4.3 L’écran et son cinéma

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan de la fiche

1. Le bureau

1.1 Écran de connexion

1.2 Écran de veille

1.3 Le bureau de départ

2. Les fenêtres d’applications

3. Manipuler les fenêtres

3.1 Trois icônes

3.2 Déplacer une fenêtre sur le bureau

3.3 Changer les dimensions d’une fenêtre

3.4 Activer une fenêtre

3.5 Passer d’une fenêtre à l’autre

3.6 Les onglets

4. L’explorateur, dossiers et fichiers

4.1 Sous Windows 10

4.2 Sous MacOs

4.3 Sous Linux/Ubuntu

4.4 Appréciations d’ensemble

5. Cas particuliers

5.1 Plusieurs écrans

5.2 Un grand écran pour un portable

Préalables

BPMI 1.13 L’écran

BPMI 2.12 Régler l’écran

Présentation

Cette fiche est une étude d’ensemble sur ce que montre l’écran et comment passer d’un plan à un autre. À cet égard, son titre est significatif.

1. Le bureau

1.1 Écran de connexion

C’est l’écran qui s’affiche au démarrage de l’ordinateur pour permettre la saisie du login et du mot de passe quand ceux-ci sont prévu pour l’utilisateur ou si le système admet plusieurs utilisateurs.

Sous Windows, cet écran est paramétrable comme le bureau. Sous MacOs et Linux, il s’agit d’un écran standard qui reçoit les deux zones de saisie.

Dès la connexion établie, le bureau est affiché.

1.2 Écran de veille

C’est un écran particulier, paramétrable, qui s’affiche éventuellement quand le système se met en veille. Généralement, il s’agit d’un mot ou d’un message dont la position d’affichage est aléatoire pour éviter que les mêmes pixels soient toujours sollicités et finissent par vieillir plus vite. C’est parfois un motif évolutif original.

Comme il est possible désormais d’éteindre l’écran au bout d’un délai d’inactivité, ce qui préférable aussi pour des raisons d’économies d’énergie, ces écrans de veille sont de moins en moins utilisés.

1.3 Le bureau au départ

Le bureau qui s’affiche au départ comprend le fond d’écran personnalisé, la barre des tâches (appelé lanceur sous Linux ou Dock sous MacOs) et une ligne de menu en haut d’écran ou en bout de la barre des tâches.

Tous les systèmes proposent une personnalisation du fond d’écran.

De même, tous les systèmes gèrent le fond d’écran comme un dossier : il est possible d’y mettre des applications, des fichiers ou des dossiers. Le plus souvent, il s’agit de raccourcis ou de lien. La taille des icônes et le texte associé sont paramétrables en taille.

La barre des tâches peut être visible en permanence ou seulement au survol. Il est possible de la positionner en bas d’écran ou sur le côté, gauche ou droit. Elle reçoit essentiellement les raccourcis des applications utilisées le plus fréquemment. Elle peut recevoir aussi les raccourcis de fichiers. Une icône permet d’afficher le bureau. La taille des icônes est paramétrable.

La barre des tâches accueille aussi temporairement les applications en cours. Un ▼ sur l’icône affiche la fenêtre précédemment masquée.

2. Les fenêtres d’applications

Dès qu’un programme quelconque est lancé, une fenêtre s’affiche sur l’écran. Il s’agit bien entendu des applications, mais aussi des outils système.

Généralement, une fenêtre peut prendre trois états :

  • plein écran : la fenêtre occupe toute la surface du bureau ;
  • réduite : la fenêtre n’occupe qu’une partie du bureau ;
  • masquée : la fenêtre n’apparaît pas sur le bureau ; l’application est néanmoins indiquée avec son icône dans la barre des tâches.

Une fenêtre affichée présente en partant du haut, une succession de zones :

  • la barre de titre comprend le nom de l’application ou du fichier en cours de travail, et une batterie de trois icônes pour manipuler la fenêtre, voir ci-après.
  • une ligne de menu, dont les premiers sont généralement : Fichier, Édition, etc.
  • une ou plusieurs lignes de boutons : ces icônes ont le même effet qu’un choix de menu ;
  • tout en bas de la fenêtre, une barre d’état avec des informations et des liens actionnant des menus contextuels.

Quand la fenêtre est trop petite pour afficher tout son contenu (en hauteur ou en largeur), sur les bords extérieurs correspondants, on trouve des ascenseurs. L’ascenseur est une rangée dans laquelle un pavé mobile (l’ascenseur) est matérialisé ; sa position dans la rangée indique la position relative de la partie affichée par rapport à la totalité du document.

On peut faire défiler la partie affichée de plusieurs manières:

  • en déplaçant l’ascenseur avec la souris : le contenu affiché suit le mouvement ;
  • en cliquant et en laissant le bouton enfoncé le temps nécessaire, sur une des flèches extrêmes de la rangée ; le sens de la flèche cliquée commande le déplacement du contenu ;
  • avec la mollette de la souris si celle-ci est paramétrée pour faire défiler les lignes.

3. Manipuler les fenêtres

3.1 Trois icônes

Les fenêtres proposent dans la barre de titre trois icônes:

  • ♥ tiret [Réduire] ♥ : pour masquer la fenêtre ;
  • ♥ cadres [Niv.inf. / Agrandir] ♥ : pour faire passer la fenêtre (bascule) du plein écran à l’état réduite ;
  • ♥ croix sur fond rouge [Fermer] ♥ : pour arrêter le programme ou fermer le fichier.

Sous Windows, ces icônes sont à droite de la barre de titre de la fenêtre. Sous MacOs et Linux, elles sont à gauche et coloriées. Ces trois choix ne jouent pas dans la même catégorie, et il faut bien le comprendre.

Les deux premiers ([Réduire] et [Niv.inf. / Agrandir]) transforment l’affichage de la fenêtre.

La réduction consiste à faire disparaître la fenêtre du bureau pour ne la laisser accessible qu’avec une icône dans la barre des tâches. La fenêtre est réduite à une icône. J’utilise pour cet état le terme de masquée. Il suffit de cliquer sur cette icône pour que la fenêtre retrouve l’aspect qu’elle avait avant sa réduction.

[Niv.inf. / Agrandir] est une bascule qui met la fenêtre en taille restreinte (l’icône représente un simple rectangle) ou en plein écran (l’icône représente deux rectangles l’un sur l’autre, décalés).

En revanche, [Fermer] provoque une toute autre réaction. Une fenêtre ouverte est l’indicateur visible d’un programme en cours de fonctionnement. La fermeture consiste alors à arrêter ce programme, ce qui est tout autre chose qu’une question d’affichage. En particulier, si le travail en cours nécessite une sauvegarde pour être conservé, il faut la faire avant d’arrêter le programme, sinon le travail sera perdu. En règle générale, un programme bien construit alerte l’utilisateur distrait pour qu’il sauvegarde ce travail avant l’arrêt. Mais ce n’est pas toujours le cas avec des programmes un peu exotiques…

3.2 Déplacer une fenêtre sur le bureau

Pour déplacer une fenêtre sur le bureau, il suffit de cliquer sur sa barre de titre, et sans lâcher le bouton, la déplacer où on veut ; quand elle atteint la position souhaitée, il suffit de relâcher le bouton de la souris.

3.3 Changer les dimensions de la fenêtre

Il est possible de modifier les dimensions d’une fenêtre réduite.

En passant sur un bord de la fenêtre (n’importe lequel des quatre), le curseur se transforme en une flèche à deux pointes. En cliquant à ce moment, et en déplaçant la souris sans lâcher le bouton, le bord suit le déplacement. Quand la position souhaitée est atteinte, on relâche le clic.

3.4 Activer une fenêtre

Quand le bureau affiche plusieurs fenêtres, une seule est active à la fois. La fenêtre active se repère avec un affichage normal, une fenêtre inactive présentant un affichage moins contrasté ou colorié.

Pour activer une fenêtre, il suffit de cliquer dedans.

3.5 Passer d’une fenêtre à une autre

Dans le lanceur, il existe une icône qui affiche en réduction toutes les fenêtres ouvertes, masquées ou pas. Ces fenêtres sont toutes de même dimensions, et leur contenu est lisible suffisamment pour les reconnaître.

[Alt+ Tab] affiche ce bureau en réduction et permet d’activer la fenêtre suivante ; [Alt+ Maj+ Tab] la fenêtre précédente. Ces combinaisons jouent même quand une fenêtre est masquée.

3.6 Les onglets

Certains paramétrages système et certaines applications proposent des fenêtres à onglets. Dans un cadre figé (la fenêtre), plusieurs fenêtres peuvent être affichées. C’est pratique pour des paramétrages complexes, d’autant plus que les contrôles (validation, abandon) jouent pour l’ensemble des onglets et sont accessibles à partir de chacun. Dans les applications traitant des fichiers (traitement de texte, navigateur, etc.), chaque fichier ou page occupe un onglet qui se comporte comme une fenêtre ordinaire.

L’onglet est identifié par un titre et les onglets occupent le haut de la fenêtre. On active un onglet en cliquant sur le titre.

Pour passer d’un onglet à l’autre : [Ctrl+ Page▼] vers l’onglet suivant et [Ctrl+ Page▲] vers l’onglet précédent. La liste des onglets est déroulée comme une roue.

4. L’explorateur, dossiers et fichiers

Dans le cinéma que fait l’écran, l’explorateur tient une place à part. Il est la vitrine permanente du système d’exploitation. C’est avec lui qu’on affiche le contenu d’un dossier, qu’on se promène d’un dossier à un autre, qu’on gère les fichiers comme objets pour les copier, les renommer, les déplacer ou les détruire.

4.1 Sous Windows 10

L’explorateur est accessible à partir de ▲ W10 : Explorateur de fichiers. Je recommande de l’épingler à la barre des tâches.

4.11 Description

La fenêtre basique présente plusieurs zones, de haut en bas, et de gauche à droite :

  • Une ligne Menu : le choix d’un menu commande le contenu de la zone suivante.
  • Une zone de boutons avec sous-menus associés ; cette zone peut-être masquée avec la ▼ en bout de la ligne menu qui joue en bascule ; la compréhension de tous les boutons nécessitent un petit apprentissage ; ce n’est pas un modèle d’intuition.
  • Une ligne chemin du dossier affiché, avec des flèches pour revenir à la fenêtre précédente ou suivante. Chaque élément du chemin est cliquable pour accéder au dossier correspondant.
  • À droite, le volet de navigation.
  • À gauche, la liste du dossier.

4.12 Le volet de navigation

affiche plusieurs zones :

  • Accès rapide : les dossiers épinglés en Accès rapide sont listés ici. Ils permettent un affichage immédiat sans avoir à dérouler leur arborescence. C’est effectivement intéressant. Seule restriction : il s’agit d’une liste à un seul niveau.
  • One Drive : accès au cloud Microsoft.
  • Ce PC : affiches les dossiers système de l’utilisateur sans qu’il soit possible de les retirer, ce qui est dommageable pour les dossiers inutilisés. En fin de liste, les partitions sont proposées (C:, D:, etc.).
  • Bibliothèques (suivant le paramétrage d’affichage). Les bibliothèques font double emploi avec l’accès rapide.
  • Réseau : pour accéder aux ressources connectées au même réseau que l’ordinateur.
  • Groupes résidentiels.

4.13 La liste du dossier

peut prendre plusieurs aspects. C’est dans le menu Affichage que l’on choisit cet aspect. Pour une liste simple, Liste ou Détails sont les meilleurs options : chaque dossier ou fichier apparaît sur une ligne ; les détails fournissent la date de la dernière modification, le type de fichier, la taille. Il est possible d’afficher ‘aperçu du contenu d’un fichier en sélectionnant dans le menu Affichage: Volet de visualisation.

4.14 Dynamique de l’explorateur

Comment sélectionner un dossier ou un fichier, comment ouvrir un dossier ou un fichier, enchaîner les ouvertures successives dans la même fenêtre ou dans des fenêtres différentes : toutes ces options sont déclarés dans une fenêtre à trois onglets (version Windows 7) : ▼ sur le bouton Options puis ▼ Modifier les options des dossiers et de recherche. Il faut parfois tester une option pour comprendre ce qu’elle signifie.

Il existe une nuance subtile qu’il importe de connaître. Dans le menu Affichage du dossier affiché, les paramètres choisis s’appliquent uniquement au dossier en cours.

Dans la fenêtre Modifier les options de dossiers, dans | Affichage |, ‡ Affichage des dossiers ‡, il est possible de demander que les paramètres d’affichage du dossier en cours s’appliquent à tous les dossiers de même type.

Il est possible de modifier le type d’un dossier :

▲ sur n’importe quel dossier ; ▼ Propriétés;

<[Propriétés];

▼ | Personnaliser |;

Optimiser ce dossier pour : Documents, Images, Vidéos, etc.

(je choisis le type);

Appliquer aux sous-dossiers;

▼ ◄ OK ►.

4.2 Sous MacOs

Sous MacOs, l’explorateur s’appelle Finder. Son icône est la première à gauche dans le Dock. ON est là dans un autre monde, autrement plus confortable.

4.21 Description

De haut en bas, et de gauche à droite :

Ligne de menu : toutes les fonctionnalités disponibles sont accessibles à partir d’un menu simple et expressif.

Rangée de boutons : à gauche deux flèches pour accéder au dossier précédent ou suivant ; au centre des boutons pour changer la présentation, un combo pour organiser la liste ; un combo Action regroupe toutes les opérations possibles sur le dossier ou le fichier sélectionné ; un bouton important Lire les informations (voir plus bas) ; à droite, la zone de saisie pour entre l’objet de la recherche

Dans le pavé de gauche, des accès rapides regroupés par nature : Favoris, Appareils, Partagés, Tags.

Dans le pavé de droite, la liste du dossier sélectionné. En bas de cette liste, le chemin complet du dossier : chaque élément est cliquable pour être ouvert.

4.22 Lire les informations

Il ne faut pas se fier au titre de cette fonctionnalité. Elle affiche effectivement les caractéristiques du dossier ou du fichier sélectionné. Mais elle permet aussi d’en modifier certaines, et en particulier les droits d’accès.

4.3 Sous Linux/Ubuntu

La présentation de l’explorateur ressemble à celle du Finder de MacOs.

L’explorateur est la deuxième icône de la barre des tâches.

4.31 Description

En partant du haut et de la gauche :

La ligne de menu propose toutes les fonctionnalités utiles dans un menu simple. En particulier, Édition/ Préférences permet d’enregistrer les options personnelles : vues, comportement, affichage, colonnes des listes, aperçus.

La ligne suivante propose deux boutons pour accéder au dossier précédent ou suivant ; le chemin du dossier affiché est détaillé, et chaque élément est cliquable pour être ouvert directement ; à droite, le bouton Recherche et deux boutons pour passer de l’affichage en ligne à l’affichage en icônes.

À gauche le volet latéral propose des entrées standard dont la corbeille, l’ordinateur et le réseau.

À droite, la liste du dossier.

4.32 Propriétés

Ubuntu appelle Propriétés les informations d’un dossier ou fichier. La fenêtre comprend trois onglets : général (le nom est modifiable ici aussi), permissions (par utilisateur, groupe ou général), partage de réseau local.

4.4 Appréciations d’ensemble

Je n’apprécie pas du tout l’explorateur Windows. Toutes les fonctionnalités offertes sont certainement le résultat de demande, mais on peut s’interroger sur leur bien-fondé. Ce n’est pas parce qu’une fonctionnalité est possible techniquement qu’elle doit être proposée. Or, on a l’impression que Windows a voulu proposer tout ce qui était possible. Conclusion, l’explorateur est un magma complexe dont on utilise au bout du compte que 30% des possibilités.

Je préfère de loin, l’explorateur de Linux/Ubuntu. Les fonctionnalités nécessaires sont là, accessibles intuitivement dans les menus de tête ou contextuels. Une merveille d’alliage entre sobriété et efficacité.

Entre les deux MacOs est un juste milieu. L’évolution va malheureusement vers Windows, et c’est bien dommage.

5. Cas particuliers

5.1 Plusieurs écrans

Certains utilisateurs ont besoin d’afficher un volume d’informations important simultanément. Pour éviter d’avoir à ouvrir et fermer des fenêtres sans arrêt, il peut être judicieux d’utiliser deux écrans, voire plus. Les cartes vidéo standard permettent de gérer deux écrans comme un seul écran : quand la souris sort de l’un par la droite, elle rentre dans l’autre par la gauche. C’est une solution à étudier, en particulier pour les graphistes, les financiers, les développeurs.

5.2 Un grand écran pour un portable

Quand l’écran d’un portable est petit, il peut être préférable de travailler en poste fixe, sur un écran plus grand. C’est un cas particulier du double écran. Je préconise, néanmoins, dans ce cas d’utiliser un deuxième clavier. De la sorte, le portable est dans un coin du plan de travail qui ne comprend que l’écran et le clavier.

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