2.11 Démarrer et arrêter son ordinateur

BPMI – 12/01/2018 – 3

Plan

1.Mettre en route son ordinateur

Précautions indispensables

Le lancement

Souvenirs, souvenirs

À retenir

2. Premiers secours lors d’un lancement défectueux

Refaire un essai

Sortir d’un blocage en cours de boot

Démarrage sans échec

Bonnes pratiques de prévention

3. Arrêter son ordinateur

Précautions préalables

Forcer l’arrêt à bon escient

Nettoyer les conséquences d’un arrêt forcé

4. Cas particuliers

Mise en veille

Quand l’ordinateur s’arrête tout seul

Redémarrer sans modération

Reprendre une sauvegarde système

Mettre son ordinateur au rebut

Présentation

Les tablettes fonctionnant sur batterie peuvent être démarrés et arrêtés aussi simplement qu’un téléphone portable. En revanche, les ordinateurs, fixes ou portables, sont plus délicats.

1. Mettre en route son ordinateur

Précautions indispensables

Voici quelques précautions qui peuvent vous servir aussi de liste de contrôle, de temps à autre ou en cas de panne au démarrage.

Y a-t-il du courant dans le logement ? Sinon, est-ce le disjoncteur qui a sauté ou une panne de secteur ?

La prise sur laquelle est branchée l’ordinateur, a-t-elle du jus ? Y brancher une lampe qui fonctionne permet de le vérifier tout de suite.

Le cordon d’alimentation est-il bien enfoncé, dans la prise murale ou dans la tour ? Parfois, un coup d’aspirateur maladroit…

L’écran est-il bien connecté, pour l’alimentation électrique et pour le câble VGA ou autre ?

L’écran est-il allumé ? Normalement, un voyant discret le prouve.

Si le clavier et la souris sont sans fil, ils peuvent être munis d’un interrupteur Marche/Arrêt. Sont-ils sur Marche ?

J’ai parfois ce genre de panne après le passage des petits-enfants dans la maison, avec ensuite des SMS s’inquiétant de mon activité…

 

Plus sérieusement, si vous déplacez votre ordinateur pour vous en servir :

  • l’unité centrale est-elle posée à l’abri des chocs ?
  • Est-elle stable ?
  • Les bouches d’aération ont-elles suffisamment d’espace autour (au moins 10 cm) ?

Par exemple, ne laissez jamais un ordinateur portable en fonctionnement sur une couette ou un coussin moelleux. Ses bouches d’aération seront obstruées et il vieillira très vite.

 

Tous les systèmes électroniques sont sensibles aux variations brusques de température, comme aux phénomènes de condensation qui les accompagnent. Quand un matériel a séjourné dans le froid, il est impératif de le laisser prendre la température ambiante avant de le mettre en route. En hiver, après une livraison, sortez-le du carton et attendez trois ou quatre heures. Évitez de voyager avec votre portable dans le coffre en hiver ; vous devrez attendre qu’il se réchauffe pour l’allumer ensuite. Sinon, vous risquez des ratés au démarrage. Un matériel auquel on évite les sautes de températures vivra plus longtemps.

Le lancement

Le lancement commence quand on appuie sur le bouton qui met l’ordinateur sous tension. C’est tout simple. Mais peu savent ce qui se passe alors. Visite guidée.

 

1.À la mise sous tension, un système électronique autonome déroule un tout petit programme enregistré dans une mémoire qui garde ses informations quand le courant est coupé. Cette mémoire est sur la carte-mère. Elle fait partie du matériel. On l’appelle le BIOS. Sa mise à jour est possible, mais exceptionnelle (on dit flasher le BIOS) ; c’est du domaine des spécialistes car c’est très risqué. Le BIOS est paramétrable, mais c’est un domaine réservés aux techniciens.

On rentre dans le BIOS pour modifier les paramétrages avec la ou les touches indiqués quand l’écran s’allume au démarrage. Pour modifier ou forcer un dual-boot, ou pour changer le support de boot. Beaucoup plus rarement pour modifier les paramètres du constructeur.

2.Ce BIOS lance un programme qui lui est attaché et qu’on appelle le programme de boot. C’est une abréviation de bootstrapping qui signifie se soulever de terre en tirant sur ses lacets, en référence à la légende du baron de Münchhausen qui s’évada avec son cheval de son château assiégé en se tirant par les cheveux – un film en a été tiré il y a quelques années.

Le BIOS connaît la structure du disque dur (ou ce qui en tient lieu). Sur le disque, il y a un secteur (en général, le premier) utilisé pour le démarrage. Il contient l’amorce du système d’exploitation (OS en abrégé anglais). Le boot va chercher ce bout d’OS et le met en mémoire pour qu’il s’exécute.

Retenez au passage que tout programme pour être actif doit être chargé dans la mémoire de l’ordinateur.

En mémoire, l’OS prend la main. Fin de la deuxième étape. Ce système d’exploitation peut s’appeler Windows, MacOs ou Linux. Nous arrivons en terrain connu.

3.Le système d’exploitation est un programme monstre. L’amorce installée commence par faire l’inventaire pour connecter tout ce qui est autour : l’écran, le clavier, la souris, le disque dur, le réseau, l’imprimante, etc. Si le système est protégé, l’OS lance un premier dialogue avec l’utilisateur pour qu’il saisisse son login et son mot de passe qu’il vérifie avant de continuer. Puis l’OS charge certains programmes permanents en mémoire, pour la sécurité comme l’anti-virus, ou pour la gestion du disque comme l’explorateur.

Mais basiquement, l’OS attend en permanence que l’utilisateur lui envoie un ordre, en cliquant sur un programme ou parfois en envoyant une commande à partir du clavier.

Jusqu’à ce que l’utilisateur lui demande de s’arrêter. Mais n’anticipons pas.

Souvenirs, souvenirs

Les premiers micro-ordinateurs (je ne vous parle pas des gros systèmes !) n’avaient pas de souris, ni d’icône car l’écran était un écran qui n’affichait que des lignes de caractères, comme les télétypes. Quand l’OS était chargé, il affichait à l’écran : Ready (prêt en français) indiquant par là qu’il attendait une commande. On appelait cette ligne « l’invite », sous-entendu « à taper une commande ». L’utilisateur tapait sa commande, comme « Exec toto » et l’OS allait chercher le programme Toto sur le disque, le chargeait en mémoire et l’exécutait. Quand le programme était fini et que l’OS avait nettoyé mémoire et registres, Ready s’affichait à nouveau. À cette époque, les micro-ordinateurs ne faisaient qu’une chose à la fois…

À retenir

Quand on démarre un ordinateur, il y a un temps pour le démarrage puis un temps de fonctionnement ordinaire.

Pendant le démarrage, l’ordinateur fait un gros travail de chargement et de contrôle. L’écran peut être affiché très vite, le clavier et la souris sont disponibles. Mais la priorité de l’ordinateur est de terminer son chargement. Vous pouvez lancer une ou plusieurs applications. Mais sachez qu’elles risquent d’être très lentes tant que le chargement n’est pas terminé. Patience.

Ensuite, l’ordinateur prend sa vitesse de croisière.

Mais si vous lancez plusieurs applications « lourdes », l’ordinateur risque de patiner, comme une voiture trop chargée dans une côte un peu raide. Sachez aussi que la mémoire physique est limitée ; quand une application a besoin de mémoire, elle vide la mémoire utilisée par d’autres sur le disque (on appelle ce processus, le swap). Quand un des autres reprend la main, le swap fonctionne dans l’autre sens. Ces transferts entre mémoire et disque ralentissent beaucoup l’ordinateur.

2. Premiers secours lors d’un lancement défectueux

Si le démarrage ne se passe pas bien, et avant d’aller porter la machine chez le revendeur, vous devez essayer quelques premiers secours.

Refaire un essai

Refaire un essai de démarrage est la première solution. Vous devez arrêter l’ordinateur en force (voir plus bas). L’idéal, pour mettre toutes les chances de votre côté, est de débrancher ensuite l’alimentation électrique pendant quelques minutes (sur les fixes, des condensateurs peuvent être présents pour accumuler l’électricité et éviter les micro-coupures ; en attendant quelques minutes, vous permettez aux condensateurs de se vider, évitant ainsi de polluer un nouveau démarrage).

Ensuite, vous relancez l’ordinateur. Si ça marche, la prudence me permet de vous conseiller d’arrêter immédiatement l’ordinateur et de le redémarrer. Cela termine de nettoyer les traces de l’arrêt en force.

Si le lancement défectueux est un incident qui se répète, ne tardez pas à aller voir un technicien. Vous risquez de perdre rapidement votre disque et ses informations.

Blocage en cours de boot

Vous avez mis l’ordinateur sous tension et l’écran, après l’affichage furtif du départ reste vide ; le disque s’est arrêté. Il y a quelque chose qui bloque au moment où le système d’exploitation est chargé sur le disque dur (phase 2). Que faire ?

Problème de BIOS

Le BIOS peut être momentanément paramétré pour booter sur un support externe (DVD, clé USB ou un disque dur externe). Si le dispositif n’est pas en place, ou s’il n’est pas conforme à un support de boot, le boot ne peut pas démarrer. Vous devez revenir dans le BIOS pour modifier le paramétrage.

Driver bloquant

Pendant que l’ordinateur fait l’inventaire de son environnement, il charge des petits programmes appelés drivers indispensables pour des appareils disposant de fonctionnalités avancées (imprimantes, scanners, certains disques externes, etc.). Un driver mal configuré ou obsolète après une mise à jour du système peut bloquer le chargement pendant la phase 2. Si après 5 minutes, il ne se passe rien, il faut forcer l’arrêt (voir plus bas), déconnecter les périphériques non indispensables y compris le réseau (en gardant connectés seulement l’écran, le clavier et la souris) et redémarrer.

Ce redémarrage n’est plus totalement automatique, le système demandant s’il faut réparer l’arrêt en force. Répondez Oui, et avancez. Normalement, tout rentre dans l’ordre.

Il vous restera à mettre vos drivers à jour… à moins que le système ne l’ait fait de lui-même pendant la réparation.

Démarrage sans échec

Si au redémarrage, Windows vous propose de « démarrer sans échec », répondez oui et suivez les instructions sans vous inquiéter de la présentation bizarre de l’écran ni de la lenteur de l’ordinateur. Quand vous serez en phase 3, redémarrez l’ordinateur. Tout sera rentré dans l’ordre.

Bonnes pratiques de prévention

Nous aborderons les détails de ces bonnes pratiques plus loin. Je n’en donne ici qu’un aperçu.

C’est souvent au démarrage qu’une infestation du système par un virus se manifeste. La meilleure prévention est donc d’avoir un anti-virus, à jour, et en service.

Il se peut aussi que, pour de multiples raisons, le système d’exploitation, ou une de ses strates, soit corrompu. Pour éviter ces corruptions, je ne saurais trop vous conseiller de tenir votre système à jour en étant abonné aux mises à jour automatiques. Ceci est valable pour tous les systèmes d’exploitation.

La pratique d’internet, même intensif, ne justifie pas d’être connecté en permanence à la Toile. Il faut avoir le réflexe de se déconnecter pour éviter des intrusions qui sans viser nécessairement le vol de données, peuvent se solder par une infestation et la perte de son système.

Et comme on n’est jamais à l’abri d’un accident, il est impératif de disposer de sauvegardes.

3. Arrêter son ordinateur

Il faut arrêter son ordinateur en respectant la procédure du constructeur et du système d’exploitation. C’est le seul moyen de préserver le système d’une corruption qui pourrait aller jusqu’à la paralysie totale.

Arrêter un ordinateur consiste à lancer un programme particulier ; de même qu’on lance le programme traitement de texte pour faire du traitement de texte, de même on lance le programme Arrêter pour arrêter l’ordinateur. Cette procédure d’arrêt s’appelle le shutdown (fermeture, baisser le rideau d’une boutique).

Pratiquement sous Windows, il faut appeler cette fonctionnalité en cliquant sur l’icône Windows en début de la barre des tâches, et dans la fenêtre qui s’affiche, cliquer sur Arrêter. La procédure se termine par la mise hors tension automatique. Sous MacOs, la procédure est analogue, dans le menu Pomme, et sous Linux, dans le menu Paramètres.

Dans le menu où se situe la ligne Arrêter, on trouve aussi une ligne Redémarrer. Il est possible aussi, de fermer le menu sans rien faire pour continuer à travailler.

Précautions préalables

Il est fortement conseillé de fermer toutes les applications ouvertes avant de lancer le shutdown. Car, ce faisant, on est sûr que tous les travaux en cours seront sauvegardés. Normalement le shutdown vérifie et propose de fermer les applications ouvertes. Mais ça peut ne pas marcher à tous les coups, surtout pour des applications un peu exotiques.

Forcer l’arrêt à bon escient

Si le shutdown ne marche pas, il faut forcer l’arrêt.

Sur un poste fixe, sans batterie, il suffit de couper l’alimentation électrique. C’est ce qui se passe en cas de coupure de courant sur le secteur.

Sur un portable, il faut le débrancher du chargeur et retirer la batterie.

Plus simplement, et moins brutalement, on peut forcer l’arrêt et tenant le bouton de mise sous tension appuyé pendant plusieurs secondes. Suivant les systèmes, l’arrêt est brutal ou bien un dialogue s’engage pour confirmer, avec ou sans redémarrage.

 

Dans tous les cas, un arrêt forcé laisse le système dans un état instable, source de problèmes.

Au redémarrage, le système peut signaler que l’arrêt précédent a été forcé et proposer de récupérer l’environnement : il faut accepter. Mieux, une fois ce démarrage de sauvetage terminé, je préconise de redémarrer l’ordinateur. En effet, il peut rester des fichiers temporaires en attente de nettoyage lors du prochain redémarrage. Cela n’est pas grave ; sauf si un nouvel arrêt forcé intervient. Dans ce cas, il pourrait y avoir un réel problème. En redémarrant immédiatement l’ordinateur, on se met à l’abri de ce souci.

Nettoyer les conséquences d’un arrêt forcé

Certaines applications gèrent la mise à jour d’un documents de telle façon que le document reste verrouillé s’il n’est pas sauvegardé ou fermé correctement. Il est alors impossible de l’ouvrir à nouveau, ou de le modifier. C’est bien pratique si le document est accessible par plusieurs personnes : une seule a la main pour le modifier.

Mais en cas d’un arrêt forcé, le fichier ouvert n’a pas eu le temps d’être déverrouillé. Il n’est plus accessible.

Par exemple, LibreOffice crée temporairement pour chaque fichier (document, tableau, etc.) en cours de modification, un marqueur dans le même dossier que ce fichier, dont le nom commence par « .~lock. » suivi du nom du fichier. Ce marqueur est effacé quand le fichier est sauvegardé ou fermé sans sauvegarde. En cas d’arrêt forcé, ce marqueur reste présent sur le disque, indiquant par là que le fichier correspondant est verrouillé. Suivant les cas, quand le système cherche à ouvrir ce fichier verrouillé, soit il y a refus, soit le fichier n’est ouvert qu’en lecture, rendant sa modification impossible.

La solution consiste alors à effacer manuellement ces marqueurs pour que les fichiers correspondants soient déverrouillés et redeviennent exploitables normalement. Ils se suppriment comme n’importe quel autre fichier.

De toutes façons, après un arrêt forcé il est judicieux de faire un nettoyage des registres avec un utilitaire comme Ccleaner. Dans le même temps, on pourra aussi nettoyer tous les fichiers temporaires. Mais Ccleaner ne fait pas le nettoyage des marqueurs évoqués ci-dessus, qui doivent être supprimés individuellement et manuellement.

4. Cas particuliers

Mise en veille

Indispensable sur les portables pour des soucis d’économie de batterie, la mise en veille est une fonctionnalité intéressante, mais qu’il faut savoir gérer astucieusement. Pendant longtemps, la mise en veille provoquait des problèmes délicats avec certaines applications quand des documents étaient ouverts au moment de la mise en veille.

De quoi s’agit-il ? Initialement, la mise en veille simulait l’arrêt de certains composants (l’écran, le disque dur) en organisant le réveil à la demande de l’utilisateur. De ce fait, la mise en veille est associée de très près aux procédures d’économie d’énergie. Elle se paramètre dans les mêmes endroits.

Il est bon de programmer l’extinction de l’écran au bout d’une certain période d’inutilisation. C’est bon pour les économies d’énergie et pour la longévité de l’écran. Cette durée de latence avant extinction dépend de votre manière d’utiliser l’ordinateur. Il faut savoir aussi que le réveil de l’écran est immédiat à la moindre sollicitation de la souris ou à la frappe de n’importe quelle touche au clavier.

La mise en veille peut concerner aussi le disque dur. C’est un organe qui s’use à l’usage, moins que l’écran cependant, et qui consomme aussi un peu d’énergie électrique. Il faut savoir que plusieurs travaux se font automatiquement quand l’ordinateur n’est pas utilisé (indexation, défragmentation programmée, etc.) ; il n’est donc pas judicieux de programmer la mise en veille du disque dur avec les mêmes paramètres que pour l’écran. Le réveil prend une seconde de plus que l’écran.

Que ce soit au réveil de l’écran ou du disque dur, il est possible d’associer à la procédure de réveil, la saisie du mot de passe pour éviter qu’un visiteur ait accès à votre système à cette occasion.

Enfin, il existe une veille prolongée : le système est arrêté, mais toutes les applications ouvertes au moment de cette mise en veille seront actives, avec leur environnement, au moment du réveil. Le réveil est l’équivalent ici à un redémarrage. C’est avec ce système de veille que les incidents sont les plus fréquents.

Sur un portable, la mise en veille peut être paramétrée à la fermeture de l’écran. Le choix des performances, la luminosité de l’écran, et toutes ces fonctions qui consomment de l’énergie sont associés. Pour cette raison, le système d’exploitation propose deux paramétrages : un quand l’ordinateur est sous tension, et un autre quand l’ordinateur fonctionne sur piles.

Quand l’ordinateur s’arrête tout seul

Ce n’est pas normal.

Si l’incident se répète, il faut analyser la situation.

Pour un fixe, l’alimentation électrique est-elle en cause (prise défectueuse, câble très usagé avec des faux contacts) ? Pour un portable, chargeur ou batterie hors service ou sur le point de l’être ? (une batterie de portable, ordinateur ou téléphone dure rarement plus de 4-5 ans).

C’est peut-être le bloc alimentation qui est en défaut avec des pannes fuyantes. Sur un fixe, on peut le changer (c’est moins cher que de changer d’ordinateur) ; sur un portable, c’est difficile pour ne pas dire impossible.

Si ça vient du disque, c’est le moment de vérifier la disponibilité des sauvegardes… Au bout de cinq ans, un disque dur est très fatigué, il faut se méfier.

Redémarrer sans modération

La fonction Redémarrer est accessible dans le menu qui porte le choix Arrêter (sous-entendu sans redémarrage).

Sous Windows 7, ce menu est visible en en cliquant la flèche à côté du bouton ◄ARRETER►.

Cette fonction cumule l’arrêt normal de l’ordinateur et son démarrage. Avec une nuance, importante dans certains cas : l’alimentation électrique n’est pas coupée. Sachez que la pièce la plus fragile d’un ordinateur est son bouton de marche/arrêt. L’opération la plus exigeante pour un ordinateur, celle qui le fait vieillir et le fragilise, est la mise sous tension ou la mise hors tension. La fonction Redémarrer est donc écologique, économe et salutaire ; elle doit être privilégiée.

Reprendre une sauvegarde système

Quand le système est pourri, il faut recharger le système d’origine. Rentabilité oblige, les constructeurs ne fournissent plus de système d’exploitation sur support externe. Et sauf dans des filières exotiques, quand vous achetez un ordinateur, le système d’exploitation est déjà installé, « prêt à l’emploi ».

Au mieux, une copie de ce système est enregistré dans une partition du disque dur dédiée. Au pire, il vous revient de créer vous même une sauvegarde de ce système sur un jeu de plusieurs DVD (en prévoir une dizaine) ou un disque dur externe dédié. On y pense rarement dans l’euphorie des premiers moments. C’est pourtant une opération indispensable.

Car il peut arriver qu’à la suite d’un virus ou d’un défaut partiel du disque dur, le système d’exploitation doive être réinstallé. Et ce n’est possible qu’à partir d’une sauvegarde de ce système.

Si vous n’êtes pas à l’aise avec l’informatique, surtout dans ces frontières un peu floues entre matériel et logiciel, je vous conseille vivement de confier la réinstallation de votre système d’exploitation à un professionnel. Le coût de cette intervention sera largement compensé par l’absence de risques inutiles, par votre confort et par la fiabilité du résultat. Ce qui ne vous dispense pas de faire la sauvegarde initiale dont j’ai parlé plus haut. De plus, depuis cette sauvegarde, il y a certainement eu de nombreuses mises à jour de ce système d’exploitation ; un professionnel saura gérer ces mises à jour astucieusement lors de la réinstallation.

Je parle ailleurs de la sauvegardes des données et de leur récupération, ce qui est toute autre chose.

Mettre l’ordinateur au rebut

Un jour, vous arrêterez votre ordinateur pour la dernière fois parce que vous vous en séparerez. Voici quelques conseils pour cet arrêt sans retour.

Les ordinateurs se jettent dans des déchetteries, et dans des conteneurs spécialisés pour le matériel électronique. Certains composants sont toxiques, d’autres ont une grande valeur de récupération. Pour l’avenir de la planète, c’est un geste élémentaire. Vous pouvez aussi le laisser au fournisseur auquel vous achetez votre nouvel ordinateur ; mais renseignez-vous avant…

Vous devez vous interroger sur le devenir de vos données. Pour les tablettes et autres smart-phones, la solution radicale pour supprimer vos données consiste à faire tremper votre matériel : l’eau rendra la mémoire totalement inacces­sible. (Inversement, pour récupérer un smartphone tombé dans l’eau : ouvrez-le immédiatement, épongez le maximum d’eau, et trempez-le au moins deux jours dans un paquet de riz bien fermé ; le riz absorbera l’humidité restante, et vous avez des chances de récupérer un outil qui marche).

Pour les disques durs, il ne suffit pas d’effacer les fichiers et de vider la Corbeille. N’importe quel outil de récupération permet de retrouver des données. Car effacer un fichier ne supprime pas le fichier, mais seulement sa présence dans le répertoire des fichiers, liste que le système utilise pour le retrouver. Donc, si vous avez des secrets d’état à faire disparaître, il vous faudra utiliser un programme pour cela : les fichiers que vous indiquerez vouloir supprimer seront purement et simplement réécrits avec autre chose d’aléatoire. Les informations initiales seront alors inaccessibles. Ccleaner permet ces opérations.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *