BPMI – 10/03/2017 – 1
Informations système et personnalisation
Paramétrage écran
Paramétrage clavier et souris
BPMI – 10/03/2017 – 1
BPMI – 12/01/2018 – 3
Niché sur un composant de la carte mère, le BIOS est un petit programme inscrit en dur dans tout ensemble électronique utilisant un système d’exploitation (ordinateur, portable, etc.).
Quand l’ordinateur est mis sous tension, le BIOS démarre, un peu comme un moteur électrique commence à tourner.
Mais au lieu de faire tourner un axe entre des électro-aimants, le BIOS déroule les instructions qui sont figées dans sa mémoire. Toujours les mêmes, inlassablement, à chaque démarrage.
Le BIOS utilise quelques paramètres qui sont accessibles à un utilisateur averti. Avec ces paramètres, il va vérifier les connexions essentielles (écran, clavier, souris, disque dur, mémoire interne). Et si tout est bon, il va sur le disque dur chercher un programme très important, le système d’exploitation, dont il charge le noyau dans la mémoire. Cette opération s’appelle le boot. Puis il passe la main au processeur pour qu’il déroule le programme en mémoire. Son rôle est terminé.
Boot est l’abréviation de bootstrapping signifiant littéralement se soulever de terre en tirant sur les lacets de ses chaussures. C’est une allusion à la célèbre légende allemande dans laquelle le baron de Münchhausen se sauve avec son cheval de son château assiégé en se tirant par les cheveux (un film a été tiré, il y a quelques années). L’ordinateur prend vie en soulevant à partir de ses mémoires inertes.
Le BIOS enregistre des paramètres pour configurer l’écran, le clavier. On a vu ici que le verrouillage du clavier numérique pouvait se faire au niveau du BIOS mais que Windows ignorait ce paramétrage.
De même pour la mise hors service du touchpad sur les ordinateurs portables quand on utilise une souris pour éviter les effleurements par mégarde avec le poignet.
Mais le paramètre le plus utile est celui indiquant le support de boot. Généralement, c’est le disque dur installé dans l’ordinateur. Mais il est possible de booter à partir d’un disque dur externe, d’une clé USB, d’un DVD. Ces supports doivent être formatés d’une façon un peu particulière pour que le BIOS les reconnaissance comme support de boot. C’est de cette manière qu’on peut installer un nouveau disque dur, ou changer de système d’exploitation.
Rentrer dans le BIOS peut causer des dégâts irréparables à l’ordinateur. Il faut procéder avec calme, justesse et connaissance de cause. Une certaine aisance avec les paramétrages complexes est donc nécessaire.
Chaque ordinateur a sa propre procédure pour rentrer dans le BIOS. Elle est souvent indiquée, furtivement, au démarrage, par quelques mots affichés en bas d’écran. Il s’agit d’appuyer sur une touche qui peut être [Échapp], [Retour arr], ou une touche de fonction ([F2], [F8], [F12]). Le principe est d’actionner cette touche en répétant le geste, sans hâte, jusqu’à ce que la fenêtre du BIOS s’affiche.
Si j’ai eu l’astucieuse idée de tenir un cahier d’entretien de mon ordinateur, je note mon entrée dans le BIOS et tout ce que j’y fais. En cas de souci, si je fais ensuite appel à un professionnel, il appréciera de savoir ce que j’ai fait.
Le paramétrage du BIOS se fait sur plusieurs fenêtres. Je passe d’une fenêtre à l’autre avec les touches indiquées : [Tab], ◄, ►, [Page ▲] ou [Page ▼]. Je peux toujours sortir du BIOS avec [Echapp]. Pour valider mes modifications, je dois sortir avec la touche de fonction indiquée ([F12] ou [F10]. Certaines fonctions peuvent me faire sortir sans sommation.
Chaque fenêtre du BIOS donne en général toutes les informations pour procéder aux déplacements entre fenêtres ou dans la fenêtre, et comment remplacer une information par une autre. Il est impératif de prendre connaissance de ces consignes avant toute opération.
Comme tous les programmes, le BIOS subit des versions et des mises à jour. Flasher le BIOS signifie le mettre à jour. Je laisse cette opération à un professionnel à l’occasion d’une réparation ou d’un montage particulier.
BPMI – 10/03/2017 – 1
BPMI – 10/03/2017 – 1
BPMI – 10/03/2017 – 1
Initialement, les ordinateurs disposaient d’une mémoire interne qui leur servait de registres pour mémoriser des résultats intermédiaires ou définitif en attente de sortie soit vers l’imprimante, soit vers un support externe magnétique. Ce furent les disques durs, fixes, intérieurs à l’ordinateur, et les disquettes, extérieures. Les disquettes ont évolué en capacité et vitesse d’accès (lecture ou écriture) ; elles ont disparu au profit des disques durs externes, et des nouveaux types de mémoires externes, comme les clés USB ou les cartes SD et autres. Les disques durs et clés ont bénéficié du protocole de connexion USB ; les cartes SD ont été généralisée suite à leur emploi dans de multiples appareils ayant besoin de mémoire, et fonctionnant comme des véritables ordinateurs (appareils photos, smartphone). L’apparition des tablettes dotées d’un disque SSD de faible capacité.
BPMI – 10/03/2017 – 1
1. Classement par technologie d’impression
1.1 L’imprimante laser
1.2 L’imprimante jet d’encre
2. Classement par type de liaison
2.1 Câble USB
2.2 Imprimante partagée
2.3 Imprimante réseau
2.4 Imprimante wifi
3. Autres caractéristiques
Couleur d’impression
Résolution
Performances
Recto-verso
Densité d’impression
L’autonomie, fonctionnement sans intervention
La notoriété, la marque
L’encombrement
le coût, investissement et fonctionnement
4. Les combinés
5. Les drivers
On peut classer les imprimantes de multiples façons :
Dans l’impression laser, le papier passe sur un tambour rotatif puis à l’intérieur d’un four qui cuit cette encre ; le papier en sort encore chaud. Le tambour est ionisé à partir du dessin de la page imprimée ; les parties ionisées retiennent la poussière d’encre qui est déposée que le papier avant d’être cuite.
Ces imprimantes ont hérité de la technique laser utilisée par les photocopieurs. Trois éléments focalisaient leur entretien : le tambour, la cartouche d’encre (toner) et le four. Le tambour est fragile ; le moindre contact avec la peau se remarque par des zones blanches ou pâles ; la cartouche d’encre fait partie des consommables à renouveler régulièrement en fonction du niveau d’utilisation ; le four reste l’élément le plus fiable sur une longue durée.
Progressivement, avec la généralisation des imprimantes laser domestiques, la cartouche d’encre et le tambour ont été assemblés en un seul dispositif qui a pris le nom de la cartouche : le toner.
Dans l’imprimante jet d’encre, la feuille passe sous un portique où un chariot coulisse sur toute la largeur du papier. Ce chariot porte des buses (4 ou plus) qui déposent sur la feuille des gouttelettes microscopiques. En simplifiant, on peut dire que le chariot porte une buse d’encre noire, et une buse par couleur de base. Ce qui nécessite, pour des impressions couleurs plusieurs passages pour la même ligne.
La liaison la plus courante entre l’imprimante et l’ordinateur est le protocole USB. Il est possible d’utiliser un câble de 10 m sans problème. La prise mâle du côté de l’imprimante est souvent d’un type carré, alors que l’ordinateur est équipé de sorties USB de type plat. Habituellement, les câbles ne sont pas fournis avec l’imprimante.
Certains constructeurs vantent la vitesse des connexions USB ; sachez, qu’au bout du compte, l’impression est toujours plus lente, et de loin, que la transmission entre l’ordinateur et l’imprimante des informations à imprimer ! Vous pouvez superbement ignorer ce prétendu avantage.
L’imprimante partagée est une imprimante directement attachée par USB à un ordinateur faisant partie, avec d’autres ordinateurs, d’un réseau.
Il est possible qu’un ou plusieurs de ces autres ordinateurs déclarent comme imprimante partagée celle qui est attachée au premier.
Cette solution est économique si les besoins d’impression des autres ordinateurs ne sont pas excessifs et si on veut faire l’économie d’une imprimante wifi. Seule contrainte cependant, l’ordinateur auquel est rattachée l’imprimante partagée, doit être en marche pour que les autres voient l’imprimante et l’utilisent.
Dans les réseaux internes aux entreprises, et même dans les réseaux domestiques, il est possible de connecter une imprimante directement sur le réseau par câble Ethernet ou par wifi. Elle dispose de son adresse réseau comme n’importe quel autre matériel connecté. Comparée à l’imprimante partagée, l’imprimante en réseau est toujours disponible quel que soit l’activité des ordinateurs.
Parmi les imprimantes réseau, les imprimante connectables en wifi sont particulières car elles s’affranchissent totalement de l’environnement pour fonctionner (à part une prise d’alimentation électrique). On peut donc les poser n’importe où le wifi est accessible. C’est très pratique. Le coût relativement faible du wifi fait de l’imprimante wifi un investissement facilement envisageable.
Voici les principales caractéristiques des imprimantes actuelles, quels que soient leur technologie d’impression ou leur connexion.
L’imprimante peut imprimer en noir et blanc ou en couleur. Dans ces deux grandes catégories, les réglages permettent d’affiner le choix : par exemple, le noir et blanc pourra sortir en contraste pur (noir ou blanc) ou par niveaux de gris (célèbres aujourd’hui dans un autre domaine). Avec le contraste pur, tout ce qui n’est pas blanc est imprimé en noir ; à éviter pour les photos ! En nuances de gris, on obtient un effet confortable facilitant la lecture.
Une imprimante se caractérise aussi par la finesse des points d’encre : plus ces points sont petits, plus l’impression est fine (plus un cercle paraîtra effectivement rond) ; on parle de résolution. Ce caractère est comparable à la définition d’un écran (Voir la définition d’un pixel : PRT 2.1 Dictionnaire).
La résolution s’exprime en X x Y DPI, où
La norme la plus fréquente est 600×600 DPI. Elle est tout à fait satisfaisante pour les impressions de texte ; mais pour un bon rendu des photos (et des couleurs) il est préférable de prendre plus fin (1200 ou mieux encore 2400). Le prix est assez proportionnel à la résolution.
Il faut distinguer la caractéristique physique et la caractéristique paramétrée. La caractéristique physique, indiquée dans la notice technique est le maximum que l’imprimante peut faire. La caractéristique paramétrée peut être plus faible ; pour les brouillons, ce paramétrage permet de faire des économies d’encre. Par exemple, une imprimante 600×600 DPI pourra être paramétrée en 300 ou même 150. À vérifier avec sa propre imprimante.
La vitesse d’impression est évaluée en ppm = pages par minutes. On constate deux catégories : domestique ou professionnelle. Le prix est en rapport avec la performance.
Normalement, la densité des pages à imprimer influe sur la vitesse. Les vitesses indiquées correspondent à des pages de textes ordinaires (avec marges normales en haut, en bas et latérales ; pages pleines aux 3/4).
Attention aux imprimantes recto-verso : la vitesse indiquée correspond toujours aux impressions mono-face.
Je ne connais pas d’imprimante capable d’imprimer les deux faces d’une feuille dans un seul passage. Le recto-verso se fait donc en deux temps : impression d’une face, retour du papier, impression de l’autre face.
Le recto-verso peut être totalement automatique : l’opérateur n’a pas à intervenir pour le retour du papier, l’imprimante s’en charge. Si cette solution est indéniablement plus pratique, elle prend du temps (sans doute légèrement supérieur à l’impression de deux pages successives) et elle nécessite un matériel plus sophistiqué dont le prix s’en ressent.
Le recto-verso peut être semi-automatique (certains constructeurs affirment sans complexe : automatique manuel). Une fois la première face imprimée, le système affiche un message précisant comment prendre cette feuille et la positionner dans le bac d’alimentation pour que l’impression continue sur l’autre face du bon côté.
Les imprimantes permettent de choisir un mode d’impression appelé Économode qu’il est conseillé d’utiliser pour les documents peu importants. Dans ce mode, l’encre est économisée, parfois jusqu’à 50 % ; c’est bon pour le portefeuille et pour la planète ! Je le préconise comme réglage par défaut ; il suffit de le supprimer à la demande pour l’impression de documents définitifs.
Comparée à la résolution paramétrée, la densité se remarque à la profondeur du noir ; alors que la résolution se repère (en simplifiant) à la qualité des cercles.
Ce terme indique la capacité de l’imprimante à fonctionner sans intervention ; elle s’exprime par la capacité des bacs papiers à l’entrée et à la sortie. Cette capacité est liée aux besoins les plus fréquents d’impression.
Les imprimantes domestiques proposent des bacs de 50 feuilles. Les imprimantes professionnelles proposent des bacs de 500 feuilles (capacité d’une ramette), voire beaucoup plus en combinant plusieurs bacs qui sont actionnés successivement quand le précédent est vide. Ces bacs sont empilés les uns sur les autres, constituant une tour sur laquelle est posée l’imprimante.
Un dispositif voisin est l’alimentation par introducteur manuel. Il s’agit d’une rampe, presque verticale, qui permet de placer quelques feuilles pour une introduction automatique sans avoir à sortir la cassette de feuilles vierges. C’est idéal pour pour l’impression d’un document existant ou la deuxième face d’un recto-verso semi-automatique.
Certains constructeurs sont emblématiques des imprimantes : Brother, Canon, HP, Ricoh ; d’autres le sont moins, ou l’ont été et ne le sont plus : Epson, Oki, Samsung. Je les cite par ordre alphabétique. Personnellement, j’utilise actuellement une laser HP.
J’ai le sentiment, que pour les imprimantes, comme pour les voitures, la notoriété n’est qu’une affaire personnelle. Les normes qualité sont telles que les différences en termes de fiabilité ou de longévité ne sont pus significatives.
Si vous êtes vraiment à l’étroit, il faut prendre ce critère en compte. Mais prenez-le correctement. Il vous faut évaluer la place occupée par l’imprimante, bacs d’entrée et de sortie déployés. N’oubliez pas, non plus, la place nécessaire pour stocker une cartouche ou un lot de cartouches en réserve. Ni celle pour stocker les ramettes de papier ! Et ce, dans le respect des contraintes (lumière, chaleur, humidité).
Il est préférable d’envisager le coût global, investissement et fonctionnement, car il est plus juste.
Concernant l’investissement, le coût correspond au prix d’achat. Il faut ajouter pour être complet le câble éventuel. Les drivers se trouvent gratuitement sur internet.
Concernant le fonctionnement, il faut évaluer le nombre de pages à imprimer par an, et extrapoler sur 5 ans. Les toners sont vendus pour un nombre de pages imprimées qui en général correspond à la réalité. Si vous avez l’habitude d’imprimer des pages noires de texte, il vous faudra réduire les performances affichées. En revanche si vous avez paramétré l’économode par défaut, vous pouvez gagner facilement 20 % de pages en plus.
Pour comparer, je suggère de ramener ce coût global (investissement et fonctionnement) à la page imprimée (en centimes d’euros avec 2 décimales pour les comparaisons).
Exemple : vous achetez une imprimante laser à 1000 € ; les toners sont vendus 90 € pour 1800 pages. Vous imprimez 3000 pages par an (6 ramettes de 500 feuilles, sans recto-verso). Sur 5 ans, la page imprimée vous revient à (1000 + (3000*5/1800)*90)/(3000*5) = 11,67 centimes (sans le papier).
Les constructeurs ont rivalisé d’ingénuité pour ajouter des fonctions de confort. Les combinés associent le scanner. À ce scanner est très souvent associé un logiciel interne qui permet d’imprimer ce qui a été scanné et l’imprimante devient alors un copieur, fonctionnant même en dehors de sa connexion avec l’ordinateur.
Aujourd’hui, les principaux systèmes d’exploitation reconnaissent les imprimantes les plus courantes et les installent automatiquement. Seulement, les constructeurs, de leur côté, donnent des instructions d’installation. Que faut-il en penser
Disons, pour simplifier, qu’il existe deux niveaux d’installation : le niveau de base permet à l’imprimante de fonctionner ; le niveau expert donne accès à des fonctionnalités invisibles au niveau de base.
Les systèmes d’exploitation disposent des drivers du niveau de base. Pour installer une imprimante : allumer l’ordinateur, connecter l’imprimante (éteinte) à l’ordinateur avec son câble ; allumer l’imprimante ; en quelques minutes, l’installation est terminée sans aucune autre manipulation que de valider les propositions faites. Le système demande si vous voulez imprimer une page de test : acceptez et contemplez le résultat. L’installation en niveau de base est terminée ! N’hésitez pas à donner à votre imprimante un nom qui vous soit convivial et explicite. (Paramètres système/ Périphériques et imprimantes, sélection de votre imprimante et Renommer).
Mais si vous voulez disposer de toutes les fonctionnalités de l’imprimante, Il est nécessaire d’installer les drivers du constructeur ; ces fonctionnalités font partie du prix que vous avez payé ; il est donc normal que vous en profitiez ; c’est incontournable, en particulier, pour les combinés (scanner ou copieur). Je précise cette installation ici : 1.23 Installer son imprimante : 1. Installer les drivers.
10/03/2017 : création.
BPMI – 10/03/2017 -1
Présentation
La distance et la hauteur de l’écran
Prévoir l’installation d’un réseau
2. Installer son espace de travail avec un poste fixe
Choisir son clavier et sa souris
Faire son installation électrique ; la méthode ; précautions
Choisir et installer son imprimante
3. Installer la station d’accueil de son portable
4. Associer un fixe et un nomade
5. Installer les autres accessoires
Je veux aborder dans ce chapitre les questions à se poser pour organiser ce qu’on peut appeler l’espace de travail bureautique. Au centre de cet espace, il y a un ordinateur (avec un écran, un clavier et une souris, au minimum) et un utilisateur de cet ordinateur. Les publicités nous montrent des familles autour d’un portable, assises dans le canapé du salon ou sur un tapis par terre : c’est idyllique !
Ce chapitre traite de l’espace de travail et de son aménagement. Les autres questions matérielles seront étudiées dans les chapitres suivants. Pour simplifier, je ne parle que de l’espace concernant un poste fixe. Mais certains conseils pourront être étendus facilement à l’utilisation d’un ordinateur portable. L’informatique et Internet envahissent de plus en plus notre univers. Je me préoccupe ici, principalement, des postes utilisés pour des séances de travail plus soutenues qu’une messagerie instantanée ou une consultation ponctuelle d’Internet.
Nous allons commencer par préciser quelques repères. Ensuite, nous passerons aux exercices concrets.
Comme pour un poste de télévision, vous devez composer avec les sources lumineuses de la pièce dans laquelle vous utilisez votre ordinateur. De jour, comme de nuit.
L’arrière–fond de l’écran, doit être neutre : pas de fenêtre ni de lumière directe. La nuit, le fond doit être idéalement éclairé avec une lumière tamisée ou indirecte.
Pas de source lumineuse derrière l’utilisateur, elle ferait des reflets gênants sur l’écran. D’une manière plus générale, ne pas orienter une source lumineuse directe vers l’écran. Pas de source lumineuse directe, non plus, venant du plafond sur l’écran : les poussières en suspension seraient visibles, gênant la vision fine (petits caractères).
Idéalement, la lumière doit venir latéralement, du côté opposé à la main qui écrit, de gauche pour les droitiers, et inversement pour les gauchers. C’est le plan de travail (et le clavier) qui doit être éclairé. Évitez la lumière directe du soleil.
Le réglage de la luminosité de l’écran est important. Il doit être satisfaisant de jour comme de nuit, car on ne le change pas en fonction de l’heure. D’où l’importance de soigner l’éclairage d’ambiance et du poste de travail. Je vous conseille de régler votre écran aux 3/4 de sa luminosité maximum. Sur les portables, vous pouvez paramétrer un réglage optimum quand l’ordinateur est sur secteur, mais moins lumineux, donc plus économique, quand il fonctionne sur piles.
Je préconise une distance entre les yeux de l’utilisateur et l’écran égale à environ deux fois la diagonale de l’écran. Concernant la hauteur, pour un bon confort des cervicales, je préconise que le plan horizontal passant par les yeux soit bordé par le haut de l’écran.
Ces considérations doivent vous permettre de bien choisir votre plan de travail et votre fauteuil.
Si vous ne voulez pas avoir mal au dos malgré vos nombreux kilomètres en voiture, il vous faut conduire avec un siège bien vertical. C’est la même chose avec un ordinateur. Vous choisirez donc une chaise ou un fauteuil avec un dossier vertical assez haut pour tenir les omoplates. Mais un repose-tête est inutile.
Devant un poste fixe, le siège idéal vous permet, tout en même temps :
Comme on se déplace souvent devant un ordinateur (vérifiez, vous serez surpris), je préconise un siège sur roulettes. Et comme on attend souvent (ou on s’arrête pour réfléchir), je préconise un petit fauteuil avec des accoudoirs ; ce confort, à l’usage, n’est pas du tout superflu. Certains vont même jusqu’à penser qu’un siège pouvant basculer d’avant en arrière facilite la décontraction ; je suis bien d’accord.
J’ai évoqué la profondeur d’assise pour les cuisses. Il y a souvent un compromis à faire entre cette condition et la place disponible, car les sièges proposant une assise profonde sont encombrants (et un peu plus chers).
Si vous voulez respecter ce plan de charge, et si votre morphologie reste dans des moyennes standard, vous constaterez que votre poste de travail doit être légèrement plus bas qu’une table où vous prenez vos repas ou d’un bureau classique (conçu pour l’écriture). Pour cette raison, les dispositifs qui associent le clavier et la souris à une tablette coulissante sous le panneau d’un bureau sont astucieux. De plus, quand la tablette est repoussée sous le bureau, ils sont à l’abri de la poussière, ce qui n’est pas négligeable.
Votre équipement informatique doit être relié à un réseau stable avec prise de terre. Les alimentations équipant les ordinateurs fixes sont désormais bien conçues et ne nécessitent plus ces régulateurs qui étaient indispensables il y a encore quelques années pour parer aux micro-coupures du réseau. Mais ce risque existe encore, surtout en zones rurales. Un mini-onduleur peut alors apporter un remède incontournable.
Ce risque est différent du risque de foudre ou de coupure de secteur, qui sont aussi deux choses bien différentes. La foudre est imprévisible et elle passe partout. La seule parade est de débrancher toute l’installation (y compris les prises réseau). Certains quartiers en ville, certaines zones en campagne sont plus exposées. L’utilisateur avisé en tiendra compte.
Dans votre local, veillez à avoir une installation électrique en bon état. Vous devez disposer d’une terre correcte. L’idéal serait de faire faire cette vérification par un professionnel, à l’occasion. Un disjoncteur différentiel général doit être assez sensible pour éviter les surtensions accidentelles. Les nouvelles normes l’imposent. Si votre informatique est stratégique, renseignez-vous auprès d’un électricien. Ces négligences peuvent être graves de conséquences. Il est simple de les prévenir.
Je préconise de mettre l’ensemble des équipements sur la même prise électrique. En cas de d’orage, il suffit de la débrancher, et tout est à l’abri. Sur cette prise de courant unique, je branche une prise multiple équipée d’un pare-foudre. C’est une protection qui est efficace contre les surtensions ; le matériel informatique est si sensible qu’il mérite bien ce petit confort.
Vous éviterez de laisser traîner par terre ces prises multiples et les câbles qui y sont branchés. Ce paquet de spaghettis n’est pas esthétique, attirant et retenant la poussière. Je préconise d’utiliser des petits paniers métalliques qu’on trouve au rayon rangement de toutes les grandes surfaces de bricolage. Deux œillets permettent de passer des vis pour les fixer sur un montant. C’est l’objet idéal pour ranger les chargeurs, les petits transformateurs et les fils en excès. Pensez aussi aux gaines en plastique qui permettent de grouper les fils ; c’est esthétique ; veillez seulement à ne pas mettre ensemble si possible les câbles d’alimentation électriques et les autres (vous risqueriez d’avoir des interférences sources d’anomalies curieuses et difficilement détectables).
Ce point est détaillé au chapitre 1B-04. Concevoir, installer et gérer son réseau domestique.
En général, pour votre espace de travail, la pièce et parfois l’endroit dans la pièce, sont déterminés par la configuration des lieux. Il vous faudra composer avec la lumière et les meubles dont vous disposez, sauf à prévoir des investissements. S’ils sont possibles dans un proche avenir, attendez d’en disposer pour organiser votre espace de travail.
L’unité centrale peut être placée par terre, sous le bureau, à condition de ne pas risquer les coups de pieds intempestifs. Veillez aussi à laisser un espace minimum de 10 cm entre une bouches d’aération de la coque et les parois verticales (mur ou montant du bureau). Il peut y en avoir des deux côtés. Sans quoi, votre ordinateur risque de chauffer, et certains composants (venant de certains pays peu regardant sur les normes) pourraient y laisser la peau !
On se donne souvent des contraintes pour cette mise en place, à cause de la longueur du câble reliant l’unité centrale à l’écran. Il existe des rallonges qui peuvent remédier à ce problème. Et sauf utilisation graphique intense, rajouter 1,5 m dans cette liaison n’entraîne aucun inconvénient.
Il faudra vous laisser un peu de champ à l’arrière pour que les câbles ne soient pas coudés contre une cloison. Sinon, les connexions pourraient en souffrir.
Si vraiment votre caisse est la cible trop fréquente de chocs externes, vous pouvez poser autour des tasseaux (de section de 20 X 2 cm, par exemple) : l’effet est dissuasif !
Je préconise, pour un équipement fixe, un clavier et une souris sans fil. Un dongle USB les relie à l’unité centrale. Pour la souris, prévoir d’utiliser des piles rechargeables. Pour l’écran, il est souvent possible de le recharger en le connectant à une prise USB ; c’est plus pratique que d’accéder aux piles.
Le clavier pourra avoir un repose-paumes : une large bande, sur toute la longueur, devant, côté utilisateur.
La souris asymétrique sera préférée à une souris standard. Pour les gauchers, elles sont rares en magasin, mais internet permet de s’approvisionner sans problème.
Il ne faut pas hésiter à investir dans du matériel de qualité, sans nécessairement chercher le top qui est bien souvent excessif. Vous apprendrez au fil de ces pages à choisir ce qu’il vous faut, et c’est bien souvent en deçà de ce que proposent les publicités alléchantes. Les matériels particulièrement sollicités s’usent vite. Comme les brosses à dents, il ne faut pas hésiter à les remplacer quand ils sont fatigués.
En bureautique, l’écran sera de taille moyenne, avec une définition moyenne aussi. Les fabricants sont confrontés à une demande basée sur une utilisation intensive des vidéos (jeux) ; les produits sont donc adaptés en conséquence. Les contraintes de la bureautique n’ont rien à voir avec ces exigences.
En renonçant à des modèles haut de gamme, vous ne perdrez pas beaucoup en confort, et vous gagnerez surtout de la place sur votre plan de travail (et votre porte-monnaie appréciera).
Des bouches d’aération sont généralement visibles sur le haut. Bien veiller à les laisser libres.
Il est important de faire l’inventaire des besoins en prises d’alimentation électrique, en distinguant bien les types de prises. Voyons cela en détail.
Pour un poste de travail fixe, il faut prévoir sur une prise multiple, une prise normale simple 2+T, pour chacun des éléments suivants :
Il faut aussi prévoir des prises avec petit transformateur qui ont la pénible caractéristique d’occuper deux ou trois places sur les prises multiples, sauf à les combiner avec des prises simples :
Et enfin, si plusieurs prises multiples sont nécessaires, ne pas oublier que chaque prise multiple occupe une prise elle aussi à partir de la deuxième. Une seule prise multiple est préférable, mais deux sont plus faciles à ranger. Le cordon de la prise multiple pour la relier à une prise murale devra être de longueur suffisante à vérifier avant l’achat.
1. Commencer par faire l’inventaire des prises nécessaires, branchées en même temps par type de prise ; puis ajouter deux ou trois emplacements supplémentaires. Ils ne seront pas de trop.
2. Choisissez vos prises multiples pour faire loger tout ça ; en prévoyant un premier boîtier équipé d’un pare-foudre.
3. Multipliez par deux la longueur des câbles des prises multiples choisies : c’est la longueur nécessaire pour vos paniers métalliques de fils et de prises.
4. Installer vos paniers en dur ; câblez, et contemplez !
Ne jamais tendre des câbles d’alimentation (ni aucun câble de raccordement, du reste) ; s’il est par terre, vous risquez de l’arracher ; la tension joue sur les prises qui ne sont pas prévues pour supporter ces efforts. Les contacts, enfin, peuvent être aléatoires.
N’hésitez pas à enrouler et attacher les portions excédentaires d’un câble. Faites-le de préférence du côté de la prise d’alimentation. Utilisez ces petits rubans en plastique avec une âme métalliques qu’on trouve dans tous les matériels neufs d’électronique. Ils se tournent facilement et se défont tout aussi facilement. Mais n’attachez jamais ensemble de cette façon deux câbles : cela fait un petit transformateur et des pannes curieuses peuvent venir de là ! (Un de mes anciens clients, croyant bien faire, avait passé son WE à tresser les câbles d’alimentation et avec ceux de la connexion du terminal-écran pour tous les postes que nous avions installés ; le lundi matin, plus rien ne marchait…).
S’il y a un risque d’orage, ou en cas d’absence prolongée, il vous suffit, avec votre réseau de prises multiples, de débrancher la prise murale pour mettre votre installation hors circuit. N’oubliez pas non plus, car la foudre passe partout, de débrancher votre ordinateur de son réseau Ethernet.
L’imprimante peut être à jet d’encre ou laser.
Les imprimantes à jet d’encre couleurs sont meilleur marché que les lasers. Leur encre imprimée se dilue à l’eau, ce qui peut être un inconvénient. Il leur faut en général plusieurs cartouches. Ces cartouches sèchent plus vite que les toners ; ce qui est un inconvénient quand leur usage est peu fréquent.
Les petites imprimantes laser coûtent aussi cher que leur cartouche toner. L’encre est cuite sur le papier, ce qui la rend difficilement baveuse. Il est probable, qu’en général, l’impression laser soit globalement plus économique. C’est une question de volume qu’on peut suivre facilement avec les compteurs des imprimantes qu’il faut trouver dès le début (en général, ils sont imprimés sur les pages de test de la configuration).
Il est souhaitable d’avoir l’imprimante à proximité du plan de travail pour récupérer les impressions sans avoir à se lever. Mais l’imprimante n’a pas à encombrer le bureau. Compromis parfois difficile à résoudre.
Pour une imprimante attachée à un ordinateur, la connexion USB sera incontournable. Il faut savoir qu’on peut utiliser un câble jusqu’à 10 m, ce qui permet par exemple d’installer l’imprimante derrière soi. On trouve ces câbles dans tous les magasins d’informatique (vérifiez bien les types de prises à chaque bout). La plupart des imprimantes ont aujourd’hui une liaison WIFI ; c’est intéressant, mais il faut accepter le WIFI chez soi.
Qui dit imprimante, dit papier et cartouches. Prévoyez à proximité de l’environnement de travail, un rangement pour les ramettes de papier et pour les cartouches (car il est fortement recommandé d’avoir un jeu complet de cartouches d’avance car la panne sèche est parfois brutale). Ce rangement sera à l’abri du soleil, éloigné de toute source lumineuse et de tout radiateur ou tuyaux de chauffage central : à l’ombre, au frais et au sec. Les cartouches (jet d’encre, surtout) ont une date de péremption ; si elles sont bien conservées, cette date n’est pas critique. En revanche, si vous stockez vos cartouches dans un endroit très frais, veillez à n’utiliser une nouvelle cartouche qu’à température ambiante (paquet ouvert pendant quelques heures avant l’emploi).
L’avantage de la station d’accueil pour un ordinateur portable est double :
La station a un avantage au moment de son investissement : les périphériques fixes associés peuvent être acquis progressivement. Pour les budgets tendus, c’est très intéressant.
Tout ce que nous avons vu concernant un poste fixe s’applique alors à une station d’accueil.
Cette configuration comprend un poste fixe avec l’utilisation nomade d’un portable qu’on veut synchroniser avec le fixe à l’occasion.
Cette configuration n’appelle pas de contraintes ou de précautions spécifiques. La liaison pour les synchronisations se fera de préférence par réseau câblé, ce qui nécessite deux prises Ethernet à proximité du poste de travail. Si votre local dispose d’autres prises Ethernet, le nomade peut y être connecté. Il suffit qu’à cet endroit, il puisse être ouvert pour être mis en route.
Pour le reste, nous sommes essentiellement en présence d’un environnement fixe. Le plan de travail, ou une étagère à proximité, doit seulement pouvoir accueillir le portable pendant les synchronisations.
L’informatique est gourmande en accessoires. Préférez des accessoires autonomes, connectables par USB. Autonome signifie que l’alimentation électrique est assurée par le branchement USB ; le dispositif n’a donc pas besoin d’une alimentation électrique.
Je préconise de réserver dans l’environnement de travail, une place pour chaque chose, et en particulier pour chaque accessoire, qu’il soit utilisé en permanence (un scanner par exemple) ou ponctuellement (un disque de sauvegarde). Si cet accessoire dispose d’un câble USB spécifique, ce câble lui restera attaché. Le fait de pouvoir ranger un accessoire facilement parce qu’une place est prévue pour lui, diminuera sensiblement les risques de chutes ou de chocs ; sa durée de vie en sera prolongée.
Il est possible d’avoir une rallonge USB qui parte d’une prise arrière de l’unité centrale (elles sont généralement plus performantes que celles en face avant ; demandez confirmation à votre vendeur au moment de l’achat) et qui aboutisse sur le plan de travail : pour les périphériques acceptant une liaison USB d’une longueur non critique, ce sera plus pratique. Réservez les prises en face avant pour des câbles de connexion courts (disques durs externes, scanners) ou des connexions ponctuelles.
Disposer d’une configuration adaptée à votre budget, avec les connexions et accessoires nécessaires, est la condition de base d’un travail sérieux. Ce chapitre a rappelé quelques point essentiels.
Le progrès technologique, la fragilité de certains matériels (les portables, surtout) posent la question du renouvellement. Il faut bien voir que les accessoires ont aussi leur cycle de vie (écran, claviers, souris, imprimantes) et que ces cycles sont différents pour chacun.
Retenez qu’une configuration est évolutive, au gré de l’évolution de chacun de ses éléments. Privilégiez toujours la simplicité de mise en œuvre et la solidité. Car il est important de pouvoir compter sur son matériel. L’expérience prouve, malheureusement, que les premiers prix sont rarement synonymes de fiabilité.