1.134 Choisir son clavier et en prendre soin

BPMI – 10/03/2017 – 1

Logiciel et version

Linux/Ubuntu 16.4 LTS

Choisir son clavier

Je préconise, pour un équipement fixe, un clavier sans fil. Un dongle USB le relie à l’unité centrale. Il est souvent possible de le recharger en le connectant à une prise USB ; c’est plus pratique que d’accéder aux piles. Mais contrairement à la souris (le laser est gourmand en énergie), les piles du clavier durent longtemps. Si vous avez le choix, préférez un clavier muni d’un interrupteur : vous prendrez vite l’habitude de l’éteindre quand vous arrêterez votre travail et les piles dureront encore plus longtemps. Sous Linux/Ubuntu, l’indicateur de charge du clavier est affiché dans la barre des tâches: c’est bien pratique.

Le clavier doit nécessairement avoir un repose-paumes ou être très peu épais côté utilisateur : il est important que les poignets reposent sur un socle rigide.

Les claviers actuels sont construits quasi tous sur les mêmes technologies. Les touches sont confortables. Les contacts sont capacitifs, plus sûrs et plus durables.

Il ne faut pas hésiter à investir dans du matériel de qualité, sans nécessairement chercher le top qui est bien souvent excessif. Mais ces matériels sont particulièrement sollicités et ils s’usent vite. Comme les brosses à dents, il ne faut pas hésiter à les remplacer quand ils sont fatigués. Sur un clavier, dès qu’une seule touche fait des fantaisies, il faut le changer.

Prendre soin de son clavier

Pour le clavier, deux types d’entretien sont nécessaires : la surface des touches et le sucre.

La surface des touches qui est en contact avec les doigts doit toujours rester très propre. Comme pour l’écran, on utilisera un chiffon à poussière, propre, très légèrement humidifié avec de l’eau légèrement savonneuse. Le même chiffon que celui utilisé pour l’écran conviendra. Un entretien régulier élimine les risques de dépôts qui partent difficilement avec un chiffon simplement humide. Cet entretien régulier a l’avantage de ne pas user les lettres imprimées sur les touches.

Dans le jargon informatique, on appelle sucre toutes les miettes que le clavier récupère et qui peuvent gêner considérablement le fonctionnement des touches. La seule solution efficace est l’aspirateur. Mais attention, car une aspiration trop forte risque d’aspirer les touches (qui sont simplement encliquetées sur leur base mobile). Je préconise donc une séance d’aspirateur par mois pour vider le clavier de son sucre. Utilisez un filet à petites mailles entre le bec de l’aspirateur et le clavier, qui recueillera les touches éventuellement aspirées (cela vous évitera d’aller les chercher dans la poussière). Il vous suffira de les re-cliquer ensuite sur leur base.

À défaut d’aspiration régulière, n’hésitez pas à retourner votre clavier de temps en temps en le tapant sur le bureau : vous serez étonnés de la récolte !

Le clavier craint la poussière qui se dépose quand la pièce est au repos, surtout la nuit. L’idéal est de prendre l’habitude soit de couvrir le clavier comme on le fait d’un clavier de piano ou d’orgue, soit en retournant le clavier contre le bureau.

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Historique

10/03/2017 : création.

 

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