) ;

Rendu des travaux d’impression sur les ordinateurs clients ; si la case est cochée, cela signifie : quand l’imprimante envoie un message à l’utilisateur, ce message est affiché sur l’écran de l’ordinateur qui a lancé l’impression (l’ordinateur client désignant celui qui utilise l’imprimante d’un autre comme partagée), et non sur celui auquel est attachée l’imprimante (appelé parfois serveur par opposition à client). Par exemple, lors d’une impression recto-verso semi-automatique, pour afficher le message invitant à remettre la feuille en place pour l’impression de l’autre face.

|Ports| 

anecdotique ;

|Avancé|

à laisser tel quel ;

|Gestion des couleurs|

beaucoup de bruit pour pas grand-chose… ;

|Sécurité|

onglet classique de tous les dispositifs ou dossiers partagés ; ne nous concerne pas dans l’immédiat ;

|Entretien|

Onglet essentiellement pratique à bien repérer pour y revenir quand l’imprimante tousse un peu: manuel d’utilisation (sur internet) ; état de l’imprimante pour vérifier le niveaux des cartouches et la référence de celles qu’il faut changer ; nettoyages.

Remarque sur cette exploration :

Nous avons là tous les paramètres associés au matériel dans son environnement de fonctionnement. Je retiens le chemin (enchaînement des fenêtres) et le contenu de la dernière (matériel dans son environnement).

Options d’impression (Préférences)

Cette fenêtre s’affiche en cliquant sur le bouton ◄Préférences► de l’onglet Général comme on vient de le voir.

Prenez l’habitude d’appeler cette fenêtre par son nom : Options d’impression ; car nous allons la retrouver plus tard. Cette fenêtre, et les onglets qui la composent, est dessinée par le constructeur de l’imprimante. Elle est disponible quand les drivers constructeur sont installés. Nous la trouvons ici pour jouer un rôle particulier qu’il faut absolument bien comprendre, bien que cela ne soit dit nulle part. Quand cette fenêtre Options d’impression est appelée à partir du système (comme ici, voir plus haut), elle permet d’enregistrer les options d’impression par défaut. En d’autres termes, les paramètres enregistrés et sauvegardés ici seront ceux qui vous seront proposés à chaque impression.

Pour la Canon MG5300, cette fenêtre Options d’impression propose les onglets :

|Configuration rapide|

résumé des autres onglets ; quand on connaît le paramétrage par défaut de l’imprimante, permet de faire les ajustements essentiels ici sans aller voir ailleurs ; d’où la bien-nommée rapide ;

|Principal|

pour paramétrer le type de support, le choix du bac d’alimentation, la qualité d’impression (résolution), la couleur (noir et blanc, niveaux de gris), l’aperçu avant l’impression (pratique pour économiser les beaux papiers) ;

|Configuration de la page|

pour définir la feuille de papier utilisée (format, orientation, calage, recto-verso, nombre de copies, etc.

|Effets|

effets spéciaux, en particulier avec la couleur ;

|Entretien|

identique au même onglet de la fenêtre Propriétés de l’imprimante ;

2.2 Sous Windows 10 pour une HP P1102

Pour paramétrer l’imprimante dans son environnement :

▲ Paramètres ;

▼ Périphériques et imprimantes ;

▼ HP P1102 ;

▼ Propriétés de l’imprimante ;

La fenêtre qui s’affiche ressemble à celle de Windows 7 décrite ci-dessus.

Le bouton ◄Préférences► affiche la fenêtre Options d’impression de la HP P1102. Il est intéressant de noter les différences avec la Canon MG5300.

|Avancé|

Cet onglet permet d’enregistrer un paramétrage sous un nom et de le rappeler ensuite ;

On peut définir par défaut le nombre de copies à chaque impression ; et si on veut tout le texte en noir ;

|Papier/Qualité|

Les différents blocs de cet onglet permettent :

  • d’appeler un paramétrage enregistré ;
  • de définir le format de la feuille imprimée ;
  • de choisir le bac d’alimentation ;
  • de préciser le type de papier (épaisseur et grammage) ;
  • de diminuer la résolution
  • de choisir l’économode ;
|Effets|

permet de définir un redimensionnement ;

et d’appliquer un filigrane en fond ;

|Finition|
  • Recto-verso, avec précision du retournement latéral ou haut ;
  • Brochure : la mise en page est faite automatiquement ;
  • Nombre de pages par feuilles (vignettes) ;
  • L’orientation et la rotation ;
|Services|

concerne les opérations d’entretien, de suivi et de commande de consommables.

2.3 Synthèse

1. Dans la fenêtre Paramètres système/ Périphériques et imprimantes, j’accède à la gestion de mon imprimante en cliquant sur son icône ou sa ligne avec le bouton droit, et en sélectionnant Propriétés de l’imprimante. Première étape. Dans cette fenêtre de l’imprimante, je peux paramétrer tout ce qui touche au matériel dans son environnement.

2. Le bouton ◄Préférences► me permet d’afficher la fenêtre Options d’impression : les paramètres saisis et validés ici seront les paramètres par défaut de mon imprimante. Deuxième étape.

3. Je pourrai modifier ces paramètres, dans une fenêtre identique, à chaque lancement d’impression (troisième étape), en cliquant sur un bouton qui pourra s’appeler Propriétés dans LibreOffice ou PDF Reader, Options ailleurs.

4. Pour connaître l’état de mes cartouches jet d’encre, je vais dans l’onglet Entretien ou Services que je trouve soit dans la fenêtre Propriétés de l’imprimante (dans Paramètres système/ Périphériques et imprimantes), soit dans la fenêtre accessible avec le bouton Propriétés (ou Options) dans le premier onglet quand je lance une impression à partir de n’importe quelle application.

Beaucoup de ces réglages se retrouvent aussi pour les scanners.

3. Paramétrer son imprimante au coup par coup

Transition importante

J’appelle cette dernière fenêtre que nous avons découverte en détail avec deux exemples, Options d’impression.

Vous avez compris qu’elle permettait d’enregistrer des options par défaut.

Et bien, maintenant, dans le paramétrage au coup par coup, nous allons retrouver cette même fenêtre Options d’impression. Dans un sens, c’est logique, car ce sont les mêmes paramètres. Mais pour beaucoup, cette similitude leur fait douter de la différence entre paramétrage par défaut (sous système) et au coup par coup (par application).

Alors ne soyez pas perdu : vous avez un même outil (la fenêtre Options d’impression) pour faire deux choses différentes : paramétrer votre imprimante par défaut, ou paramétrer l’impression d’un document de votre application en cours.

Position du sujet

Vous avez enregistré vos paramètres par défaut. Vous savez y retourner pour prendre en compte vos changements d’humeur. Parfait.

Maintenant, vous voulez imprimer un document à partir de votre traitement de texte, un document PDF à partir de son lecteur (Adobe acrobat reader DC) ou un courriel à partir de votre logiciel de messagerie. Votre document est ouvert ; il est affiché sur l’écran ; vous cliquez sur l’icône [Imprimante]Imprimer ou sur la ligne du menu Fichier/ Imprimer… Que se passe-t-il ?

Suivant les applications, il se peut que cliquer sur l’icône Imprimer lance l’impression directement sans rien vous demander de plus : dans ce cas, l’impression se déroule avec les Options d’impression par défaut.

Mais dans la plupart des cas (à vérifier, donc, avec les applications que vous utilisez), une fenêtre Imprimer…s’ouvre pour que vous puissiez saisir les paramètres d’impression, et éventuellement modifier les Options d’impression à retenir.

Prenez le temps

Prenez le temps, surtout au début, de bien comprendre tous les paramètres que le système vous propose sur le premier onglet de cette fenêtre Imprimer… Il se peut que certains fassent partie des Options d’impression. Ils sont donc accessibles à partir de deux endroits différents. Que cela ne vous trouble pas.

Devant cette fenêtre Imprimer…, si vous avez intégré comment l’application génère ses options d’impression, vous n’aurez sans doute pas besoin d’aller ouvrir d’ouvrir d’autres fenêtres. Mais au début, allez voir ce qu’elles sont, pour vous habituer.

Que se passe-t-il ensuite ?

Si l’impression que vous lancez est la première depuis avoir chargé l’application, ce sont les Options d’impression enregistrées au niveau système qui sont retenues. Si vous lancez une nouvelle impression, avec le même document, ce sont les paramètres de l’impression précédente qui sont conservés.

Certaines applications (LibreOffice par exemple), permettent d’enregistrer les Options d’impression propres à l’application. Dans ce cas, ces options remplacent les options par défaut enregistrées au niveau système.

J’insiste. Les opérations d’impression doivent pouvoir être lancées le plus simplement et le plus rapidement possible. Pour cela, vous devez connaître vos options d’impression par défaut, pour savoir, avant toute impression, celles qu’il vous faut éventuellement modifier. Le temps que vous investirez en apprivoisant votre nouvelle imprimante au niveau de ses options, sera largement gagné ensuite. Alors, patience, et persévérance !

 

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10/03/2017 : création.

 

1.23 Installer son impriante

BPMI – 10/03/2017 – 1

Présentation

Votre imprimante a trouvé sa place ; elle est sous tension ; le câble USB est prêt ou bien le voyant du wifi est allumé. Vous allez maintenant connecter cette imprimante, c’est-à-dire faire en sorte que l’ordinateur puisse s’en servir pour faire les impressions.

1. Installer les drivers

On parle de drivers ou de pilotes. Il s’agit des mêmes programmes.

La première étape consiste à installer les drivers. Dans ce but, et quelle que soit la connexion que vous utiliserez ensuite, je vous conseille de connecter au moins provisoirement, votre imprimante en USB.

Drivers de base

Dans un premier temps, le système d’exploitation va installer les drivers de base.

J’allume l’ordinateur

J’éteins l’imprimante ;

Je câble l’imprimante et l’ordinateur avec un câble USB ;

J’allume l’imprimante et j’attends ;

Quelques instants plus tard, le système a détecté l’imprimante et me demande de confirmer son installation : je confirme ;

Je réponds aux questions posées (j’ai sans doute besoin d’indiquer le constructeur et le modèle précis) ;

Quand l’installation est terminée, le système me demande si je veux imprimer une page de test : je confirme et je contemple le résultat.

Mon imprimante fonctionne.

Drivers du constructeur

Vous pouvez maintenant installer les drivers du constructeur. Connectez-vous à son site, et dans la section Support ou Téléchargements ou encore Drivers, choisissez votre modèle d’imprimante. Téléchargez le fichier proposé (voir éventuellement : Télécharger un programme à partir d’internet), et conservez bien la page du site donnant les instructions d’installation. Puis suivez-les scrupuleusement : en particulier, s’il faut déconnecter l’imprimante de l’ordinateur, l’éteindre ou la rallumer. Tous ces gestes et l’ordre dans lequel ils doivent être exécutés surtout, sont importants. Soyez patients, car parfois l’opération peut prendre du temps.

Il est possible que vous ayez dans votre carton, un DVD avec les drivers. Vérifiez cependant que la version de ce DVD correspond bien à celle proposée sur internet ; si c’est le cas, et si c’est plus simple pour vous, utilisez le DVD ; sinon, n’hésitez pas à télécharger le fichier des drivers. Pour installer les drivers à partir du DVD, mettez le DVD dans le lecteur et attendez qu’il se lance ; choisissez dans le menu, Installation de l’imprimante.

Mettre à jour les drivers

Les drivers système sont mis à jour en même temps que le système : aucune opération supplémentaire n’est nécessaire (voir aussi : Mettre à jour son système d’exploitation)

Les drivers des constructeurs sont mis à jour régulièrement, mais le problème est qu’on ignore quand. La règle la plus simple est d’aller vérifier sur le site de votre constructeur si une mise à jour est disponible. Vous ferez cette démarche quand vous constaterez des dysfonctionnements inhabituels (en général, après une mise à jour importante du système).

La mise à jour du pilote est automatique et peut se déclarer à partir de la fenêtre Propriétés de l’imprimante.

Vous pouvez aussi noter la version de votre driver (dans la fenêtre Propriétés de votre imprimante) et vérifier sur internet quelle est celle du driver proposé par le constructeur. Si cette dernière est plus récente, téléchargez-la et installez-la comme vous avez installé le premier driver.

2. Connecter l’imprimante à l’ordinateur

Par USB

Nous avons détaillé cette connexion ci-dessus en 1. Installer les drivers.

Si côté ordinateur (portable en particulier), vous êtes restreint en prises USB, il vous est possible d’utiliser une prise multiple. Mais sachez que ce dispositif sert davantage à vous éviter de débrancher et rebrancher vos câbles plutôt que de faire fonctionner en même temps des périphériques différents. Par exemple, ne comptez pas connecter sur cette prise multiple pour les faire fonctionner ensemble, votre imprimante et un disque dur externe : ni l’un, ni l’autre ne fonctionneront correctement.

Installer une imprimante partagée

J’explique ce qu’est une imprimante partagée ici : 1.21 L’imprimante : présentation, 2.2 Imprimante partagée.

Pour installer une imprimante partagée, il faut commencer par l’installer normalement sur le premier ordinateur (A), celui auquel elle sera rattachée directement. Vous devez installer les drivers constructeur de cette imprimante et vérifier qu’ils fonctionnent.

La seule particularité est de déclarer cette imprimante partagée dans les paramètres (Propriétés de l’imprimante) ; c’est expliqué ici : 1.24 Paramétrer son imprimante. Ce simple paramétrage permet de partager n’importe quelle imprimante déjà installée.

Ensuite, sur chacun des ordinateurs souhaitant l’utiliser comme imprimante partagée, je préconise une installation en deux temps.

Dans un premier temps, je connecte l’imprimante provisoirement en USB sur ce nouvel ordinateur (B). L’installation de base se fait comme pour une imprimante ordinaire. J’installe aussi les drivers constructeur et je vérifie qu’ils fonctionnent. Connecter l’imprimante en direct est le meilleur moyen, et le plus simple, pour installer les drivers du constructeur.

Ensuite, je reconnecte l’imprimante à (A) et j’allume les deux ordinateurs (A) et (B) ; je vérifie qu’ils sont bien reliés au réseau : dans l’explorateur, en cliquant sur la ligne Réseau, les deux ordinateurs sont visibles.

En laissant (A) et l’imprimante à partager allumés, je commence alors sur (B) l’installation de l’imprimante partagée.

Exemple sous Windows 7 :

Périphériques et imprimantesAjouter une imprimanteAjouter une imprimante réseau…

(Le système fait l’inventaire des imprimantes connectées à l’ordinateur ou au réseau (ces dernières se reconnaissent avec une adresse qui commence par http://192…). Soyez patients, le réseau ralentit les réflexe du système…

Je sélectionne l’imprimante du réseau qui me convient, je confirme ;

C’est terminé.

Connecter une imprimante wifi au réseau

Précisions initiales

Si l’ordinateur est connecté à un réseau (quel que soit son mode de connexion, filaire ou wifi), et si ce réseau possède un accès en wifi, il est possible avec une imprimante disposant d’une connexion wifi d’utiliser ce protocole. Le paramétrage, bien que délicat, est relativement facile.

Le gros avantage de cette liaison est l’absence de câble vers l’ordinateur, autorisant une distance plus grande, à condition toutefois que l’imprimante soit placée dans la zone de réception du wifi.

Il faut bien comprendre la nature de cette liaison wifi. Alors que dans une connexion filaire, l’imprimante est attachée à l’ordinateur par son câble, dans la connexion wifi, il s’agit de tout autre chose. S’il y a un wifi, il y a un réseau, et ce réseau comprend au moins un concentrateur (Box avec son émetteur-récepteur wifi) et un ordinateur.

L’ordinateur est relié à ce concentrateur par câble Ethernet ou par wifi, cela importe peu.

L’imprimante, elle, est connectée à ce concentrateur par wifi. Elle possède donc une adresse réseau et c’est à cette adresse réseau que l’ordinateur (ou les ordinateurs du réseau) va la trouver. Cette adresse pour être utile n’a qu’une contrainte : être accessible par le wifi du réseau. Restera seulement, pour les utilisateurs, l’obligation d’aller vérifier avant d’imprimer, que l’imprimante est sous tension, avec du papier dans le bac  d’alimentation ; et d’aller chercher ensuite les impressions.

Un peu de théorie

La connexion wifi nécessite, à l’installation, un paramétrage délicat. Il peut suivant les matériels, être fait sur le tableau de commande de l’imprimante, ou sur l’ordinateur, l’imprimante étant connecté pour l’occasion par USB. Sur certains modèles, le paramétrage est automatique.

L’information essentielle est l’adresse réseau de l’imprimante, donnée en IP4 ou IP6 ou les deux. L’IP6 devient progressivement la norme en remplacement de l’IP4. L’IP4 se présente sous la forme de 4 nombres de 3 chiffres, séparés par le point ; exemple : 192.168.1.40. L’IP6 se présente sous la forme de 6 blocs de 2 caractères hexadécimaux (de 0 à F), séparés par le « : » (réduit à 3 si les trois premiers sont nuls comme dans les réseaux domestiques ; exemple :::01:01:15).

Position du problème

La question de fond est celle-ci : votre imprimante peut-elle recevoir une adresse réseau automatiquement, ou faut-il lui en donner une ?

Première solution

Pour savoir si l’imprimante peut recevoir une adresse automatiquement, il suffit d’activer son wifi (qui est parfois automatique) : un voyant généralement bleu dessinant une antenne avec des ondes de chaque côté doit s’allumer au bout de quelques secondes. Si c’est le cas, a priori cela se présente bien. Vérifiez à partir de n’importe quel ordinateur du réseau : Explorateur, Réseau. Si votre imprimante apparaît dans la liste des matériels connectés, elle est connectée et reconnue : Terminé ! Vous pouvez même noter son adresse en cliquant avec le bouton droit sur sa ligne, puis Propriétés. L’adresse est indiquée en clair en bas de fenêtre.

Autre solution

Sinon, il va falloir lui donner une adresse ? Comment la définir ?

Je prends l’exemple d’un réseau équipé d’une box Orange ; la transposition sera facile pour les autres Fournisseurs d’accès internet.

Comme ci-dessus, avec l’explorateur de l’ordinateur connecté au réseau sur lequel est la Box, j’affiche la fenêtre donnant le détail du réseau et ▼▼ sur la ligne (ou l’icône) de la Box.

Une page s’affiche dans mon navigateur ; j’attends patiemment quelques minutes ; s’affichent alors tous les matériels connectés en filaire et par wifi.

Quand je clique sur chacun, son adresse IP est affichée ; je note toutes les adresses existantes. Je remarque que les trois premiers nombres (en IP4) sont identiques ; il ne me reste plus qu’à imaginer une adresse avec ces trois premiers nombres, et un quatrième différent de tous les autres notés.

 

À partir d’un Mac ou d’un ordinateur sous Linux, la Box est généralement à l’adresse 192.168.1.1 : il suffit de taper cette adresse dans la barre d’adresse du navigateur (http://192.168.1.1), et j’obtiens la page de garde de la Box décrite ci-dessus.

 

Muni de cette précieuse adresse, je l’enregistre sur l’imprimante, soit à partir de son écran de contrôle dans le menu Réglages, soit dans ces mêmes réglages à partir d’un ordinateur auquel l’imprimante est provisoirement connecté pour cet enregistrement.

Je déconnecte l’imprimante de cet ordinateur ; je l’éteins ; je la rallume ; et là le wifi s’active, automatiquement comme dans la première hypothèse.

Cette procédure est délicate, mais elle n’est pas complexe. Il suffit de la suivre pas à pas.

Vérifier la connexion de l’imprimante au réseau

La connexion se vérifie sur deux niveaux. Le premier, le niveau système, a été explique ci-dessus : avec l’explorateur, sur la ligne Réseau, la liste du réseau doit montrer l’imprimante. À ce stade, on est sûr que l’imprimante est bien connectée au réseau.

Ensuite, il faut s’assurer qu’elle imprime. Le plus simple est de l’ouvrir à partir de la fenêtre Paramètres système/ Imprimantes et de demander l’impression d’une page de test. C’est le moment, si c’est nécessaire, de renommer l’imprimante avec un nom qui vous sera plus convivial et explicite.

Informations complémentaires

Prolongements

Liens

Télécharger un programme à partir d’internet

Mettre à jour son système d’exploitation

1.21 L’imprimante : présentation

1.24 Paramétrer son imprimante

Historique

10/03/2017 : création.

 

1.22 Choisir, acheter et préparer son imprimante

BPMI – 10/03/2017 – 1

Présentation

Cette fiche vous conduit du choix de votre  imprimante jusqu’à sa préparation : déballage, chargement des cartouches et branchement sur le secteur.

1. Analyse de décision

Pour bien choisir son imprimante, rien de tel qu’une petite analyse de décision classique :

  • Quels impératifs mon imprimante doit-elle respecter ?
  • Parmi les autres critères, lesquels sont peu importants, moyennement importants ou très importants pour moi ?

Je fais donc, dans la liste des autres caractéristique détaillées à la fiche précédente 1.21 L’imprimante : présentation, deux paquets : les impératifs et les autres critères. J’évalue mes impératifs avec précision. Exemple pour le prix : inférieur à 150 €. Je n’examinerai alors en détail que les imprimantes respectant tous mes impératifs.

Ensuite, je crée un tableau avec mon tableur préféré.

Je réserve la première colonne pour désigner les imprimantes que je mettrai dans les lignes tout à l’heure. Sur la première ligne, j’indique en colonnes, les différents critères qu’il me reste à prendre en compte.

Sur la deuxième ligne, je note sous chaque critère son coefficient : 1 pour Me convient un peu, 2 pour Me convient moyennement, 3 pour Me convient parfaitement.

Sur les lignes suivantes, j’inscris les imprimantes qui rentrent dans mes impératifs. Puis j’inscris pour cette imprimante dans la colonne de chaque critère, la note qu’elle mérite de 1 à 10 (très faible à très bon).

En fin de ligne j’imagine une formule qui additionne les produits de la note de chaque critère multipliée par son coefficient. Je copie ce résultat dans une colonne Hypothèse 1. L’imprimante qui répond le mieux à mes critères est celle qui a le meilleur score.

Puis je fais d’autres hypothèses. Au bout de 3 ou 4, je constate que c’est la même (ou les deux mêmes) imprimantes qui sont en tête dans toutes les hypothèses. Mon choix est fait.

2. Critères de bon sens

Une petite laser, aujourd’hui, coûte aussi cher qu’une cartouche. Il ne s’agit pas de jeter l’argent par les fenêtres, mais par rapport à un ordinateur ou même une tablette, l’enjeu est relativement faible.

J’indique ici 1.25 Prendre soin de son imprimante, quelques conseils pour que cette petite imprimante dure le plus longtemps possible.

Si vous passez une ramette de papier par mois ou par trimestre, votre imprimante pourrait rester fidèle une dizaine d’années. Il est probable que ce sera l’évolution des systèmes d’exploitation et la disponibilité des drivers qui vous pousseront à en changer.

3. Acheter son imprimante

En ayant procédé à l’analyse de décision, vous n’aurez plus d’hésitation au moment de signer commande. Cependant, avant d’acheter, mesurez la distance du câble USB nécessaire, en comptant large. Vérifiez quel type de prise USB propose l’imprimante (plate comme sur les ordinateurs, ou carrée, plus fréquente). Pensez alors à acheter le câble en même temps que l’imprimante, sinon, vous serez frustré au déballage.

Même si vous achetez une imprimante wifi ou réseau, ayez la précaution d’avoir un câble USB pour paramétrer votre imprimante en direct ; ce sera plus simple ; et si votre réseau tombe en panne, vous aurez toujours la ressource de connecter votre imprimante en direct.

Prévoyez aussi une prise électrique disponible à proximité de la future imprimante (les rares originaux ayant branché leur imprimante sur la dynamo de leur vélo d’appartement ont vite abandonné…)

4. Préparer son imprimante

Le carton est là, et vous êtes impatient de mettre votre imprimante en service.

Suivez bien les instructions du constructeur pour déballer votre imprimante et en particulier pour installer le toner ou les cartouches jet d’encre. Prenez votre temps pour réussir votre apprentissage ; vous l’apprécierez plus tard quand il vous faudra changer une cartouche en catastrophe.

Informations complémentaires

Prolongements

Liens

1.21 L’imprimante : présentation

1.25 Prendre soin de son imprimante

Historique

10/03/2017 : création.